Gard : l’action de l’UPA « VOLQUES » suscite un séisme médiatique !

La rédaction
Démocratie Participative
04 décembre 2023

 

Les tractages des Unités de Propagande Autonomes (UPA) ne faiblissent pas et les réactions hystériques des médias du système non plus.

L’UPA « VOLQUES » a mené une audacieuse action à Quissac, commune du Gard de 3,300 habitants.

L’envahisseur maure est sous le choc. Les boomeuses macronistes aussi.

France Info :

Les habitants du village de Quissac, dans le Gard, ont découvert dans leurs boîtes aux lettres des tracts antisémites. Une enquête a été ouverte.

Cet habitant a gardé la capture d’écran du tract depuis saisie par la gendarmerie. Ils ont reçu les tracts il y a une semaine, mais les habitants de Quissac (Gard) n’arrivent toujours pas à réaliser. « Quand j’ai soulevé le courrier, j’ai regardé, j’ai eu un moment d’absence, me disant c’est une blague. J’ai du mal à me dire que je suis dans une ville où il y a des gens qui peuvent penser cela« , confie un habitant. Un village où il fait bon vivre.

Il fera encore bien meilleur vivre à Quissac quand tous les noirs auront repris le chemin de leur Afrique natale.

Rodney N’Kodia Manghey

Pourtant, dans la nuit du samedi 25 novembre au dimanche 26, une cinquantaine de maisons sont ciblées par cet appel à la haine antisémite et homophobe. Toute la semaine, la gendarmerie a patrouillé dans le lotissement, à la recherche de pièces à conviction.

ACAB, ça change pas.

À moins de 50 km de Quissac, la commune du Vigan (Gard) a été visée par ces mêmes tracts il y a deux semaines. Même chose à Rouen (Seine-Maritime) ou encore Belfort (Territoire de Belfort). Les auteurs sont toujours recherchés. Une enquête est en cours, elle a été confiée à la gendarmerie.

D’autres médias hurlent à la mort.

France 3 :

À Quissac, c’est le choc et la sidération après la découverte de tracts racistes, antisémites et homophobes dans les boîtes aux lettres, la semaine dernière. Une enquête a été ouverte mais les habitants de ce petit village cévenol de 3.200 habitants, d’habitude plutôt calme, n’en reviennent toujours pas d’avoir été ciblés par cet appel à la haine.

Cet habitant a gardé une capture d’écran du tract déposé, il y a une semaine, dans sa boîte aux lettres. Une preuve qui a depuis été saisie par les enquêteurs de la gendarmerie.

La Swastika sacrée frappe d’effroi l’ennemi

« Quand j’ai reçu le courrier, j’ai soulevé, regardé et là, j’ai eu un moment d’absence. J’ai dit c’est une blague. J’ai reposé le tract. Je suis rentré chez moi, j’ai attendu 24 heures et je me suis dit « je suis à Quissac ? ». J’ai du mal à penser que des gens d’ici puissent penser comme cela » explique Rodney N’Kodia Manghey, habitant de Quissac.

Dans le village en bordure du Vidourle, à 40km au nord-ouest de Nîmes, on trouve des maisons de campagne, des pavillons bourgeois distants les uns des autres et un centre-ville ancien avec des quartiers aisés comme Campredon ou la Devèze.

Un lieu de vie paisible où dans la nuit du 25 au 26 novembre, une cinquantaine d’habitations ont été ciblées par un appel anonyme à la haine antisémite et homophobe.

On y parle d’« hommes blancs » qui subissent « les médias juifs, les mensonges pour protéger les envahisseurs arabes et noirs qui violent, pillent et assassinent les Blancs innocents ». Enfin, il y a un appel à lire un document aux relents néonazis et à rejoindre les auteurs du tract « pour rétablir la domination de la race blanche en Europe », le tout encadré de croix gammées.

Tout à fait.

Toute la semaine, la gendarmerie a patrouillé dans le lotissement à la recherche de pièces à conviction, d’indices.

« Les gendarmes sont venus, ils m’ont dit, si vous en recevez un autre, surtout vous n’y touchez pas et vous nous appelez. Nous viendrons le chercher » dit une autre habitante.

Ça fait du zèle, ça fait du zèle.

À 50km à l’ouest, la sous-préfecture du Vigan. Cette ville du Gard de 4.000 habitants a été également visée par le même genre de tracts, il y a deux semaines. Ce fut aussi le cas à Rouen, Belfort ou Hébécourt.

Un racisme antijuifs, anti-gays voire anti immigration très en vogue dans la mouvance néonazie. Un marqueur aussi de l’ultra-droite et des groupes identitaires.

Une association pour la mémoire de la déportation dénonce l’émergence d’un réseau national qui cherche de nouvelles recrues, dans le Gard, et plus largement entre Languedoc-Roussillon et PACA.

« Il faut à la fois des sanctions et faire oeuvre de pédagogie dans notre pays car il semble que la mémoire s’éteigne. C’est pourquoi avec les associations de mémoire, nous allons dans les écoles pour éduquer notamment les jeunes. » (Jean-Paul Boré, président de l’Association des amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation).

Cet oiseau-là a été à l’école du crime, c’est un ancien cadre du Parti Communiste.

Je dois dire par ailleurs qu’il a un faciès sémitique.

Je suspecte qu’il s’agisse d’un juif.

D’autant plus que c’est un proche d’Isaac Bornstein, l’oncle d’Élisabeth Bornstein, dite « Borne », au point d’avoir été à Auschwitz ensemble. Bornstein était venu se planquer dans le Gard, durant la guerre.

