La rédaction
Démocratie Participative
26 août 2023
Et oui.
L’homme d’affaires d’origine albanaise d’Alexandroupoli a donné sa version de l’incident avec les 13 immigrants, identifiés comme des ressortissants du Pakistan et de la Syrie, qu’il gardait illégalement dans une caravane.
« Je ne suis ni un fasciste ni un raciste », a-t-il déclaré à GRTimes, se définissant comme une personne qui n’a pas de tendances racistes.
« L’endroit où je me trouvais est situé à 200 mètres de mon entreprise. Plusieurs engins incendiaires improvisées ont été trouvées dans la zone. Les jours précédents, les banlieues et les agglomérations d’Alexandroupolis avaient été évacuées, ainsi que l’hôpital général de l’université. Naturellement, tous les habitants avaient perdu le sommeil et étaient sur le qui-vive pour que le feu nous trouve pendant la nuit. Au point précis entre Alexandroupoli et S. Chile, derrière une chaîne de supermarchés, j’ai repéré un groupe de 13 personnes qui entouraient un objet et essayaient d’y mettre le feu en tenant un ballon qui sentait l’essence, et ils avaient aussi un couteau avec eux. J’ai immédiatement appelé deux de mes concitoyens qui se trouvaient sur les lieux et nous leur avons demandé de jeter les couteaux et les objets qu’ils tenaient dans leurs mains. Nous les avons empêchés de créer un foyer d’incendie dans le tissu urbain. Il fallait ensuite s’assurer qu’ils ne s’échapperaient pas et ne nous attaqueraient pas jusqu’à l’arrivée de la police. J’ai immédiatement appelé le 100 et, en dix minutes, une voiture de police est venue les chercher. La vidéo a été prise alors que nous attendions l’arrivée de la police, car je voulais informer mes concitoyens de l’incident ; en particulier, après tant de jours de lutte contre l’incendie, j’ai repéré des pyromanes dans la ville alors qu’ils s’apprêtaient à mettre le feu. Je ne me souciais pas de savoir s’il s’agissait d’immigrants venant d’Albanie, de Syrie, de Grèce ou d’Australie. Je ne suis ni fasciste ni raciste, et je suis sûr que mes concitoyens d’Alexandroupoli avec lesquels je fais des affaires depuis toutes ces années le savent », a-t-il conclu.
Selon l’avocat de l’homme d’affaires, M. Vassilis Demiri, l’affaire est instruite sous ses deux aspects par la Cour de justice, seule compétente pour statuer.
« Nous apporterons toute l’aide possible et tous les éléments qui contribueront à la recherche de la vérité essentielle. Nous avons reçu un délai pour les excuses devant Mme Anakritria pour vendredi », a-t-il déclaré à GRTimes. Les 13 immigrés clandestins, qui étaient gardés illégalement dans une caravane par trois citoyens à Alexandroupolis, sont accusés de tentative d’incendie criminel.
Comme cela a été officiellement annoncé, les 13 immigrants ont été poursuivis pour tentative d’incendie criminel. Dans le même temps, l’homme d’affaires et les deux Grecs qui l’accompagnaient ont été inculpés de crime.
Plus précisément, les 13 personnes font face aux accusations suivantes :
- Tentative d’incendie criminel mettant en danger la vie humaine
- Fabrication et détention d’explosifs
- Entrée illégale dans le pays
Les trois personnes arrêtées doivent répondre des chefs d’accusation suivants
- Incitation à commettre des crimes, des actes de violence à caractère raciste
- Vol qualifié à motivation raciste, conjointement et solidairement
- Mise en danger contrevenant à la législation sur les données personnelles
Dans les médias français, l’affaire se résume à un délire complotiste de Grecs d’extrême-droite.
Il suffit de lire la presse d’état.
Depuis une semaine, la Grèce est à nouveau en proie à de violents incendies, notamment dans les alentours d’Alexandroupolis, au nord-est du pays, près de la frontière avec la Turquie, où plusieurs corps ont été retrouvés, carbonisés par les flammes. C’est dans cette zone reculée, l’une des plus pauvres de Grèce, que nombre de migrants se retrouvent après avoir traversé la frontière, en quête d’un asile dans l’Union européenne. Cette présence d’exilés déchaîne chez certains habitants et internautes des réactions racistes, poussant certains à les accuser d’être à l’origine des incendies.
Exilés :
Les exilés :
Ce déchaînement s’est intensifié après qu’un groupe de 13 Pakistanais et Syriens ont été accusés dans une vidéo postée mardi dernier sur les réseaux sociaux, d’avoir été pris en flagrant délit alors qu’ils tentaient d’allumer un incendie près de la ville d’Alexandroupolis. Si ces derniers ont été accusés d’entrée illégale et de tentatives d’incendie criminel par un procureur, une source gouvernementale a cependant affirmé au quotidien grec Kathimerini que les éléments disponibles suggéraient plutôt que les migrants pouvaient être liés à un incendie accidentel.
C’est la même justice qui a interdit Aube Dorée sur ordre du congrès juif mondial ?
En fond de ces accusations, un ressentiment anti-migrants fort dans ce territoire, et certains habitants persuadés désormais que les exilés provoquent des incendies afin de nuire à la population ou de pouvoir pénétrer sur le sol grec plus facilement.
En réaction à ces accusations, des militants antiracistes s’organisent en Grèce. Ils étaient plusieurs milliers, vendredi 25 août, devant le Parlement, pour protester contre ces accusations sans fondement. « Si ce sont des réfugiés, il faut le prouver avant de les prendre comme bouc émissaire parce que c’est trop facile, dit l’un des manifestants, Babis. Derrière ces accusations, il y a des enjeux nationalistes. Dans les faits, c’est notre paresse concernant l’entretien qui fait qu’il y a des incendies, c’est nous qui mettons le feu dans le pays, nous et personne d’autre, personne d’autre. »
Plusieurs autres manifestations contre ce racisme rampant, qui prend de plus en plus d’ampleur, sont prévues dans les semaines qui viennent dans le pays.
Résumons le point de vue des journalistes français :
- des bougnoules clandestins sont surpris en train de déclencher des feux de forêts
- il faut se mobiliser contre le racisme
Vous avez compris que ces gens ne croient pas trois secondes à leur histoire de réchauffement climatique.
La seule chose qui les obsède, c’est que les bougnoules qui envahissent l’Europe restent intouchables.
C’est désormais un classique du Grand Monarque : les feux de forêts sont un phénomène exclusivement bougnoulique.
Quand vous entendez parler d’un feu de forêt, ne cherchez pas : le pyromane est un bougnoule.