François Bayrou remet le passeport sanitaire à l’ordre du jour, « c’est le sens naturel des choses ! »

Captain Harlock
Démocratie Participative
28 Décembre 2020

 

Goyim, le passeport sanitaire annoncé avant-hier qui a été annulé hier est finalement relancé aujourd’hui !

BFMTV :

François Bayrou, président du MoDem et Haut-commissaire au Plan, s’est dit favorable dimanche à l’idée d’un passeport sanitaire, qui conditionnerait l’accès de certains lieux à la vaccination contre le Covid-19.

Face au tollé suscité par un projet de loi sur les urgences sanitaires instituant la possibilité de voir conditionnés certains déplacements à la vaccination, le gouvernement a reporté de « plusieurs mois » le dépôt du texte devant le parlement.

Interrogé sur LCI sur le sujet, il a estimé « qu’on peut tout à fait imaginer ça, que d’une certaine manière le fait d’être soumis à la vaccination ouvre des portes qui jusqu’alors étaient fermées ».

La « vaccination va vous ouvrir des portes » sonne mieux que « le refus d’être vacciné entraînera votre enfermement ».

C’est « le sens naturel des choses », a-t-il estimé, en défendant « tous les efforts qui peuvent être faits » pour « retrouver la vie la plus normale possible », à partir du moment qu' »aura été vérifié que, un, le vaccin est efficace, deux, qu’il est sans danger ». « Pour aller dans ce sens-là aujourd’hui, nous n’avons que l’espoir du vaccin », a-t-il souligné, au premier jour de la campagne de vaccination en France et en Europe.

Quant aux nombreux Français sceptiques face au vaccin, François Bayrou a estimé qu' »une fois qu’on aura vérifié » qu’il est « sans risque » – ce qui « se fera en quelques jours ou quelques semaines » – « alors la demande de vaccins va beaucoup augmenter et on va atteindre des chiffres massifs qui permettront de vaincre l’épidémie ».

Si le gouvernement a démenti toute velléité de créer un « Etat sanitaire », le Rassemblement national et la droite ont vu ces derniers jours dans le projet de loi le risque d’une possible restriction à la liberté de déplacement.

Dans son article 3131?9, au 6e paragraphe, le texte prévoit que « le Premier ministre peut, le cas échéant (…) subordonner les déplacements des personnes, leur accès aux moyens de transports ou à certains lieux, ainsi que l’exercice de certaines activités à la présentation des résultats d’un test de dépistage établissant que la personne n’est pas affectée ou contaminée, au suivi d’un traitement préventif, y compris à l’administration d’un vaccin, ou d’un traitement curatif ».

Bayrou est depuis le début dans les petits papiers de Macron. Pour le remercier de sa servilité, il vient de le nommer à la tête d’un machin crypto-soviétique aussi inutile que ruineux, le « Commissariat au Plan ».

Bayrou sert de poisson pilote à Macron et s’il remet le couvert avec le passeport sanitaire, c’est parce que la violente réaction de l’opinion suite à l’annonce de ce projet a fortement déplu au plus haut niveau. Il est clair que ce projet est plus que jamais à l’ordre du jour.

Christophe Barbier, qui l’a annoncé en premier il y a un moment déjà, vend partout le programme.

Quand Barbier parle de ce genre de choses, vous pouvez vous dire que la décision a déjà été amplement discutée dans les dîners mondains de l’élite.

Ces gens multiplient les ballons d’essai avant de passer en force.

La stratégie du système consiste à vacciner un maximum de personnes puis, une fois fait, à créer deux catégories de gens : les individus volontairement domestiqués et les rebelles. Le système pense pouvoir réduire les rebelles à la marginalité en les diabolisant auprès des zombies vaccinés, à exciter leur haine contre ceux qui refusent de se soumettre en les dépeignant comme des gens dangereux et irrationnels.

Typiquement, des « complotistes ».

C’est à ce moment-là que le passeport pour goyim sera mis en place, une fois le nombre de vaccinés suffisamment important pour les organiser contre les non-vaccinés.

