Guyane : l’évêque local, ex militant marxiste anti-apartheid, s’était constitué une cour d’esclaves sexuels haïtiens

Captain Harlock
Démocratie Participative
08 avril 2021

Les enfants de chœur, une longue histoire

Encore un beau récit de curés homosexuels et de migrants marron qu’ils enculent.

Direction le paradis catholique de Guyane.

La Croix :

Ce dimanche 18 octobre 2020, le commissariat de Cayenne reçoit, dans la soirée, un appel déroutant. Au bout du fil : Mgr Emmanuel Lafont. Celui-ci se plaint d’être menacé physiquement par un jeune sans-papiers qu’il héberge à l’évêché. Quelques minutes plus tard, les forces de l’ordre arrivent sur les lieux et arrêtent José (1), un Haïtien de 27 ans.

Mgr Lafont porte plainte contre le jeune homme pour « vol avec violence sur personne vulnérable et dégradation ». Une enquête préliminaire est ouverte par le procureur de Cayenne le lendemain. Dans la foulée, une confrontation est organisée entre les deux protagonistes : leurs déclarations sur les circonstances de l’altercation et la nature de leur relation divergent radicalement.

Le jeune Haïtien affirme que l’évêque l’hébergeait à l’évêché et l’aidait à obtenir des papiers en échange de relations sexuelles. Ce que l’ecclésiastique nie farouchement. Libéré après une journée et demie de garde à vue, José, alors en situation irrégulière, attendra d’obtenir l’asile pour porter plainte à son tour contre Mgr Lafont « pour abus de faiblesse ».

La semaine suivant cet incident, l’évêque doit fêter ses 75 ans. Le jour de son anniversaire, il présente sa démission au pape, comme le veut la règle canonique. Fait rare : Rome l’accepte avec effet immédiat.

À Cayenne, l’altercation à l’évêché, relatée dans la presse, met la communauté catholique en émoi. Pour certains fidèles, « c’est l’affaire de trop ». Ils refusent de prêter les locaux d’une paroisse à Mgr Emmanuel Lafont pour sa cérémonie d’adieu. Et vont jusqu’à en changer les serrures… Des prêtres boycottent la messe de départ de l’évêque dans la cathédrale. Derrière la façade pimpante, jaune soleil, la célébration a un goût amer.

Peu après, Mgr Lafont se retire au cœur de la forêt amazonienne, dans le village amérindien de Camopi, frontalier avec le Brésil. Ainsi s’achèvent ses seize années à la tête de ce diocèse qu’il laisse divisé et meurtri. Alerté, le nonce apostolique aux Antilles a finalement décidé, le 2 avril, de l’ouverture d’« une enquête approfondie sur les accusations portées contre Mgr Emmanuel Lafont ».

En 2004 pourtant, à son arrivée dans ce département isolé à 7 000 kilomètres de la métropole, Mgr Lafont jouissait d’une solide réputation. Auréolé de ses treize années passées en Afrique du Sud pendant l’apartheid, le « curé de Soweto » impressionne.

Un évêque marxiste, adepte d’une violente révolution négro-communiste contre l’ordre blanc afrikaaner, quoi de mieux pour administrer une colonie française ?

L’ennui avec la barbe, c’est que le sperme y reste collé

Le choix était le bon.

Formé à la Jeunesse ouvrière chrétienne, il séduit les Guyanais par son dépouillement d’ascète, sa proximité avec les fidèles et sa maîtrise virtuose des textes bibliques. « Ti mano », son surnom affectueux en créole, devient le héraut des peuples amérindiens et s’engage dans les grands combats écologiques locaux.

En 2019, il participe à Rome au synode de l’Amazonie et préface l’édition française de l’exhortation finale signée par le pape François, Chère Amazonie. L’image qu’il renvoie de l’Église, proche et chaleureuse, lui assure de nombreux soutiens, au Vatican comme dans les médias.

Très tôt en Guyane, l’évêque revendique d’utiliser sa résidence pour accueillir les plus démunis. Dans ce beau bâtiment créole, à l’entrée duquel un grand poster de Mandela accueille les visiteurs, des familles précaires sont parfois hébergées. Des jeunes hommes sans-papiers surtout, selon de nombreux témoignages.

