Guerre raciale numérique : Le gouvernement s’oppose à la nomination de Diallo après avoir nommé Diallo

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
14 décembre 2017

 

Apparemment, le gouvernement a décidé de s’opposer à la nomination de Rokhaya Diallo comme préposée à la traque des Blancs sur internet qui avait été décidée par le gouvernement.

Le Figaro :

Mounir Mahjoubi, secrétaire d’Etat au Numérique, a appelé à plus de «sérénité». Plusieurs membres du gouvernement se sont inquiétés de la présence de la militante antiraciste et féministe au sein du Conseil.

Le Conseil national du numérique a besoin de «sérénité». C’est l’argument avancé par Mounir Mahjoubi pour en réclamer sa recomposition. Le secrétaire d’État chargé du Numérique a annoncé mercredi soir qu’il avait demandé à Marie Ekeland, présidente du CNNum, de revoir sa copie, quelques jours à peine après avoir dévoilé son équipe. Le gouvernement réclame le remplacement de la militante antiraciste Rokhaya Diallo, qui dénonce régulièrement ce qu’elle qualifie de «racisme d’État» et avait appelé fin novembre le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer à porter plainte contre elle pour l’usage de cette expression. La nouvelle composition du CNNum doit être dévoilée la semaine prochaine.

Il est notamment reproché à Rokhaya Diallo cette phrase prononcée dans une interview pour le média Regards, datant du 30 novembre. «Je ne vois pas en quoi le fait de marquer la féminité par un voile, c’est plus sexiste que de le marquer par des talons aiguilles ou minijupe», a-t-elle expliqué, en estimant qu’il y avait un «déni extrêmement profond du fait qu’il y a une production du racisme qui est ancrée à gauche». Valérie Boyer cite également dans son communiqué une pétition, datant de 2011, signée par Rokhaya Diallo, qui critiquait «l’union sacrée» autour de Charlie Hebdo, après le jet d’un cocktail molotov dans les locaux du magazine. Sur Twitter, d’autres personnes ont critiqué les opinions et les propos de Rokhaya Diallo sur le racisme, notamment venant de l’État et de ses institutions.

Inutile de tourner autour du pot : c’est la bande à Bernard Henri Lévy qui s’y est opposée, Caroline Fourest en tête.

La guerre raciale intègre également la confrontation entre la gauche juive libérale, portée par Valls, et la gauche musulmane des Plenel, Mélenchon et consorts.

Rokhaya a proprement été trop optimiste.