Captain Harlock
Démocratie Participative
26 décembre 2019
Le Kebab Suprême a décidé d’annexer la Libye.
Enfin, d’essayer d’annexer la Libye.
La Turquie veut mettre un pied en Libye. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé ce jeudi 26 décembre que des troupes militaires vont être prochainement dépêchées à la demande de Tripoli, ajoutant qu’il soumettrait en début d’année un projet de loi à cet effet au Parlement. Selon l’homme fort d’Ankara, l’adoption du texte est déjà prévue pour le 8 ou le 9 janvier.
«Puisqu’il y a désormais une invitation (de la Libye), nous l’accepterons. Nous mettrons le projet de loi sur l’envoi de troupes à l’ordre du jour dès l’ouverture de la session parlementaire», a déclaré le président turc. Avec cette annonce, la Turquie affiche de nouveau son soutien au gouvernement libyen d’union nationale (GNA). Le Parlement turc a déjà approuvé samedi un accord de coopération militaire et sécuritaire signé avec le GNA le 27 novembre lors d’une visite à Istanbul de son chef Fayez al-Sarraj. L’accord permet aux deux parties d’envoyer dans l’un et l’autre pays du personnel militaire et policier pour des missions d’entraînement et d’éducation, ont indiqué des responsables turcs.
Ce Sarraj est d’origine turque lui-même.
Il s’agit d’une annexion turque de facto de la Libye occidentale.
Erdogan a déjà annoncé l’annexion d’une grande partie de l’espace maritime grec et chypriote.
Ankara avait également signé, lors de la visite de Fayez al-Sarraj un accord de délimitation maritime qui permet à la Turquie de faire valoir des droits sur de vastes zones en Méditerranée orientale convoitées par d’autres pays, notamment la Grèce. Mais pour obtenir l’autorisation de déployer des forces combattantes en Libye, le gouvernement turc doit faire approuver par le parlement un mandat séparé, comme il le fait tous les ans pour envoyer des militaires en Irak et en Syrie.
Les déclaration de Recep Tayyip Erdogan sur l’envoi de troupes en Libye surviennent au lendemain d’une visite surprise qu’il a effectuée en Tunisie, au cours de laquelle il a notamment évoqué le dossier libyen avec son homologue tunisien Kais Saied. Le 25 décembre, Recep Tayyip Erdogan a évoqué la coopération avec la Tunisie, qui partage une frontière avec la Libye, pour aider à un règlement du conflit libyen. «Nous avons discuté des moyens de coopérer pour parvenir à un cessez-le-feu en Libye et relancer le processus politique», a déclaré le leader turc. Dimanche, le président turc avait déjà annoncé que son pays augmenterait son soutien militaire à Tripoli si nécessaire, et sous toutes ses formes. «Nous évaluerons tous les types de soutien militaire, y compris au sol, sur mer et dans les airs si nécessaire», avait lancé le dirigeant turc.
Une fois l’armée turque officiellement établie dans l’ouest libyen, elle pourra encadrer les djihadistes de Jama’at Nasr al-Islam wal Muslimin qui opèrent au Sahel, tout spécialement au Niger et au Mali.
Comme Erdogan n’est pas particulièrement friand des amitiés kurdes de Macron, tuer des Croisés de l’Opération Barkhane est très probablement au programme.
L’arrivée des djihadistes turcs survient au moment où les Etats-Unis préparent leur retrait complet d’Afrique de l’Ouest.
Nous allons avoir des problèmes avec l’Ottoman.