« Mgr Lafont est un peu tiers-mondiste dans l’esprit. Il y avait en permanence un ballet de jeunes hommes à l’évêché, mais je l’ai toujours vu le cœur sur la main avec eux, décrit l’ancien économe du diocèse Patrick Goubeault. C’était imprudent. Mais, pour moi, il s’agit d’un homme aveuglé par sa propre charité. »

D’autres témoins racontent une histoire bien plus trouble. José, contre lequel Mgr Lafont a porté plainte, explique ainsi être arrivé en Guyane illégalement en 2019 et avoir été présenté à Mgr Lafont par un employé de l’Office français de l’immigration et de l’intégration. L’évêque aurait proposé immédiatement à l’Haïtien de l’aider… « en échange de sexe », précise sans ambages le jeune homme, à l’allure soignée.

« Il m’a dit que si j’acceptais de coucher avec lui, il me donnerait des papiers, un logement… J’ai accepté, car j’étais sur le point de me retrouver à la rue. Une fois installé, il fallait que je lui obéisse. Il se fâchait quand on lui disait non pour une relation sexuelle ou un service. » José décrit ainsi des fellations qu’il aurait exécutées à la demande de l’évêque devant la télévision, parfois plusieurs fois par semaine. « Mais dès qu’il entendait quelqu’un composer le code de la porte d’entrée de l’évêché, on arrêtait tout. »

En échange, le jeune homme relate qu’il aurait reçu aussi plusieurs cadeaux de « Monseigneur » : des tee-shirts de marque, une paire de Nike, un iPhone d’occasion à 200 € et de l’argent pour l’achat d’un scooter. Selon lui, l’altercation du 18 octobre se serait déroulée après que l’homme d’Église, son départ à la retraite approchant, lui a demandé de quitter rapidement l’évêché. José aurait alors refusé et menacé de tout raconter sur leur relation, et sur celle que l’évêque aurait entretenue avec un autre jeune hébergé sur place.

Contacté par La Croix, Mgr Emmanuel Lafont dément : « C’est faux, tout simplement faux. Je n’ai eu aucune relation sexuelle en échange de quoi que ce soit. » Il refusera de s’expliquer davantage, après avoir consulté ses avocats : « Rien n’oblige un innocent à comparaître devant le tribunal médiatique plutôt que devant l’institution judiciaire. Je réserverai donc mes réponses aux représentants de la justice, si des procédures sont ouvertes. » À la suite de la plainte, déposée le 18 mars 2021 par José contre Mgr Lafont pour « abus de faiblesse », une enquête préliminaire a été ouverte par le procureur de Cayenne. À ce jour, elle est en cours et l’évêque émérite reste présumé innocent.

Le père Aristide Bré, congolais ayant vécu un an à l’évêché de 2019 à 2020, témoigne : « Chez Mgr Lafont, il y avait un grand décalage entre les paroles et les actes. Vivant sur place, j’ai très vite compris ce qui s’y passait. Au début, on croit que Mgr Lafont est social et paternel, mais, en analysant son comportement, je me suis dit : ah mon Dieu, c’est juste un appât ! J’en ai eu la confirmation, car le jeune José s’est confié à moi sur sa relation avec l’évêque. Mais que vouliez-vous que je fasse ? On ne redresse pas un baobab ! L’évêque avait déjà été dénoncé auparavant et l’enquête avait été classée sans suite… »

« On ne redresse pas un baobab ! »

Le baptême de Clovis

Le parler imagé des prêtres hétérosexuel congolais, grands consommateurs de jeunes communiantes, fait honneur à l’Afrique catholique.

Dès 2008, cinq prêtres et non des moindres – dont le vicaire général et le chancelier du diocèse – ont en effet sonné l’alarme au Vatican par un courrier envoyé au nonce apostolique aux Antilles : « Après avoir prié et réfléchi, nous nous sommes rendu compte que nous ne pouvions plus garder le silence. Il s’agit de mœurs financières, pastorales et sexuelles de notre évêque. »

Dans la suite de leur lettre, ils décrivent un diocèse très perturbé par cette situation : « Les chrétiens sont de moins en moins nombreux à s’engager au service de l’Église. D’autres déjà engagés démissionnent. Les recettes du diocèse diminuent fortement. Les prêtres sont divisés, car certains croient aux rumeurs, d’autres refusent de croire malgré les témoignages de personnes directement impliquées dans ces affaires. »

Il faut dire que la colonie de Guyane étant quasi exclusivement peuplée de descendants d’esclaves africains pourvus de papiers français, l’homosexualité des clercs sodomites blancs y est très mal perçue.

Les nègres ont beaucoup de défauts – ils sont menteurs, voleurs, fainéants, brutaux et stupides – mais pas celui d’être homosexuels.

