Via Breiz Atao
Démocratie Participative
02 mars 2017
Règle numéro un de la psychologie afro-musulmane : se poser en victime lorsque l’on est l’agresseur
Un frère d’Adama Traoré, mort accidentellement lors de son interpellation par les gendarmes à Beaumont-sur-Oise l’été dernier, a été placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête sur des tirs contre la police lors des émeutes raciales ayant suivi les faits. Il s’agit de Bagui Traoré, la tête du réseau criminel familial.
Europe 1 (source) :
Un frère d’Adama Traoré a été placé en garde à vue mardi dans le cadre d’une enquête sur des tirs contre les forces de l’ordre en juillet à Beaumont-sur-Oise, dans le Val-d’Oise, lors des violences ayant suivi la mort du jeune homme, a indiqué le parquet de Pontoise. Plusieurs membres de la famille Traoré devaient aussi être entendus comme témoins mardi dans le cadre de cette procédure, a précisé le parquet.
Bagui Traoré avait en effet organisé l’insurrection raciale ayant suivi les événements :
Actuellement incarcéré, Bagui Traoré a été extrait de la maison d’arrêt du Val-d’Oise et placé en garde à vue « pour des faits de tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique », a indiqué le parquet. Cinq autres personnes étaient également en garde à vue dans cette affaire. Quatre autres, interpellées ces derniers mois, sont en détention provisoire, selon le parquet.
Connu pour terroriser les habitants de Beaumont-sur-Oise, le clan Traoré dirigé par Bagui Traoré est impliqué dans diverses activités illégales. Le journal Valeurs Actuelles avait enquêté au sujet de cette famille érigée, comme celle de Théo Luhaka, en modèle.
Valeurs Actuelles (source) :
En enquêtant, un élément surprend : à chaque fois que des questions sont posées sur la famille Traoré, les habitants de Beaumont refusent de s’exprimer. « La vérité, c’est que tout le monde a peur des frères Traoré ici », finit par livrer l’un d’eux. « Ce sont des caïds, un clan, c’est Bagui, la tête de réseau », cible carrément un autre qui nous fait jurer de ne pas citer son nom. En creusant, on apprend que Bagui Traoré — actuellement en prison —, qui selon nos informations n’aurait pas hésité à donner trois identités différentes aux enquêteurs et se fait appeler Gibs Traoré sur Facebook, a fait l’objet de plusieurs procédures judiciaires pour « extorsion (en 2003 et 2005), détention non autorisée de stupéfiants en 2013 […], vol à l’aide d’une effraction, port prohibé d’une arme de 6e catégorie […] ». Pas vraiment un tendre.
Ce n’est pas Adama Traoré mais son frère, Bagui, qui était visé par l’opération de police du 19 juillet 2016 :
Le 19 juillet 2016, c’est précisément parce que Bagui est susceptible d’être impliqué dans une affaire d’“extorsion de fonds au préjudice d’une personne placée sous curatelle renforcée” que le procureur commande, sous réquisition judiciaire, un “service de prévention de proximité”.
La mort d’Adama Traoré, survenue lors de l’interpellation de son frère, était purement accidentelle :
Pour l’opération, trois militaires du peloton de surveillance et d’intervention de la gendarmerie en civil procèdent à des contrôles d’identité de personnes citées dans la réquisition judiciaire. Au moment de contrôler Bagui qu’ils reconnaissent grâce à des éléments de description — tache de naissance sur la pommette gauche, cicatrice à l’avant-bras droit, cicatrice sur l’auriculaire gauche et le poignet gauche —, une personne qui est avec lui, et qu’ils n’identifient pas, lâche son vélo et court. Surpris, deux gendarmes le poursuivent pendant que le troisième reste avec Bagui, qui n’oppose aucune résistance. Rattrapé, l’homme bouscule un gendarme avant d’être menotté à un bras. Ne disposant pas de pièce d’identité, il déclare s’appeler Adama Traoré. Les gendarmes ne le connaissent pas. Contrairement à ce qui sera dit, ce n’est pas lui mais bien Bagui qui est ciblé par la demande de la justice. Adama demande de faire une pause pour reprendre son souffle.
L’article poursuit :
D’après nos informations, un rapport d’autopsie révèle même qu’Adama était sous l’emprise du cannabis lorsqu’il est mort. Contrairement à ce qui a pu être dit, le rapport l’atteste : Adama ne présente aucune trace de violence et les gendarmes ne se sont pas assis sur lui, ce qui aurait pu provoquer une asphyxie, thèse relayée par ses soutiens. Au total, Adama a passé seulement dix minutes entre les mains des gendarmes. Tous les témoins qui ont été entendus sont unanimes : il n’y a eu aucune violence à son encontre et Adama avait du mal à respirer, parvenait difficilement à parler. Ce qui ne l’a pas empêché d’essayer de s’échapper.
Bagui Traoré et les bandes africaines qui l’assistent, entrent littéralement en guerre contre les gendarmes :
On annonce alors à Bagui la mort de son demi-frère. Il hurle : « Les gendarmes ont tué mon frère ! » Dans une volonté d’apaisement, le procureur décide alors de lever sa garde à vue. Persuadé que son frère a vraiment été tué par les gendarmes, Bagui mobilise alors le quartier. S’ensuivront cinq nuits d’émeutes ultra-violentes où les gendarmes seront attaqués sans répit. Un bus servira de bélier dès la première soirée, pour tenter d’enfoncer la grille de la gendarmerie. Cette affaire pendant laquelle certains gendarmes se sont sentis abandonnés aboutira à « une vingtaine de demandes de mutation », rappelle Me Bosselut, un avocat des militaires. Les gendarmes et leurs enfants recevront quinze menaces de mort. Fait exceptionnel : la Direction générale de la gendarmerie nationale a accepté toutes les demandes de mouvement.
D’après Valeurs Actuelles, on dénombrera 60 tirs d’armes à feu, notamment contre les véhicules de Gendarmerie :
Comme de juste, des organisations raciales noires et diverses structures socialo-marxistes avaient, avec l’aide des médias, imposé la version de la « bavure policière ».