Capitaine Harlock
Démocratie Participative
21 octobre 2017
L’offensive générale du système pour nous faire avaler de force les formes les plus avancées de la dégénérescence ne se dément pas. C’est désormais quotidien.
Après les pédales – normalisées avec le lancement de la lutte contre le Sida dans les années 90 – c’est au tour des travelos et autres transsexuels.
Inès Rau, aujourd’hui âgée de 26 ans, est originaire de banlieue parisienne.
Playboy avait déjà fait figurer des personnes transgenres dans ses pages. Mais Inès Rau est la première à apparaître en cahier centrale.
Cheveux au vent, regard de braise et sous-vêtements blancs: la nouvelle playmate de Playboy a été dévoilée via un post Instagram jeudi. Et si cette mannequin dénote, ce n’est pas seulement parce qu’elle est Française: c’est aussi parce qu’Inès Rau est la première mannequin transgenre à devenir playmate.
Un travelot en Une de Playboy.
Playboy, avant, c’était ça :
Maintenant, ce sont des hommes avec une paire de seins originaire des quartiers pourris d’Ile-de-France.
Standing on the right side of history. pic.twitter.com/i9ySJ4yBrL
— Playboy (@Playboy) 19 octobre 2017
Génial.
Pour la jeune femme aujourd’hui âgée de 26 ans, tout n’a pourtant pas toujours été aussi simple. Inès Rau a grandi en banlieue parisienne avec ses deux parents, à qui elle a longtemps caché sa véritable identité. A seize ans, comme elle le racontait dans Salut les Terriens, c’est donc en cachette qu’elle a commencé à prendre des hormones. Elle se les procurait sur des marchés parallèles, en empruntant la carte bancaire de sa mère.
« La jeune femme ».
C’est ce qui me fatigue le plus, la façon dont cette presse fait mine d’acheter cette arnaque pour nous enfoncer cette horreur dans la gueule.
La dégénérescence cosmopolite est un tout indivisible.
L’Occident retombe dans la sauvagerie la plus repoussante. Seule une réponse autoritaire peut juguler cette violente montée de l’anarchisme.