Un évêque enquêteur est alors envoyé par la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, dicastère du Vatican qui a autorité sur le diocèse de Guyane. C’est à Mgr Jean Bonfils qu’est confiée la mission de tirer au clair les accusations à l’encontre de Mgr Emmanuel Lafont. « J’ai été surpris que l’on me propose cette enquête, car l’évêque est un ami », affirme aujourd’hui l’évêque émérite de Nice.

Bonfils en est bien évidemment et c’est ce pour quoi il a été mandaté par les papistes : pour protéger un compagnon anal.

Le prélat reste onze jours sur place et entend 44 personnes, dont certaines défendent la moralité de l’évêque de Guyane. « Je n’ai pas conclu définitivement, indique Mgr Bonfils. Ça m’a fait l’effet d’un coup monté contre lui, mais je suis quand même reparti avec des points d’interrogation. On ne peut pas rester insensible à ce que l’on a entendu. » Que veut-il dire par là ? « Si des choses m’ont choqué, je les ai confiées au Seigneur », répond-il.

Jésus est tout de même moins efficace que la police judiciaire pour ce genre de problèmes.

Il a donc fallu corriger cette fraternelle erreur d’analyse.

Yann fait partie des témoins entendus par Mgr Bonfils. À 14 ans, il était venu passer une semaine de vacances à l’évêché en 2006, où vivait son oncle Jean-Charles (1). « Un soir, j’ai vu mon tonton et l’évêque s’embrasser dans la salle à manger. Une personne du Vatican est venue me questionner là-dessus ensuite, mais j’ai senti qu’il ne me croyait pas du tout. J’étais écœuré, je n’ai plus jamais remis les pieds à l’église », rapporte-t-il aujourd’hui.

Sa mère, la sœur de Jean-Charles, qui avait écrit, elle aussi, au Vatican, raconte une situation d’abus de faiblesse et d’emprise sur son petit frère : « À l’époque, il devait avoir 24 ans, il souffrait de pensées suicidaires. Jean-Charles est allé se confesser de son homosexualité à l’évêché. Ensuite, il s’est installé chez Mgr Lafont. Tout d’un coup, il menait grand train et racontait partout qu’il voulait devenir curé. »

Et pour cause !

Quatre témoins, dont une ancienne secrétaire de l’évêché et une ancienne économe du diocèse, confirment l’existence de cette relation. Pour en avoir parlé autour d’elles, les deux femmes auraient été licenciées par Mgr Lafont. L’une d’elles est allée jusqu’à porter plainte pour harcèlement moral contre l’évêque : « C’est quand il a compris que je savais pour cette relation que le harcèlement a commencé », décrit l’ancienne économe, qui déclare ne pas s’être remise de « la campagne de dénigrement » orchestrée par l’évêque à son encontre.

« À partir du moment où mon mari a dit à l’évêque qu’il fallait que ça s’arrête avec le jeune, on m’a notifié que mon travail n’était plus satisfaisant, j’ai été marginalisée, empêchée d’exercer mes missions et puis licenciée », témoigne-t-elle. La plainte, déposée il y a dix ans, n’a jamais abouti. « C’est un dossier qui n’était pas prioritaire jusque-là, admet le procureur de Cayenne, Samuel Finielz. Un nouveau juge d’instruction a été désigné en 2019 et une commission rogatoire est en cours. »

Alors que des paroisses du diocèse reçoivent régulièrement des courriers anonymes dénonçant ses mœurs supposées, Mgr Lafont décide d’affronter les prêtres qui l’ont accusé auprès du nonce apostolique. Fin 2008, il les convoque devant tout son clergé à la maison des religieux spiritains, à Cayenne. « C’était un moment un peu chaud, se rappelle le père Joao Silvino. L’évêque s’est défendu point par point. Un des prêtres s’est excusé devant tout le monde, les autres ne se sont pas démontés. Lafont a insisté sur le fait qu’il ne cachait rien. Il a joué comme un maître », relate ce prêtre, rentré depuis au Brésil.

Contactés, les prêtres à l’origine de l’alerte refusent aujourd’hui de s’étendre. « J’en ai trop bavé avec cette affaire, on nous a traînés dans la boue. C’est encore douloureux, on a tout fait pour que je parte de Guyane et que je ne revienne jamais », explique le père spiritain Joseph Plug, aujourd’hui âgé de 80 ans.

La souffrance du père Plug, qui a terminé son ministère hors du diocèse, n’est pas isolée. Parmi les prêtres de Guyane, certains éprouvent toujours de l’admiration, teintée de crainte, pour leur ancien évêque. Mais d’autres évoquent franchement une face plus sombre. En 2008, un ancien séminariste guyanais, désormais prêtre dans le clergé martiniquais, s’est plaint ouvertement aux prêtres du diocèse d’un geste qu’il aurait trouvé déplacé de la part de Mgr Lafont. Une main sur la cuisse, que l’évêque aurait justifiée auprès de sa hiérarchie par un « mouvement de compassion ».

