Captain Harlock
Démocratie Participative
21 novembre 2020
Le système s’attend à des troubles sociaux majeurs causés par la grande dépression programmée dans le cadre du « Great Reset » (« Grand Redémarrage »).
Sur la base de ce qui s’est passé il y a deux ans avec les Gilets Jaunes, le gouvernement a fait voter l’immunité totale pour la police en s’assurant qu’il soit désormais impossible de les filmer lors des manifestations.
Le geste d’apaisement du gouvernement sera-t-il suffisant pour éteindre la polémique ? Dans un climat tendu, l’Assemblée nationale a voté ce vendredi la mesure la plus controversée de la proposition de loi « sécurité globale » pénalisant la diffusion malveillante de l’image des forces de l’ordre, avec des garanties du gouvernement sur le « droit d’informer ».
« L’équilibre est réaffirmé entre la liberté d’informer et la protection des forces de l’ordre », a affirmé le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, lors d’un débat houleux. Face à la fronde des défenseurs des libertés publiques et des sociétés de journalistes, le gouvernement a précisé l’article litigieux qui pénalise d’un an de prison et 45.000 euros d’amende la diffusion de « l’image du visage ou tout autre élément d’identification » des forces de l’ordre en intervention quand elle porte « atteinte » à leur « intégrité physique ou psychique ».
L’amendement gouvernemental réécrivant l’article, adopté par 146 voix contre 24, indique que la mesure ne peut porter « préjudice au droit d’informer », et souligne que l’intention malveillante contre les forces de l’ordre doit être « manifeste ». Mais c’est peu de dire qu’il n’a pas suffi à désamorcer les craintes des opposants dans l’hémicycle, de l’opposition de gauche à certains élus du MoDem, pourtant alliés de la majorité.
L’insoumis Ugo Bernalicis a ainsi fustigé « une entreprise de dissuasion massive d’aller manifester et d’aller filmer ce qu’il se passe en manifestation. C’est une nouvelle forme d’entrave de manifester et d’informer ». Au MoDem, Nicolas Turquois s’est dit « mal à l’aise » devant cet « article 24 » et les difficultés « d’interprétation » de l’atteinte à « l’intégrité psychique ». Comme la gauche, des élus du groupe centriste avaient d’ailleurs proposé de supprimer l’article.
A l’inverse, le patron des députés LREM et ex-ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a jugé que la « proposition du gouvernement nous permet d’y voir clair » et de « rassurer », après des « procès d’intention ». « Si la liberté de la presse peut être attaquée, les policiers et les gendarmes peuvent l’être également », a souligné Gérald Darmanin, après avoir soufflé le chaud et le froid sur cette disposition, suggérant parfois de la durcir.
Devant les députés, il a d’ailleurs reconnu s’être « posé la question en tant que ministre de l’Intérieur » du « floutage » des visages des policiers, une mesure hautement inflammable, qui ne fait pas partie de la proposition de loi, mais que réclament des élus de droite et les syndicats de policiers.
Apathie a pour une fois fait une analyse qui n’est pas totalement obscène.
PARTIS PRIS
📌 #PartiPris #Politique de @jmaphatie
📢 : « Darmanin, jeu dangereux »#24hPujadas #LCI #La26 pic.twitter.com/51HgDQT1Rr— 24h Pujadas (@24hPujadas) November 19, 2020
Apathie est un Boomer gauchiste, il ne peut donc pas s’empêcher de voir dans le coup de force de LREM la main de la droite autoritaire, pour ne pas dire de l’extrême-droite. « Bonapartiste » dit-il. Il a 150 ans de retard sur ce qui se passe, ce qui est à peu près la moyenne pour n’importe quel gauchiste.
Ce n’est pas la droite qui est à la manœuvre, c’est le Forum Economique Mondial de Davos, la plateforme du socialisme occidental à laquelle appartiennent des gens comme l’idéologue néo-marxiste Thomas Piketty ou le milliardaire juif George Soros. Ces gens savent que la destruction programmée de l’économie réelle en vue de la mise en place du communisme 2.0 entraînera de violentes réactions populaires. Ils planifient la riposte.
