La rédaction
Démocratie Participative
06 septembre 2023
Macron est encore humilié.
Ce type est un expert dans le domaine.
Le Monde :
Sortir de l’impasse au Niger, sans reconnaître les autorités de fait et dans un climat d’hostilité croissante, c’est ce à quoi s’efforce Paris. Après cinq semaines de tensions avec les auteurs du coup d’Etat du 26 juillet, la France a finalement amorcé des discussions sur le redéploiement d’une partie de ses forces engagées dans ce pays du Sahel. Après avoir d’abord refusé d’obtempérer aux injonctions des militaires nigériens, qui ont fait du départ des soldats français leur carburant politique, le ministère des armées et plusieurs sources concordantes ont admis, mardi 5 septembre, au Monde avoir ouvert une discussion sur les modalités du « retrait de certains éléments militaires ».
Début août, la junte avait donné un mois à la France pour se retirer du territoire nigérien, après avoir dénoncé les accords de coopération militaire qui liaient jusqu’ici Paris et Niamey. Samedi 2 septembre, à la veille de l’expiration de l’ultimatum fixé par les putschistes, des milliers de Nigériens favorables à la junte ont de nouveau manifesté contre la présence des militaires français, à quelques pas de la base qu’ils occupent à Niamey avec d’autres détachements étrangers.
En pratique, depuis le coup d’Etat, les militaires français et nigériens avaient déjà suspendu toute forme d’opérations communes contre les groupes djihadistes. L’ensemble des moyens militaires, notamment aériens (drones, hélicoptères, avions de chasse, etc.), étaient dès lors immobilisés. « Il est normal d’en discuter [du retrait français], dans la mesure où la coopération antiterroriste est interrompue », a justifié, mardi, une source au sein de l’exécutif.
Macron prétendait décider de l’identité du président de ce pays. Il prétendait aussi squatter indéfiniment sur place.
L’encocaïné s’était même donné en spectacle à l’Élysée sur ce thème, expliquant longuement pourquoi il décidait de qui est président de quel pays en Afrique.
Emmanuel MACRON, le président français s’est montré très ferme sur le Niger. La France ne reconnaît pas la prise de pouvoir par les militaires et continue à soutenir le président Bazoum. Il a soutenu et défendu le maintien en poste de l’ambassadeur de France à Niamey, pic.twitter.com/MytN8S3SWT
— Le journal Afrique TV5MONDE (@JTAtv5monde) August 28, 2023
Ce n’est pas vraiment comme ça que les choses marchent en 2023.
En 2023, Macron ne décide pas de ces choses-là.
De toute façon, ces noirs ne veulent rien savoir de ce qu’il dit.
The mobilisation in Niger underway! Is Macron and Tinubu going to kill our mothers and sisters in Niger? pic.twitter.com/T1VzdPfQqk
— African (@ali_naka) September 3, 2023
Quelqu’un a fini par lui expliquer que plus sa crise de nerfs s’éternisait, plus le désastre prendrait des proportions absurdes. Il a tout de même fallu 5 semaines à ce sociopathe pour réaliser que personne ne s’intéressait à ce qu’il disait.
RFI :
Des échanges ont bien lieu entre militaires français et militaires nigériens. L’état-major des forces françaises au Sahel stationné à Ndjamena au Tchad, sous le commandement du général de division Eric Ozannes, est à la manœuvre. « Un dialogue seulement au niveau local, entre militaires et certainement pas une discussion entre Paris et la junte », souffle un proche du dossier.
L’objectif pour les Français : préparer le rapatriement des matériels sensibles et qui ne servent plus. Depuis un mois, les trois Mirage 2000, les quatre drones Reaper et certains hélicoptères sont cloués au sol sous les hangars.
L’arrêt du partenariat de combat avec les Nigériens ne nécessitent plus leur présence sur la base aérienne projetée de Niamey, souligne un haut gradé.
Alors l’état-major des armées veut récupérer au plus vite ces matériels précieux. Et leur départ pourrait être rapide et avec eux les personnels qui les servent comme les pilotes, mécaniciens et techniciens.
En revanche, le retrait du gros de la troupe, environ un millier d’hommes, n’est pour le moment pas envisagé, disent les militaires français. Les 150 soldats français de l’opération Almahaou stationnés à Ouallam dans le Liptako nigérien restent également, assurent-ils. « Ce n’est pas le début du départ », dit un chef étoilé, même si la présence militaire française au Niger ne semble plus servir un objectif précis.
Il n’y a jamais eu d’objectifs précis.
Assurer la sécurité des noirs d’Afrique n’est pas un objectif précis.
Surtout qu’ils en profitent pour se reproduire comme des lapins pour mieux venir s’entasser en France et y organiser des émeutes, violer des Blanches, pomper la CAF et trafiquer de la drogue.
Ils sont bien mieux à s’entretuer comme ils l’ont toujours fait depuis la préhistoire.
L’essentiel des forces françaises au Niger est stationné sur la base aérienne projetée (BAP) de Niamey, visible lorsque l’on se pose dans la capitale nigérienne puisqu’elle fait face à l’aéroport civil, de l’autre côté de la piste. La Base aérienne projetée, ce n’est pas un fort Alamo, elle est incluse dans la base aérienne 101 des Forces armées nigériennes (FAN) et pour la rejoindre, il faut traverser trois cordons de sécurité tenus par les FAN.
La BAP est composé de deux zones distinctes, une base vie, avec le commandement, les casernements, le réfectoire et il y a la zone technique située le long de la piste, avec les hangars et les aéronefs. La BAP de Niamey accueille 1 000 soldats dans un confort restreint : ils y cantonnent dans des algécos mais aussi sous tente. Un cadre austère, dans un périmètre réduit. Toutefois, le moral est bon, disent néanmoins les militaires français. Jusqu’à présent, la base a toujours été ravitaillée en produits frais.
Tant mieux, mais il y a aussi des produits frais en France.
Il n’est pas nécessaire de faire du camping au Niger pour avoir des produits frais.
D’ailleurs, il n’est pas nécessaire d’être au Niger pour vivre entouré de nigériens. Il y en a plein en France.