D’autres prêtres décrivent un homme « cassant », « humiliant » son clergé majoritairement étranger. « À la fin, quand l’évêque se proposait pour participer à un projet, les prêtres se retiraient pour ne pas risquer d’entrer en conflit avec lui », résume le père Léon Kennedy, curé d’une paroisse à la périphérie de Cayenne. « C’était comme un petit pape ici », observe ce curé qui, comme beaucoup de ses confrères, a vu le départ de Mgr Lafont avec soulagement.

Quelques semaines après l’altercation d’octobre 2020, un collectif de paroissiens s’est formé « pour la transparence, la moralisation et la vérité dans l’Église de Guyane ». Mgr David Macaire, archevêque de Fort-de-France, métropolitain de la province ecclésiastique des Antilles et de la Guyane, s’est rendu du 4 au 8 décembre en Guyane. Il a rencontré le collectif, ainsi que de nombreux fidèles. Beaucoup lui ont décrit une Église profondément ébranlée par les rumeurs et une succession d’affaires.

Outre les accusations portées contre Mgr Lafont, un prêtre est actuellement sous le coup d’une enquête pour viol sur mineure de plus de 15 ans. Un autre, en 2014, s’est fait ligoter et cambrioler par une bande après des relations avec une prostituée. Le 29 mars 2021, le collectif de fidèles guyanais a écrit à la Conférence des évêques de France pour signaler des abus sexuels présumés d’un curé du diocèse, après avoir recueilli les témoignages de trois paroissiennes.

« Nous nous félicitons de l’ouverture de l’enquête canonique et des enquêtes judiciaires en cours. Nous espérons qu’elles cassent l’omerta qui ronge le diocèse, explique la vice-présidente du collectif, Nicole Privat. Nous sommes meurtris par l’atmosphère actuelle : les divisions au sein des communautés, la mésentente affichée entre prêtres guyanais et non guyanais, et la désertion de l’Église catholique par les fidèles », témoigne cette enseignante retraitée, au nom du collectif.

La crise de confiance est profonde. Plusieurs laïcs, hier engagés dans l’Église, reconnaissent avoir jeté l’éponge. « Depuis l’arrivée de Mgr Lafont, j’ai vu le diocèse se dégrader spirituellement. Beaucoup de catholiques ont rejoint les évangéliques, en pleine expansion ici », soupire Romaine Assard, directrice de Radio Saint-Gabriel, l’antenne catholique locale.

Le fait que le protestantisme évangélique permette au moins à ses pasteurs de coucher avec des femmes tout en dansant n’a pas échappé aux nègres locaux.

L’évangélisme, avec ses mises en scène fantasques et infantiles, est de nature à séduire ces populations primitives au quotient intellectuel limité.

Dans le Brésil voisin, les mulâtres adhérant aux sectes évangéliques seront aussi nombreux que ceux encore affiliés au courant papiste d’ici 2030. Dans les années 1970, plus de 90% d’entre eux étaient encore catholiques. La Guyane connaîtra le même sort.

La boutique romaine, en Amérique Latine, est donc condamnée à moyen terme en dépit de son soutien féroce à tout ce que compte ce continent de courants marxistes.

Ses évêques LGBT se sont faits à l’idée et préfèrent de beaucoup se concentrer sur la constitution d’une clientèle migrante moyennant régularisations.

Tout comme en France d’ailleurs où cette organisation se fournit en éphèbes africains via des pompes aspirantes innombrables solidement encadrées par des curés invertis et de vieilles femmes blanches.

Cet élément ne doit pas être sous-estimé, surtout au moment où la droite catholique française sédimente son message violemment antiraciste pour faire face au racialisme allogène.

C’est en quelque sorte un affrontement pour savoir qui des mahométans ou de la bourgeoisie blanche aura les faveurs des millions et des millions de nègres qui s’entassent chaque jour un peu plus sur le territoire français.

J’avertis ici solennellement Tariq Ramadan : il faudra un peu plus qu’un clip de rap pour forcer les femmes blanches de la Réaction à faire une croix sur la bite des nègres.

Pour notre part, tournons-nous vers le bouddhisme avec confiance. La voie des 10,000 lotus de l’illumination intérieure est toute tracée en vue du nettoyage ethnique intégral anti-abrahamique auquel le Bouddha nous invite.

*Merci à Wilhelm Klink

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