Le Libre Panzer
Démocratie Participative
21 mai 2018
Le maire pro-migrants de Thessalonique, en Grèce, a eu quelques problèmes avec des patriotes grecs.
BFMTV :
Le maire de Thessalonique, la deuxième ville de Grèce, a été hospitalisé dimanche après avoir été agressé par de présumés extrémistes de droite lors d’un rassemblement.
Yiannis Boutaris, 75 ans, a dû être extrait sous escorte d’un rassemblement samedi à la mémoire du massacre de Grecs de la mer Noire en Turquie pendant et après la Première Guerre mondiale, qui a dégénéré.
« Ils me frappaient partout, coups de pieds, de poings, la totale », a-t-il expliqué dimanche à l’agence de presse nationale ANA. Il a déclaré avoir été victime d’une « agression méprisable » mais a assuré aller « bien ».
Le maire d’Athènes, Giorgos Kaminis, a décrit « une attaque fasciste » et une « menace directe contre la démocratie et la société ». Les services du Premier ministre Alexis Tsipras ont attribué l’incident à des « voyous d’extrême droite' ».
Des images montrent Yiannis Boutaris d’abord interpellé par des participants au rassemblement. Puis, alors qu’il commençait à partir, des gens lui ont lancé des objets et on le voit un moment tomber à terre. A la fin de l’agression, une poignée de gens essaient de briser les vitres de sa voiture alors qu’il quitte les lieux.
Figure controversée, non-conformiste, Yiannis Boutaris s’est souvent attiré les critiques d’extrémistes comme le parti néonazi Aube dorée. En huit ans à la tête de Thessalonique, il a notamment célébré le passé multiculturel de la ville, promu la création d’un musée de l’Holocauste « contre le racisme et la fascisme », ou encore commémoré le lieu de naissance de Kemal Atatürk, fondateur de la Turquie moderne.
Littéralement un communiste au service des juifs qui supervise l’invasion islamique de la ville.
Et il s’étonne des réactions du peuple.