Holocauste historique : Les premiers hommes modernes ne sont pas apparus en Afrique noire

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
09 juin 2017

 

Après les révélations sur l’origine européenne du plus vieil hominidé connu et celles relatives à l’absence d’ascendance nègre chez les Pharaons, le dernier mythe du communisme racial vient de s’effondrer.

BFMTV :

D’un coup d’un seul, notre espèce a vieilli de quelque 100.000 ans.

Des restes d’Homo sapiens mis au jour au Maroc, vieux de 300.000 ans, font reculer de 100.000 ans les origines de notre espèce, selon deux études publiées mercredi dans la revue Nature.

« Cette découverte représente la racine même de notre espèce, l’Homo sapiens le plus vieux jamais trouvé en Afrique ou ailleurs », explique le Français Jean-Jacques Hublin, directeur du département d’Évolution humaine de l’Institut Max Planck à Leipzig (Allemagne) et coauteur des travaux.

« Le nid de restes humains », « dont des découvertes tout à fait remarquables, notamment une face humaine et une mandibule, probablement la plus belle mandibule d’Homo sapiens d’Afrique » a été découvert lors de fouilles entreprises en 2004 sur le site de Jbel Irhoud dans le nord-ouest du Maroc.

Loin d’être au bout de leur surprise, les chercheurs ont alors constaté que « la face d’un de ces premiers Homo sapiens est la face de quelqu’un que l’on pourrait rencontrer dans le métro ». Jean-Jacques Hublin s’amuse à raconter que si l’homme de Jebel Irhoud portait un chapeau, on ne pourrait pas le différencier de nous.

Les hommes de Jebel Irhoud détrônent Omo I et Omo II, découverts à Omo Kibish en Ethiopie et datés autour de 195.000 ans. Un peu plus tôt mais également en Éthiopie, trois crânes fossilisés datés d’environ 160.000 ans avaient été découverts près du village de Herto, en pays Afar.

Ces découvertes toutes réalisées dans la même région avaient laissé penser que tous les hommes actuels descendaient d’une population qui vivait en Afrique de l’est, « un jardin d’Eden ». Une théorie totalement remise en cause par les découvertes de Jebel Irhoud.

Peu importe, si notre passé racial n’a pas d’origine nègre, le futur que (((l’on))) nous prépare semble différent.