Hongrie : Des moukères égyptiennes tournent un clip contre l’islamophobie, elles se font immédiatement cartonner en pleine rue

Captain Harlock
Démocratie Participative
07 juin 2018

L’ambiance est excellente en Hongrie.

Oumma.com :

Le mois dernier, deux actrices égyptiennes ont été victimes d’une violente agression dans les rues de Budapest, en Hongrie, alors qu’elles étaient en plein tournage d’un court-métrage dénonçant le fléau de l’islamophobie sur le Vieux Continent. Une bien cruelle ironie du sort…

Vêtues d’un voile islamique traditionnel, Heba et Mona Abdul Ghani s’étaient glissées dans la peau de leur personnage lorsqu’un automobiliste hongrois, hors de lui à leur vue, a freiné brusquement devant elles, avant de sortir de son véhicule, furieusement déterminé à nuire.

Ce dangereux énergumène, aveuglé par sa haine de l’islam au point de n’avoir aperçu ni la caméra, ni les projecteurs, s’est rué vers l’une des deux femmes pour lui arracher son hijab avec une brutalité inouïe, puis a déguerpi une fois sa pulsion assouvie, non sans leur avoir ordonné de quitter son pays.

Cette scène imprévue et choquante, qui a pris de court l’équipe technique et horrifié les malheureuses comédiennes, filmées en train de marcher vers un parc local, a laissé l’effrayante réalité du racisme anti-musulmans s’immiscer sur un plateau de tournage et dépasser la fiction. Une fiction qui avait été imaginée pour agrémenter une émission diffusée pendant le Ramadan.

« Il nous a agressées verbalement au sujet de notre hijab. Je lui ai rétorqué que nous étions libres de porter ce que nous voulions », a expliqué l’une d’elles, encore profondément ébranlée par le regard noir que lui a lancé son interlocuteur. Campant sur ses positions, ce dernier est resté de marbre face aux explications fournies par l’équipe de tournage. Peu lui importait, en effet, que ces deux femmes revêtues du voile honni soient les actrices d’un court-métrage qui se tournait près de chez lui…

Plus grave encore, excédé par l’intervention d’un de ses concitoyens qui avait été engagé en tant que chauffeur, ce Hongrois, mû par un racisme primaire, s’en est pris physiquement à lui, n’ayant cure de ses menaces réitérées d’appeler la police.

Quelle marque de  civisme.

La seule chose qui me chiffonne en Hongrie, c’est que le port de l’étoile jaune n’ait pas été restauré.

C’est vraiment problématique.

On ne peut pas durablement contenir les rats sans neutraliser, une fois pour toute, celui qui les fait entrer.

Mais j’ai bon espoir. La race hongroise est une noble race.