La rédaction
Démocratie Participative
31 janvier 2024
Derrière les « normes » et « directives » imposées par le gouvernement français et l’UE aux agriculteurs se cache un vaste plan de collectivisation de l’économie sur la longue durée.
Le Point :
Emmanuel Ferrand n’en croit pas ses yeux. Cet agriculteur, maire de Saint-Pourçain-sur-Sioule (Allier) et membre du Comité national de l’eau (CNE), doit relire plusieurs fois le document reçu du ministère de la Transition écologique qui tente de prévoir l’évolution de la consommation d’eau en France et invite les membres du CNE à travailler sur un scénario de ses usages en 2050 à partir d’hypothèses résolument décroissantes.
En pleine grogne des agriculteurs, les chiffres avancés comme base de travail donnent le tournis au maire : en 2050, la consommation de viande est divisée par deux. Le maïs ? 40 % de cultures en moins. La vigne ? Moins 20 %, comme pour la betterave et la pomme de terre. Partant de ces hypothèses, les besoins d’irrigation sont revus de 15 % à la baisse, malgré l’augmentation prévisible des périodes de sécheresse.
Le document table sur « une baisse générale de l’activité industrielle ». Avec une diminution de 85 % de la construction neuve. Ou encore de 30 % de l’industrie pharmaceutique grâce à l’hypothétique développement de la marche et du vélo et à une alimentation moins carnée ( !). Quant au nucléaire, il est quasiment rayé de la carte, avec 80 % de production en moins.
Intitulé « Étude prospective des besoins en eau », le document porte l’en-tête de France Stratégie, institution autonome placée auprès du Premier ministre et chargée d’« éclairer les choix collectifs sur les enjeux sociaux, économiques et environnementaux ». Ses prévisions s’appuient sur l’étude Transitions 2050 de l’Ademe. Parmi les quatre scénarios qui mènent à la neutralité carbone, le choix s’est porté sur l’un des deux décroissants, qui aboutit à « une réduction de la consommation en eau ». Au détriment de certaines productions agricoles. Les scénarios reposent pourtant sur des bases fragiles, l’Ademe reconnaissant que ses « indicateurs de la dépendance à l’eau [sont] une première approche qu’il conviendrait d’affiner ».
Ce n’est pas une erreur. Nous avons face à nous des doctrinaires qui planifient le basculement dans une économie planifiée et rationnée.
🔴 𝐀 𝐬𝐮𝐢𝐯𝐫𝐞
▶️ D’ici 2050, il faudra baisser de 30% la consommation des produits d’origine animale, un message qui passe mal. Pourquoi ? Corinne Le Quéré @clequere, pdte du Haut Conseil pour le Climat @hc_climat, est l’invitée d’ @IPositifs à 14h45 avec @SylviaAmicone pic.twitter.com/luahx54Vs2
— LCI (@LCI) January 27, 2024
Dans ce « Haut Conseil pour le Climat », on trouve Jancovici, le prophète de l’Apocalypse, du moins pour l’Hexagone.
Qui peut bien comploter dans l’ombre pour imposer la baisse radicale de la consommation de viande, et du reste ?
Macron applique les directives de ces organismes internationaux que sont Davos, l’UE, le FMI. Ces superstructures justifient le basculement dans l’économie planifiée et collectivisée par cette histoire aberrante de réchauffement climatique d’origine humaine que la réduction de CO2 réduirait.
C’est absurde, mais la plèbe ne pose pas de questions. Il suffit de marteler comme une évidence cette aberration tous les jours pour qu’elle devienne une réalité.
Ce n’est donc pas de l’incompétence, c’est une euthanasie méthodique pour éradiquer des pans entiers de l’agriculture actuelle, et Macron se charge de l’appliquer.
Les agriculteurs ne le savent pas, mais ils se battent contre le Great Reset de Schwab.
Schwab est un authentique marxiste. Il a même un buste de Lénine dans son bureau.
Schwab est devenu un marxiste au contact d’un évêque brésilien, Dom Helder Camara.
Dom Helder Camara
Ce dernier était situé en dehors de l’orthodoxie catholique. Sa doctrine était une forme de marxisme révolutionnaire enrobé d’un vernis catholique. Ainsi occupe-t-il la fonction d’assistant général de l’Action Catholique du Brésil dont la branche de jeunesse, la JUC, soutient sous sa supervision les castristes cubains. En 1963, il soutient une faction de la JUC qui se déclare ouvertement socialiste et favorable à la collectivisation des moyens de production.
Durant le Concile Vatican 2, Camara joue un rôle de premier plan dans la transformation de l’Église Catholique en véritable véhicule du judéo-marxisme et s’oppose férocement aux traditionnalistes. Trois semaines avant la fin du concile, en 1965, il réunit des dizaines d’évêques dans les catacombes de Rome où ils signent ensemble un pacte, devenu le Pacte des Catacombes, par lequel ils jurent de faire de l’Église une organisation dédiée à la révolution marxiste mondiale.
Le produit final de ce pacte, tout le monde le connaît : c’est Bergoglio.
