Captain Harlock
Démocratie Participative
15 octobre 2018
L’homophobie systémique est stupéfiante en France.
Un militant de l’amour libre et de la dignité a été victime de la nouvelle vague de répression anti-gay menée par Macron.
Le verdict est tombé pour Yannick Pefourque. Le pédophile séropositif a été condamné à quatre ans de prison ferme par le tribunal correctionnel de Montauban. Il devra également se soumettre à dix ans de suivi socio-judiciaire.
L’homme de 42 ans a été reconnu coupable mardi 2 d’avoir violé à plusieurs reprises trois petits garçons entre 2015 et 2016, avec la circonstance aggravante de se savoir atteint du sida.
Les faits se déroulent dans l’entourage amical du pédophile, à Casterlsarrasin dans le département du Tarn-et-Garonne, dont deux enfants d’une même famille âgés de 7 et 11 ans, ainsi qu’un troisième petit garçon de 9 ans. Les débats à la barre détaillent les pratiques criminelles et l’environnement sordide dans lesquels ces viols ont eu lieu.
Les enfants se rendaient en effet souvent chez « tonton Yannick » qui les accueillaient, sans que les parents ne se doutent de quoi que ce soit. Et sûrement pas de viols répétés par un homme se sachant séropositif et n’ayant pas utilisé de préservatif pour accomplir l’inavouable.
C’est la mère des deux enfants qui découvrira finalement la scène d’horreur en surprenant le satyre au lit avec ses deux enfants nus. Détail glaçant, il était le parrain du plus jeune des enfants.
Yannick Pefourque reconnaîtra les faits parlant de « pulsions ». Une défense mise à mal au tribunal par l’accusation qui détaillera la vie sentimentale de l’accusé, visiblement amateur de jeunes garçons et ayant déjà eu comme compagnons des adolescents de 15 ans alors qu’il avait lui-même largement le double de leur âge (ce qui n’est pas illégal en soi s’il n’y a pas « autorité » ou « détournement »). En outre, l’ordinateur de l’accusé à dévoilé un stock de photos pédopornographique. Un profil suffisamment explicite pour que l’accusation demande sept ans de prison ferme.
La défense a plaidé la vie difficile de l’accusé, déjà victime lui-même d’agressions sexuelles dans son passé. Si les réquisitions du procureur n’ont pas été totalement suivies, un mandat de dépôt a été prononcé et l’accusé a pris le chemin de la prison.
C’est indigne.
Quatre années ! Cet homme ne pourra sortir que dans deux ans !
Autant d’injustice, c’est tout simplement invraisemblable en 2018.