La rédaction
Démocratie Participative
25 août 2022
MISE-À-JOUR : la rage algérienne a porté ses fruits.
🔴 Testé positif au Covid-19, le Grand Rabbin de France Haïm Korsia ne se rendra pas en Algérie aux côtés d’Emmanuel Macronhttps://t.co/sm0e40CU2r
— RMC (@RMCInfo) August 25, 2022
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Les juifs continuent d’aiguiser leurs couteaux en vue d’une reconquête de l’Algérie.
Macron, serviteur dévoué de la cause hébraïque internationale, les y aide, mais les réactions algériennes sont tout sauf enthousiastes.
Alors que Haïm Korsia fait partie de la délégation française ce jeudi, le chef du parti islamiste «Mouvement de la société pour la paix» ainsi que de nombreux internautes ont dénoncé sa venue.
Emmanuel Macron ne se rend pas seul en Algérie ce jeudi 24 août. La visite officielle de trois jours tournée vers la «jeunesse et l’avenir» pour «refonder» les liens entre les deux peuples réunira 90 personnes au sein de la délégation française, notamment sept ministres, des parlementaires, des patrons de grands groupes et des sportifs. Parmi eux également, le grand rabbin de France Haïm Korsia, nés de parents algériens. Mais la présence inédite du responsable religieux juif suscite de nombreuses critiques, notamment dans certains milieux algériens.
Cette provocation millimétrée par le régime français est un message clair adressé à l’Algérie : les juifs expulsés en 1962 entendent revenir en force et se partager le pays à la première opportunité.
On ne peut comparer cela qu’à ce que font les rats. Chassez les par la porte, ils reviendront par les égouts.
J’ignore ce que les autorités algériennes ont en tête en acceptant de dérouler le tapis rouge à ces gens, mais tous ne réagissent pas ainsi.
Dans un post Facebook publié mardi, Abderrazak Makri, le chef du parti Mouvement de la société pour la paix (MSP), a dénoncé ce «grand rabbin de France qui soutient l’entité sioniste et qui dénie leurs droits aux Palestiniens».
Le leader islamiste a aussi dénoncé plus largement la France, «chef de file de la laïcité et du jacobinisme qui combat tout lien entre religion et politique, mais qui le pratique finalement». Ainsi, «la laïcité en France ne concernerait que l’hostilité contre l’islam à travers les discours de son président», explique-t-il dans son message, traduit par Le Point .
Je félicite M. Makri pour cette lumineuse synthèse de ce qu’est la France en 2022 : un état théocratique juif dont la religion est le mythe de l’holocauste et le Vatican, Yad Vashem.
Nous entendons parler de « laïcité » chaque matin, mais c’est une imposture.
L’idole de l’holocauste est sacrée en France et les juifs sont considérés comme des monarques de droit divin.
Selon Abderrazak Makri, la venue du grand rabbin de France servirait à exercer une pression sur l’Algérie pour qu’elle normalise ses relations avec Israël, alors qu’Alger rompait en août 2021 ses relations diplomatiques avec le Maroc qui s’est lui-même rapproché de l’État hébreu ces dernières années. «Après le scandale impliquant des joueurs de football pour visiter l’entité [Israël, allusions aux internationaux algériens de l’OGC Nice qui ont disputé à Tel-Aviv un match de la Coupe de l’UEFA, NDLR], voilà encore la France officielle qui ramène le grand rabbin de France, lequel soutient l’entité et dénie leurs droits aux Palestiniens», écrit-il.
Sur Twitter aussi, Haïm Korsia a été l’objet de nombreuses attaques. Le grand rabbin «n’est pas le bienvenu en Algérie. Les sionistes d’Israël ont envoyé ce rabbin (larbin d’Israël) avec Macron pour salir notre image et faire croire que l’Algérie soutient l’apartheid israélien», lâche un utilisateur. «Ce grand radin va fouler mon sol ancestral alors qu’il interdit aux Palestiniens de fouler leur sol ancestral. Heureusement pour lui que les Algériens ne savent pas qui il est», fulmine un autre.
Au fond, les Algériens sont des gens bien quand ils vivent en Algérie.
Pour d’autres, la critique est symétriquement inversée : «l’Algérie est un des pays les plus antisémites et antisionistes du monde. Je trouve ça honteux qu’il aille serrer la main du président algérien qui est un ennemi du peuple juif !».
Le Figaro n’a pas pu s’empêcher de citer des juifs.
Le grand rabbin de France, qui remplit actuellement son deuxième mandat, a quant à lui confié à France 24 : «c’est beau que les Juifs d’Algérie visitent leur patrie d’origine».
C’est fou le nombre de passeports que les juifs revendiquent.
Les Algériens devraient tendre l’oreille très attentivement, car cette phrase résume tout.
Ils sont au menu.
Face à cette vague de critiques, certaines figures politiques lui ont tout leur soutien. Dans un tweet, Caroline Yadan, députée LREM, dénonce une «banalisation de l’antisémitisme», et un «torrent d’insultes antisémites (…) insupportable», en adressant sont «entier soutien au grand rabbin». Benjamin Haddad, lui, se «réjouit que le président de la République ait invité le grand rabbin Haïm Korsia en Algérie. Un geste historique qui rend hommage à la longue histoire des Juifs en Afrique du Nord». Le député LREM accuse ces commentaires «d’une inculture absolue».
Je me demande pourquoi Le Figaro ne précise pas que Yadan et Haddad sont des juifs.
Ils sont encore en train de faire semblant de pleurer pour se victimiser alors qu’ils s’apprêtent à frapper les Algériens dans le dos.
Je me réjouis que le Président de la république ait invité le grand rabbin @HaimKorsia en Algérie. Un geste historique qui rend hommage à la longue histoire des Juifs en Afrique du Nord. Les attaques antisemites contre M Korsia sont ignobles et d’une inculture historique absolue.
— Benjamin Haddad 🇫🇷 🇪🇺 🇺🇦 (@benjaminhaddad) August 24, 2022
Banalisation de l’antisémitisme.
Ce torrent d’insultes antisémites envers le grand rabbin @HaimKorsia est insupportable.
A ceux qui se demandent encore quel est le rapport entre antisemitisme et antisionisme, visionnez ce reportage.
Mon entier soutien au grand rabbin. https://t.co/GxU8gTmFBT— Caroline Yadan (@CarolineYADAN) August 24, 2022
Comme dit l’adage contresémite bien connu, le juif hurle de douleur au moment où il poignarde sa victime.
Le régime républicain français est indissociable de la main mise juive sur l’Algérie. En 1898, lorsque les musulmans se sont révoltés à Alger contre les conspirateurs juifs, l’armée française intervint pour leur sauver la mise.
Si les Algériens ne veulent pas finir comme le Maroc, c’est-à-dire en résidence secondaire pour la juiverie parisienne, ils devraient réagir immédiatement en descendant dans les rues.
Bernard-Henri Lévy guette le moment pour surgir à Alger et proclamer la conquête du pays. Macron est derrière ce projet à 100%.
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