Hélène, septuagénaire, offrait le gîte, sa vieille moule et le couvert à Abdelqader, il l’explose et la vole

Leutnant
Démocratie Participative
22 février 2022

La boomeuse aimait trop la merguez.

La Nouvelle République :

Toxicité, emprise et habitude. Voilà comment le ministère public résume la relation qui lie Hélène à Abdelqader. Elle est septuagénaire, lui trentenaire. Le 27 mai 2020, les policiers de Tours sont appelés pour intervenir en pleine rue. Hélène est au sol, dit avoir été frappée par un homme qu’elle connaît. Elle décrit des coups de pied. Cheville blessée et orteil cassé, elle se voit prescrire 45 jours d’ITT par l’institut médico-légal. Au cœur de la dispute, la carte bancaire de la victime et les clés d’appartement de l’agresseur.

Qu’est-ce qui les unissait ? D’abord la volonté d’aider, raconte Hélène. En 2015, Abdelqader est à la rue, elle propose de l’héberger. C’est la fille de la septuagénaire qui met fin à cette cohabitation un an plus tard, estimant sa mère sous emprise. Mais ils se voient toujours, Hélène lui prête sa carte bancaire et lui retire de petites sommes, plusieurs fois par semaine.

Longuement entendue à la barre du tribunal correctionnel mardi 15 février, la septuagénaire indique qu’elle donnait volontairement son moyen de paiement, mais « qu’il retirait toujours plus ». Si elle refusait, elle craignait d’être frappée, explique-t-elle. C’est ainsi que la plaignante raconte les crachats, les coups, y compris ceux assénés à son chien. Elle avait déjà porté plainte contre le prévenu à deux reprises, mais aucune suite n’avait été donnée.

Abdelqader boit tous les jours. Sa boisson favorite, c’est le whisky. Dès qu’il est interpellé, le trentenaire reconnaît la scène de violence fin mai, mais conteste d’abord avoir frappé Hélène auparavant. Finalement, il admet que cela a pu lui arriver, mais ne s’en souvient pas : « C’est comme ça ma vie, raconte-t-il au tribunal. Parfois je me souviens, parfois non. »

Entre eux naît finalement une relation intime qu’ils cachent. Questionné par le tribunal, Abdelqader n’a cependant aucun mot de tendresse envers la victime.

Depuis le box, il la décrit comme « trop intelligente » pour lui, affirme avoir été manipulé. De l’autre côté de la barre, gilet vert sur les épaules, Hélène raconte la honte d’avoir été battue.

Reconnu coupable de violences habituelles sur personne vulnérable, Abdelqader est condamné à trente mois de prison dont six assortis d’un sursis probatoire. Il devra également verser 5.000 euros à Hélène pour les souffrances endurées.

Dans un système normal, Hélène la PAB aurait pris 3 ans de prison ferme pour aide à l’immigration clandestine et Abdelqader aurait été renvoyé dans son pays aux frais de la maquerelle qui l’avait piégé.

Espérons que Hélène se suicide rapidement pour expier ses fautes.

EELB sera bientôt de retour

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