L’objectif est d’établir un véritable passeport intérieur sur le modèle soviétique. Ce passeport était l’outil de choix de la police politique rouge pour contrôler les mouvements de population et procéder à des purges et des déportations.

Les campagnes de terreur orchestrées par Staline ont d’abord nécessité un tel système de contrôle.

Cairn :

De fait, le système de passeport se présente avant tout comme la mise en œuvre de moyens renforcés pour contrôler l’ordre public. Le jour même où le Politburo décide d’entériner les projets de décret proclamant l’introduction du passeport et d’un enregistrement obligatoire du lieu de résidence, et celui de règlement proposé par la commission d’Enukidze, il annonce la création d’une Direction Générale de la Milice auprès de l’OGPU, la police politique. Cette direction a pour mission de mener l’introduction du passeport, d’organiser le système de la propiska et de contrôler au niveau central la bonne organisation de ces nouvelles mesures.

La réorganisation de la milice sur une base fédérale, ainsi que la nouvelle mission qui lui était conférée, allaient dans le sens de son renforcement, réclamé par l’OGPU. Dans un rapport de septembre 1932, Iagoda, alors vice-président de l’OGPU, avait alerté le Sovnarkom sur une situation qu’il jugeait alarmante.

Le renforcement de la milice, en priorité dans les zones passeportisées et plus encore dans les localités à régime spécial, passa donc par une augmentation des effectifs, mais aussi une amélioration de la rémunération et du statut du milicien.

Un travail routinier de contrôle des passeports semble avoir été l’obsession des autorités centrales au milieu des années 1930, plutôt que des actions ponctuelles, source de désordre et d’excès.

Cette routine impliquait une bonne connaissance locale, un quadrillage efficace de l’espace urbain. Pour autant, le recours à des campagnes contre certains groupes de la population urbaine se poursuivit et se renforça, notamment à partir de 1935 contre les enfants et adolescents vagabonds, ou dans la « lutte contre la spéculation », qui revenait à mener des rafles pour dégonfler les files gigantesques devant les magasins ou sur les marchés.

Les travaux en cours sur l’Ukraine pourraient davantage revenir sur une chronologie actuelle qui fait partir la définition de l’ennemi par le pouvoir en termes au moins partiellement ethniques à partir du milieu des années 1930. Rappelons que certains épisodes apparemment les plus marqués par l’instrumentalisation d’une « lutte des classes » que furent la collectivisation forcée et la dékoulakisation, avaient pris une forte coloration ethnique dans les régions périphériques de l’Union, notamment en Ukraine et en Biélorussie où la déportation des koulaks semblent avoir pris l’allure d’une campagne anti-polonaise. De même, les zones frontalières font l’objet de purges à la fin des années 1920, mais en utilisant les termes de la lutte des classes, puisqu’il s’agissait de vider ces territoires des « éléments socialement dangereux », en les remplaçant par des migrants volontaires, de préférence des soldats de l’Armée Rouge démobilisés.

Si le système a besoin d’un tel passeport, c’est pour pouvoir contrôler activement les zones de peuplement, le cas échéant en interdisant, pour des motifs arbitraires, tel ou tel individu, telle ou telle catégorie « d’ennemis » de se mouvoir ou de résider quelque part. Mais aussi, d’imposer dans un second temps des politiques de repeuplement autoritaire grâce à des migrants du tiers-monde.

C’est la systématisation d’un processus qui était mené jusqu’à présent de manière désordonnée par différents ministères. Une restructuration complète de la structure démographique, sociale et politique de la France.

Parmi les objectifs non avoués, celui d’empêcher ou de réduire le « white flight », c’est-à-dire d’interdire aux classes moyennes blanches de « voter avec leurs pieds » en fuyant le paradis multiculturel mis en place par l’Etat-Parti.

Les gens ont intérêt à se réveiller très vite car, à ce rythme, ils vont se réveiller en 2022 dans un régime communiste dur.

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