Gironde : théoriquement expulsé, le clandestin tunisien surine deux personnes au couteau de cuisine

Leutnant
Démocratie Participative
23 juillet 2020

Un moment d’échanges interculturels pour l’amitié entre les peuples.

La Nouvelle République :

À l’issue de sa garde à vue, levée dans la soirée du mercredi 22 juillet 2020, le trentenaire soupçonné d’avoir porté un coup de couteau à un autre homme et des coups de poing à un second, au matin du mardi 21 juillet 2020 dans un appartement du Cours de Bretagne à Saint-Maixent-l’École, a été escorté jusqu’au centre de rétention administrative de Bordeaux, en Gironde.

De nationalité tunisienne, cet homme, installé à Niort et âgé de 31 ans sur son titre de séjour, se trouvait en situation irrégulière et faisait l’objet, depuis plusieurs semaines, d’une obligation de quitter le territoire français assortie d’une assignation à résidence.

Initialement ouverte pour tentative de meurtre, l’enquête, confiée aux gendarmes saint-maixentais, a été requalifiée en violences volontaires aggravées, car commises avec une arme et en état d’ébriété. Sur décision du parquet de Niort, le suspect comparaîtra devant le tribunal correctionnel de cette même ville à une audience du début du printemps 2021.

Le mis en cause, déjà condamné par le passé après avoir perpétré des violences, aurait assuré avoir lui aussi été victime de coups dans le logement au matin du mardi 21 juillet 2020 : il s’agirait de l’appartement occupé par sa compagne, à qui il a rendu visite après avoir bu de l’alcool une bonne partie de la nuit précédente.

À son arrivée vers 7 h, une altercation avait éclaté, pour des motifs demeurant flous, avec les deux hommes également présents dans le logement, sachant qu’une autre femme était là : après être sorti, cassant les vitres de la voiture de sa compagne avec une pierre et dégradant un autre véhicule, des méfaits dont il répondra aussi, le trentenaire est revenu dans l’appartement.

C’est là qu’il se serait saisi d’un couteau de cuisine, poignardant dans le haut du dos l’une des deux victimes, qui en a été quitte pour une incapacité totale de travail de quatre jours : en garde à vue, le suspect aurait assuré avoir désarmé son contradicteur qui s’était emparé de la lame, en faisant alors usage pour se défendre.

Espérons que cet intellectuel musulman réfugié en France ne sera pas expulsé par la justice raciste pour une petite altercation.

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