Gendarmes et policiers se battent pour le portable de Palmade, cambriolage le lendemain des perquisitions

La rédaction
Démocratie Participative
14 février 2023

 

L’affaire Palmade devient encore plus opaque.

Il y a des gens qui ne veulent pas que l’on en sache plus sur ce qu’il se passait chez Pierre Palmade, l’homosexuel au réseau relationnel si étendu que virtuellement n’importe qui d’influent peut y être mêlé.

Le Parisien :

S’agissait-il d’une « opération nettoyage » ? Des paparazzis en quête de photos volées ? Ou un simple cambriolage d’opportunité, le locataire des lieux étant absent ? Un nouveau mystère enveloppe l’enquête sur le grave accident impliquant Pierre Palmade vendredi soir sur une route départementale de Seine-et-Marne. Selon nos informations, confirmées de source judiciaire, un cambriolage est survenu dans la nuit de ce lundi à mardi dans la maison de l’humoriste de 54 ans, hospitalisé en réanimation au Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne), à Cély-en-Bière (Seine-et-Marne).

Il s’agit de sa maison secondaire qui avait fait l’objet d’une perquisition dimanche par la police et la gendarmerie. Les enquêteurs recherchent toujours activement les deux passagers du véhicule de Pierre Palmade ayant pris la fuite après la collision. Ils tentent aussi d’éclaircir les circonstances de la fête qu’il organisait au moment du drame et, en particulier, la manière dont il se serait procuré de la cocaïne – drogue pour laquelle il a été testé positif au moment de l’accident.

Selon des sources proches de l’enquête, l’alarme de la maison de Pierre Palmade se serait déclenchée aux alentours d’1h30 du matin. Les gendarmes dépêchés sur place ont alors constaté qu’un studio qui jouxte le corps de ferme avait été visité par un ou plusieurs cambrioleurs. On ignore encore à ce stade si des objets ont été dérobés, l’humoriste n’ayant pas encore pu être entendu par les enquêteurs. Des soupçons de dissimulations de preuves étaient apparus ces derniers jours après la perquisition menée par la police et la gendarmerie dimanche. En effet, les enquêteurs n’avaient retrouvé aucune trace de drogue, hormis des résidus de cocaïne dans du matériel d’injection.

Et le samedi, une femme de ménage était intervenue au domicile et avait affirmé n’avoir rien jeté. Mais, à ce jour, aucun élément confirme la piste d’un éventuel nettoyage du domicile. Lors de leur visite, les enquêteurs avaient également découvert du poppers, une substance récréative et détournée par la communauté homosexuelle, ainsi que des objets sexuels de type BDSM. Ce qui accrédite la piste de soirées « chemsex », ces soirées au cours desquelles les participants ingèrent de grandes quantités de drogue pour améliorer les performances sexuelles, prenant un risque pour leur santé et celle d’autrui.

La première complication provient de la confrontation entre policiers et gendarmes.

Il y a eu deux perquisitions dimanche et les gendarmes ont mis la main sur le téléphone que les policiers recherchaient.

La Gendarmerie a le téléphone et sa conclusion quasi immédiate est qu’on ne peut rien en tirer.

Les policiers veulent ce même portable et doivent s’asseoir dessus.

Ce n’est pas vraiment la consommation de stupéfiants l’enjeu, mais l’identité du fournisseur de gigolos qui étaient pour certains probablement clandestins, voire mineurs.

Surtout, il y a la question des invités de Palmade, y compris ceux qui auraient fréquenté par le passé les lieux, dans des circonstances similaires, ou qui auraient fréquenté de près ou de loin les mêmes cercles d’éphèbes.

Avec un téléphone supposément inexploitable, le dossier est clos. Pas de contacts, pas de coups de téléphone, pas de SMS, rien. Les fadettes seront caviardées. Uniquement l’accident et les personnes à bord de la voiture.

Sur ce, un cambriolage a lieu le lendemain et la presse dit qu’on ne sait pas ce qui a disparu ou pas.

La question est de savoir si Palmade ne va pas connaître une brutale dégradation de son état général.

Sans parler d’un suicide.

Commentez l’article sur EELB.su