Leutnant
Démocratie Participative
11 août 2018
Des rabzas ont fait une descente à Bayonne pour éclater des Basques.
Un groupe de jeunes rugbymen toulousains a été violemment agressé lors des fêtes de Bayonne par une bande de la région parisienne qui a blessé grièvement deux d’entre eux, a appris aujourd’hui l’AFP auprès de l’avocate des deux victimes, Me Nathalie Reynaud.
Lors de cette agression qui s’est déroulée à la clôture des fêtes, dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 juillet, « il y a eu sept victimes dont deux de mes clients blessés très sérieusement« , a précisé Me Reynaud à l’AFP, confirmant une information de France Bleu Pays Basque.
Vers 01H00 du matin, sur une place éclairée et fréquentée au centre de la ville, un groupe d’amis toulousains, tout juste ou pas encore majeurs, se retrouvaient pour fêter leur baccalauréat, certains, dotés d’une carrure impressionnante, car pratiquant le rugby à haut niveau.
Selon l’avocate, l’un d’entre eux a été pris à partie par un groupe de la banlieue parisienne. Une rixe a éclaté, une première fois interrompue avant de reprendre sous la forme d’une bagarre d’une grande violence. « L’un de mes clients a reçu des coups de couteau dans le dos et l’autre a eu la joue ouverte par un tesson de bouteilles. Ils en ont eu pour 15 et 21 jours d’ITT », a souligné Me Reynaud.
Facilement reconnaissables, car seuls à ne pas porter la tenue traditionnelle rouge et blanche, cinq des agresseurs ont été interpellés, certains étant déjà pourvus d’un casier judiciaire. Deux fois reporté pour des questions de procédure, leur procès doit se tenir le 30 août à Bayonne. Deux sont en détention provisoire et trois ont été placés sous contrôle judiciaire. « Mes clients sont très choqués, leurs parents se posent des questions sur la sécurité aux Fêtes de Bayonne », a fait valoir Me Reynaud.
Les Fêtes de Bayonne, festival géant mêlant folklore, musique, gastronomie, corrida, attire chaque année environ un million de « festayres » (fêtards en gascon). Elles se sont tenues cette années du 25 au 29 juillet.
Il n’est même pas sûr que les intéressés aient tiré de conclusions à caractère racial de leurs mésaventures.
En tout cas, leurs parents non.