Leutnant
Démocratie Participative
05 février 2020
Ninon était amoureuse d’Abdessadek.
L’accusé n’avait que 23 ans au moment des faits. Abdessadek Boumajane, montilien d’origine, encourt la perpétuité pour avoir tué Ninon sa petite amie depuis six ans. Ninon était en fac de droit, Abdessadek ne travaillait pas. Bac pro de menuiserie en poche, il était un grand consommateur de drogue et en revendait aussi.
« Montilien d’origine ».
Les parents et les amies de la victime l’affirment tous. Depuis quelques mois Ninon n’est plus aussi joyeuse qu’avant. Elle semble même parfois craintive en présence de son petit ami. Mais elle se dit toujours très amoureuse quand elle est questionnée. Lorsqu’elle arrive avec un bleu à la tempe elle assure que c’est le chiot d’Abdessadek qui lui a fait cela. Personne n’est dupe d’autant que le couple se dispute régulièrement. Il est jaloux.
Le samedi 19 novembre au soir vers 23 h, il veut vérifier les messages qu’elle reçoit sur son téléphone. Elle refuse, il la frappe. Ninon crie » arrête, arrête ! » Une voisine alerte la police en entendant ces cris. Mais lorsqu’ils arrivent, les agents n’entendent plus un bruit et personne n’ouvre la porte de l’appartement. Mais vers 4 heures du matin un appel anonyme aux pompiers signale une femme gravement blessée dans un appartement.
Celui qui téléphone, c’est Abdessadek. Il ouvre la porte de l’immeuble aux pompiers puis quitte le bâtiment avec son chien. Ninon vient de mourir. Rouée de coups sur tout le corps et le crâne. Il y a du sang dans toutes les pièces de l’appartement : chambre, salle de bain, salon. La jeune femme a été frappée avec un manche à balai en métal, un tuyau d’aspirateur et sans doute un couteau. La scène d’ultra violence a sans doute duré des heures et Ninon a subit une longue agonie assure le médecin légiste. Abdessadek est arrêté le dimanche en fin de matinée dans les rues de Nîmes. Il reconnait avoir frappé Ninon mais a toujours assuré qu’il ne voulait pas la tuer. Son procès doit durer jusqu’à vendredi.
Quand on couche avec des maghrébins, il faut assumer.