Il est maintenant interdit de filmer les flics lors des manifestations

Captain Harlock
Démocratie Participative
22 novembre 2020

 

Il y avait une manifestation au Trocadéro hier soir pour dénoncer la dernière loi terroriste votée par LREM – avec l’appui de Marine Le Pen – qui interdit au peuple de filmer la police, donnant de facto le pouvoir à celle-ci de censurer toute information relative aux opérations de répression qu’elle mène contre les masses populaires.

LREM, qu’on peut présenter comme le parti de l’hyperclasse, estime qu’il n’est plus nécessaire de prendre de gants pour mettre en place le « Great Reset ». Même la presse étrangère, qui ne brille pourtant pas par son opposition au système, est muselée par la force.

Je n’ai aucune tendresse pour ces journalistes, de gauche ou d’extrême-gauche à 95%. Tant que seule la droite blanche était ciblée par la répression d’état, ces gens-là applaudissaient les flics et les magistrats dans leurs journaux. Ils découvrent avec stupéfaction que dans le nouveau système, ils ne seront pas davantage épargnés. Soit ils obéissent au régime, soit ils sont considérés comme des émeutiers avec les inévitables passages à tabac qui accompagnent ce statut.

La loi doit encore passer au Sénat mais comme il est dirigé par la droite réactionnaire, il est probable qu’il la durcisse encore en faveur de la police politique.

En ce qui concerne la manifestation, je suis malgré tout assez satisfait de voir que l’extrême-gauche se mobilise. Hormis de notables et courageuses exceptions, j’ai abandonné l’idée de voir ce que l’on appelle l’extrême-droite organisée tenter de se rendre utile au peuple de quelque façon que ce soit. Dans « populiste » il y a le mot peuple, pas le mot gouvernement. Devenir le mégaphone des CRS de Macron n’a rien de populiste, ni de près ni de loin. L’attitude de Marine Le Pen ou de Robert Ménard, pour ne citer que ces deux prostituées, illustre parfaitement le fait que cette extrême-droite a dépassé sa date de péremption.

Pour rappel, non la police n’est pas « avec nous ».

Ce qui me fait dire que quoi qu’il arrive, si quelqu’un doit agir ce ne sera pas un « parti » mais le peuple lui-même.

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