Par prudence jésuitique élémentaire, Bergoglio ne se revendique jamais du marxisme, mais ses messages sont clairs.
Le DIALOP est un projet de dialogue entre socialistes/marxistes, communistes et chrétiens, visant à formuler une éthique sociale commune, qui puisse être proposée comme un nouveau récit pour une Europe en quête d’identité, avec à sa base une écologie intégrale entre la Doctrine sociale de l’Église et la critique sociale marxiste. L’initiative est née en 2014 après une rencontre entre François lui-même, Alexis Tsipras, alors président du parti Syriza, puis premier ministre grec depuis 2015, Walter Baier, président du Parti de la gauche européenne et Franz Kronreif du mouvement des Focolari (tous deux étaient présents à l’audience d’aujourd’hui).
Il sied de noter, par ailleurs, qu’au cours de l’audience avec le Pape François, la délégation a voulu présenter au Souverain pontife, les résultats du travail de ces dix dernières années, réalisé également avec le soutien du dicastère pour la Culture et l’éducation catholique. Au-delà des limites religieuses et idéologiques, explique l’association dans une note, «les chrétiens et les marxistes, ainsi que les personnes de bonne volonté, se reconnaissent aujourd’hui unis dans l’engagement pour la fin des conflits armés dans le monde et la sécurité des droits humains les plus fondamentaux, afin de garantir l’équilibre social et la paix à l’humanité».
Rien de très nouveau cependant. Alors que le catholicisme s’effondre, il revient à sa nature pré-impériale, lorsqu’il était la première internationale juive occupée à semer des ferments de révolution dans tout le monde romain.
D’où, justement, ce pacte formulé dans les Catacombes, quand Rome tenait fermement ces révolutionnaires juifs en laisse.
Cette chapelle chrétienne de la Villa Torlonia, dans les catacombes de Rome, dispose d’une iconographie hébraïque, conformément à la nature sémitique du christianisme révolutionnaire. En fait de chapelle, il s’agit de cellules révolutionnaires clandestines qui jurent de détruire l’ordre politique et social aryen que représente l’empereur.
Ces gens s’unissent derrière la barrière a priori bienveillante de « l’écologie », bien moins effrayante que la dictature du prolétariat et la collectivisation léniniste.
Mais derrière, c’est bien le même virus sémitique de la bolchevisation qui est en mouvement. Si rien ne l’arrête, elle détruira la culture aryenne.
Les hiérarques occidentaux savent que leur système s’effondre intérieurement sous le poids de son endettement chronique, et extérieurement sous la pression des concurrents mondiaux.
La Chine a déjà emporté la moitié du monde dans son cycle de formation du capital et elle ne mettra pas longtemps à imposer sa philosophie à ses états-clients, foncièrement incompatible avec le sémitisme.
Pour empêcher que deux siècles de démocratie et de marxisme ne soient emportés par l’écroulement des dettes souveraines, les idéologues de Davos ont conçu le fameux « Great Reset ». Au terme de cet atterrissage – théorique – en douceur, doit être mise en place la réduction progressive de la production, et avec elle du niveau de vie, rendue inévitable par la crise de l’endettement public.
Pour rester au pouvoir face aux inévitables troubles qu’une telle réduction entraînera, le système veut se maintenir autoritairement au pouvoir grâce à une économie planifiée qu’il justifie par une « crise climatique » d’origine humaine imaginaire. Le covidisme procédait de cette gestion des masses par « l’urgence de crise ».
Dans le champ de l’agriculture, tout est donc fait pour devancer la crise en organisant en amont cette réduction de production. Cette réduction est obtenue par une accumulation de normes conçues pour être inapplicables par un nombre croissant de paysans français. Ceux-ci connaissent le sort des koulaks russes, mais par des moyens non-létaux et progressif.
À ce jour, il n’existe aucune opposition cohérente, idéologique et politique, contre ce projet. Les partis de la droite institutionnelle, singulièrement le RN, redoutent l’excommunication s’ils contestent la réalité du pseudo « réchauffement climatique », nouveau concept de la terreur rouge qui a supplanté celui de la société sans classes, du moins au plan opérationnel.
Comme jadis le socialisme marxiste était réputé « scientifique », toute opposition au système et à ses thèses est réduite à une attitude anti-scientifique, « complotiste ».
Le réchauffisme est le ciment d’une nouvelle internationale socialiste composée d’états, de l’ONU, d’une nuée de multinationales, d’associations de propagande, d’activistes, de médias.
Les paysans européens, a fortiori français, se retrouvent sans partis politiques ou presque pour opérer une critique fondamentale du système et dénoncer l’imposture climatique. Ils ne reçoivent que des soutiens partiels, sans perspective d’ensemble pour les inscrire dans une action anti-système.
Les nationalistes doivent faire ce travail critique plutôt que de se laisser entraîner par des histrions en mal de conformisme vers l’écolo-mondialisme.
Il n’y aura pas de cataclysme climatique, le seul cataclysme qui menace est la chute du système et les mesures extrêmes qu’il est prêt à prendre pour se maintenir : collectivisation intérieure, guerre à l’extérieure.
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