Darmanin a par ailleurs confirmé que si des journalistes veulent couvrir des manifestations, ils devront le faire sous la supervision du gouvernement via les préfets, bras armé du ministère de l’Intérieur.
L’objectif ? Que chacun puisse faire son travail dans les meilleures conditions possibles. Cela vaut particulièrement en fin de manifestation. Quoi de plus normal ? 2/2
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) November 18, 2020
Le journalisme d’état s’assume de plus en plus.
Si des journalistes étaient tentés de refuser, ils seront alignés comme des Gilets Jaunes.
Sitôt la mesure annoncée, une manifestation d’opposants à la loi a été violemment réprimée près de l’Assemblée Nationale tandis que les flics interdisaient aux manifestants de les filmer.
Mardi devant l’Assemblée, une manifestation pour protester contre la #LoiSécuritéGlobale. Son article 24 dissuadera voire empêchera les journalistes de filmer la police. La loi n’est encore pas votée, mais la police semble déjà l’appliquer. Démonstration par @valentineoberti. pic.twitter.com/wxsvLIVsWZ
— À l’air libre – Mediapart 🔴 (@_alairlibre) November 18, 2020
Inutile de dire que la vieille femme à chat Marine Le Pen a mis un point d’honneur à soutenir le régime dans ses projets de répression. Essentiellement parce que le RN capitalise sur l’électorat policier ainsi que sur celui des DOMTOM.
Tirez-en les conclusions que vous voudrez.
Heureusement pour #Darmanin, Marine Le Pen et le Rassemblement national sont là pour défendre l’#article24. https://t.co/ZMuNu2NNn6
— Manuel Bompard (@mbompard) November 20, 2020
Quand les flics iront tabasser les derniers catholiques qui s’opposent à l’athéisme d’état de l’URSS 2.0 sans pouvoir filmer ce qu’il se passe, ils pourront remercier Marine Le Pen de les avoir aidé.
🔴Prières devant les églises : #Darmanin menace “d’envoyer les policiers » verbaliser les fidèles ⤵️https://t.co/dHB3y5W8U2
— Valeurs actuelles ن (@Valeurs) November 14, 2020
D’ici quelques temps, tous les flics seront dotés de cagoules.
Dans le même ordre d’idée, le gros Moretti veut désormais limiter la loi de 1881 aux seuls journalistes dotés d’une carte de presse. C’est-à-dire aux journalistes d’état. Les Français seront quant à eux traînés devant les tribunaux en 24 heures lorsque les organisations terroristes juives ou les procureurs du régime estimeront qu’une opinion formulée sur internet est idéologiquement déviante.
Comme de juste, l’excuse du terrorisme – quand ce n’est pas la pédophilie – est le principal argument de vente.
«Trop de personnes qui n’ont rien à voir avec la presse viennent profiter du bouclier de la loi de 1881»
➡ Le gouvernement, qui veut créer un nouveau délit de mise en danger de la vie d’autrui après l’assassinat de Samuel Paty, explique ses intentions https://t.co/LfW107wY8f pic.twitter.com/lAhsTP0fze— Le Parisien (@le_Parisien) November 19, 2020
Là aussi, la gauche radicale commence à comprendre ce qui se passe.
Une députée @enmarchefr parle des « journalistes qui donnent de la vraie information ».
La. Vraie. Information.
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— Caroline De Haas (@carolinedehaas) November 19, 2020
Peu importe que les gauchistes français y voient la main du fascisme alors qu’il s’agit de celle du néo-marxisme techno-autoritaire de Davos qu’est le globalisme. Ce qui compte, c’est que l’opposition au Great Reset se forme.
La surveillance totale de la population, comme en RDA, est au coeur de ce Great Reset. Comme en RDA, les gauchistes « idéalistes » seront traités comme des anarchistes et seront réprimés au même titre que l’opposition nationaliste. Pour l’Etat-Parti, c’est du pareil au même : un opposant doit cesser de s’opposer, peu importe la philosophie qui le motive.
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