C’est un vagabond de la politique gardoise, puisqu’il s’est présenté aux élections municipales à Nîmes, avant de se lancer aux élections législatives en 2017. On apprend à cette occasion que son père, un brigand rouge dont il a hérité de la syphilis idéologique, a eu le droit à un séjour à Buchenwald grâce à l’action libératrice de l’armée allemande en France.

En 2020, après que les écologistes de Nîmes l’ont recalé, il a réussi à se faire élire conseiller municipal dans l’Aveyron où ce boomer endurci a une résidence.

Quoi qu’il en soit, ses lancinantes vociférations sont louches.

Dans un autre journal, il exige que le régime républicain bascule dans la répression aveugle de tout ce qui peut ressembler à un rebelle goy.

Le Midi Libre :

La découverte de tracts racistes, antisémites et homophobes dans des boîtes aux lettres d’habitants de Quissac fin novembre pourrait bien entraîner une plainte de l’Association des amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation. Son président gardois Jean-Paul Boré a sollicité les responsables nationaux de son organisation pour envisager une suite judiciaire.

Mais il va également plus loin. Il a envoyé un courrier aux associations de mémoire du Gard dans lequel il demande d’échanger « afin de réaffirmer notre refus de ces actes, notre solidarité envers toutes les personnes visées et bien entendu la réaffirmation de notre combat commun pour le travail de mémoire. »

Jean-Paul Boré confie qu’il a été incrédule lorsqu’il a pris connaissance de ces tracts néonazis : « C’est tellement gros ! Dans notre pays, il y a une montée d’actes antisémites, des idées extrémistes avec même des défilés de fachos à Romans-sur-Isère. Cette situation me rappelle les années 30 en Allemagne où les Juifs étaient jugés comme les responsables de tous les maux. »

Jean-Paul Boré ne cache pas son inquiétude, lui, qui œuvre depuis des années, avec d’autres bénévoles, pour collecter des documents sur les Gardois et Gardoises déportés dans les camps de concentration : « Avec le conflit israélo-palestinien, tout est religieux, les gens mélangent tout ! Il faut qu’il y ait de la pédagogie avec de nouveaux moyens. Le concours de la Résistance à destination des scolaires doit perdurer. On ne peut pas faire que des commémorations. Le bras séculier de la République doit s’exercer. »

Jean-Paul Boré compte bien lutter avec d’autres associations contre toutes les formes d’extrémisme qui s’expriment dans le Gard.

Comme vous le voyez une nouvelle fois, ces tractages sont très efficaces pour créer une nouvelle réalité. C’est ce que disent tous ces gens hostiles à la cause blanche : d’abord, ils n’y croient pas, ensuite l’angoisse les étreint, enfin la suspicion s’installe.

« Qui est raciste ? Lui, lui ou lui ? ».

Le bruit de fond quotidien fait le reste.

Plus que jamais, le climat est favorable à un message direct, sans concession, qui ne s’embarrasse pas de nuances. Nous ne nous présentons à aucune élection, paraître « modéré » n’est pas un enjeu stratégique. Notre action est psychologique.

La répétition de ces actions habituent l’opinion à la résistance raciale explicite des Blancs. Ensuite, dans les consciences, le message infuse, mois après mois.

Saluons cette formidable action de l’UPA « VOLQUES » !

Le respect des règles de tractage est essentiel et espacer dans le temps et l’espace les actions une précaution très importante.

  • Agissez seul ou en binôme, jamais plus
  • Ne vous coordonnez avec aucun autre groupe
  • Organisation des actions uniquement de visu, aucun message par le net (email) ou smartphone (Telegram, Whatsapp, etc.), même en langage « codé »
  • Ne parlez jamais de vos actions à qui que ce soit
  • Photocopiez vos tracts (noir et blanc) dans des magasins de bureautique, supermarchés locaux (payez en cash), pas d’imprimante personnelle
  • Ne photocopiez pas dans le même magasin, changez systématiquement et jamais dans votre commune
  • Portez toujours un masque et une capuche lorsque vous imprimez
  • Ne garez pas votre voiture sur le parking du lieu où vous photocopiez (vidéosurveillance)
  • Un tract en format A4 plié en deux ou deux tracts en format A5 (à masicoter)
  • Quelques centaines de tracts suffisent par action
  • Ne conservez aucun stock de tracts chez vous ou ailleurs, tout doit être distribué ou le surplus détruit (pas à la poubelle, par le feu)
  • Durée de l’action : une à deux heure(s)
  • De nuit (idéalement, de 01h00 à 03h00 du matin)
  • Jamais dans votre commune, idéalement pas dans votre communauté de communes
  • Les flics opèrent hiérarchiquement selon le schéma départemental, pour leur rendre plus difficile la tâche n’hésitez pas à opérer en dehors de votre département
  • Pas en centre-ville (vidéosurveillance)
  • Garez votre voiture dans une zone sans éclairage, idéalement à l’écart
  • Portez obligatoirement un masque sanitaire et une capuche/casquette
  • Laissez impérativement votre téléphone chez vous
  • Pas d’utilisation de votre carte de crédit de votre départ jusqu’à votre retour
  • Ne manipulez jamais les feuilles A4 et les tracts à mains nues, uniquement avec des gants (type gants jetables en plastique)
  • Boîtez, scotchez sur des supports ou laissez les tracts au sol dans des endroits fréquentés (de jour)
  • Ne tractez pas intensivement, espacez vos actions dans le temps et l’espace

Ces précautions réduisent grandement les contre-mesures de la police du régime.

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