In Memoriam : le gros con d’extrême-gauche David Perchirin, refroidi par le Califat

La Rédaction
Démocratie Participative
13 novembre 2024

David Perchirin

C’est bien gentil, les commémorations, mais c’est mieux d’en retenir quelque chose.

Le Monde :

Quand son deuxième enfant naît, il y a sept ans, il songe à l’appeler Abd El-Kader, du nom de l’un des pères de l’identité nationale algérienne, avant de lui choisir un prénom plus sage, Niels. Ainsi était David Perchirin, selon ses proches, un esprit libre qui goûtait la révolte et la rébellion jusque dans ses icônes.

Né en 1973, originaire de la pointe Bretagne, dans le Finistère, ce journaliste indépendant, récemment reconverti en professeur des écoles, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), grandit à Gouesnou, une petite commune pavillonnaire située près de Brest. Puis il part faire ses études à Rennes, où il intègre, en 1991, la première promotion de l’IEP.

De ces années de jeunesse où il forge de solides amitiés, reste le souvenir, fort et vivant chez ses proches, de fêtes mémorables dans la colocation qu’il partageait avec Sophie Cheval et Cédric Mauduit, tombé avec lui au Bataclan sous les balles des terroristes.

« C’est vite devenu le quartier général de la promo, où se déroulaient les fêtes les plus folles et des discussions politiques jusqu’au bout de la nuit… Des débats infinis sur la montée du nazisme ou la meilleure période des Stones », raconte une de ses camarades, Carine Rolland, devenue première adjointe au maire du 18e arrondissement de Paris.

« David était quelqu’un d’à part. D’une agilité intellectuelle rare. D’une curiosité sans fin envers les choses et les êtres. Il aimait les joutes oratoires et la confrontation des idées, parfois jusqu’au conflit, ajoute-t-elle. Il était érudit, mais ce n’était pas un sachant universitaire. Il y avait dans sa culture quelque chose de très personnel et singulier. Il aimait décoder, traquer les préjugés, le moindre signe de xénophobie… »

David était ce que l’on appelle un sale gauchiste, sectaire et paranoïaque.

Vivant, il serait aujourd’hui un militant LFI.

« J’étais l’archétype de la bonne élève. Lui, libertaire, passionné par la politique et le rock, qui était chez lui une manière de vivre libre, m’a appris qu’on pouvait vivre pleinement en accord avec ses valeurs, confie Sophie Cheval, amie fidèle et marraine de sa fille de 13 ans, Siloé, aujourd’hui psychologue. J’étais fascinée par ses allers-retours permanents entre vie et pensée. On se réveillait au son des Ramones. On s’endormait au son des Cramps. La musique ne s’arrêtait jamais. »

Cette passion pour le rock, de Nick Cave à Joy Division, du punk au garage, était le fil de sa vie. Un fil qui passait par les festivals, les concerts et les nuits parisiennes. « Il en aimait l’énergie et le caractère expérimental et provocateur », dit Owen Beuchet, professeur de français au Danemark. S’il n’avait pas renoncé au plaisir d’aller boire une bière à un concert avec ses amis, sa paternité et sa volonté de s’impliquer dans l’éducation de ses enfants aux côtés de sa femme Claire, journaliste, de réfléchir à la transmission, l’avaient conduit à devenir enseignant, en 2013.

« Journaliste indépendant », c’est bien, mais ça paie moins que prof de gauche dans le 93.

C’est peu dire si le 13 novembre 2015, la survenue d’un commando islamique venu massacrer du gaouri a pris par surprise notre « enseignant » anarcho-communiste breton, militant pathologiquement pro-bougnoules.

Bing !

Le racisme n’est pas une idée, mais un moyen de maximaliser ses chances de survie dans un monde où la lutte des races est permanente.

Ne devenez pas comme David Perchirin.

Mieux vaut être raciste que mort.

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