Captain Harlock
Démocratie Participative
19 décembre 2021
C’est lassant, franchement.
CNews :
Lucas S., soupçonné d’être à la tête du groupe d’ultradroite «Vengeance patriote», a été mis en examen vendredi 17 décembre avant d’être écroué. Il est accusé de «provocation par moyen de communication en ligne à un acte de terrorisme», «apologie publique d’actes de terrorisme» et «détention d’armes et de munitions de catégorie B en récidive».
Le Parquet national antiterroriste a ouvert une information judiciaire ce 17 décembre 2021 pour «association de malfaiteurs terroristes», à la suite d’une enquête préliminaire ouverte en avril 2021. C’est dans ce cadre que Lucas S. a été mis en examen, mais «aucun projet d’action violente» n’a été établi selon les enquêteurs.
Le site «Vengeance patriote» se décrit comme «une communauté de frères d’armes» qui «se prépare à l’effondrement inévitable du système». Il assure que les membres ne font «pas d’apologie ni d’incitation à commettre des actes violents» et qu’ils ne sont «ni une milice ni une organisation criminelle violente». Cependant, d’après le site Streetpress, les partisans de ce groupe d’ultradroite s’échangent régulièrement des «saillies racistes» et certains d’entre eux montrent ouvertement leur passion pour le fascisme.
Lucas S. n’est pas la seule personne à avoir été interpellée dans le cadre de cette information judiciaire. Une femme a également été interpellée en début de semaine. Elle a cependant été relâchée après sa garde à vue, sans poursuite pour l’instant.
Résumons.
Ce groupe ne se définit pas comme violent, aucun projet à caractère violent n’a été découvert de l’aveu même de la police, mais le gouvernement justifie ces arrestations par un vague article du site juif Streepress qui pleurniche parce que ses membres ont dit des trucs.
Toutefois, certains d’entre eux avaient des armes illégalement.
Du genre, illégalement.
Et parlaient d’utiliser des armes.
Il va sans dire que cela fait partie du climat médiatique que Macron et sa bande veulent créer pour effrayer l’électorat de gauche, afin de susciter un effet de vote utile dès le premier en leur faveur. La gauche hait Macron, Macron n’a pas de réserves de voix face à Pécresse, c’est sa seule carte pour susciter une forme de mobilisation en sa faveur.
C’est du très classique, mais aussi classique que ce soit, cela n’empêche pas des gens de s’acharner à donner tous les bâtons imaginables pour se faire battre.
Je défends ici l’idée (très) impopulaire dans les milieux nationalistes que les dernières personnes à devoir posséder des armes sont précisément les nationalistes. Tout simplement parce qu’elles ne servent à rien en pratique, si ce n’est justifier l’envoi en taule, au milieu de noirs et d’arabes, de gens qui devraient utiliser leur matière grise pour opérer de manière constructive.
Il est un fait que les nationalistes font une véritable fixation sur les armes, sont obsédés par les armes et aussi qu’ils ne font jamais usage de leurs armes. Comme aux USA. Aux USA, toute la droite américaine est surarmée, ce qui n’empêche pas le tiers-monde de très pacifiquement envahir le pays sous la protection des fédéraux.
Si quelqu’un est actif politiquement, posséder des armes est pour ainsi dire une fin de non-recevoir. Il ne dépend que de l’Etat de le mettre en taule pour des années sur la base de trois commentaires sur les réseaux sociaux. C’est tout ce que cela prend.
A quoi nous sert exactement quelqu’un qui se trouve en prison ?
Contrairement à ce que j’entends à propos de « guerre civile » frontale avec les afro-musulmans, rien de tel n’existe. Ces populations sont trop stupides et bordéliques pour organiser quoi que ce soit de ce genre. Quand les Tchétchènes ont décidé de discipliner les blédards de Dijon, cela a pris une grosse trentaine de minutes.
Le seul conflit frontal qui peut arriver implique l’Etat et ceux qu’il administre. La disproportion des moyens est tellement grotesque que nourrir l’illusion, ne serait-ce qu’une minute, d’une micro-opposition armée victorieuse contre lui ne peut rien avoir de sérieux.
Prenez une véritable organisation armée, professionnelle, ultra déterminée, très bien financée, disposant d’appuis politiques internationaux, de caches d’armes, etc., comme l’ETA. L’ETA a désarmé parce que le déséquilibre technologique est beaucoup trop grand aujourd’hui.
L’art de la guérilla, en démocratie, commande précisément de ne jamais recourir à la violence. C’est la règle cardinale. Une démocratie maîtrise très bien l’usage de la violence sur l’espace qu’elle contrôle, mais a besoin d’une justification morale pour son usage. La priver de cette justification, c’est comme jeter un poisson sur la berge : il étouffe.
Il faut empêcher une démocratie d’utiliser l’usage exponentiel de la violence directe qui ne peut que tourner à son avantage en raison de l’énormité de ses moyens humains et matériels (grâce à vos impôts et taxes).
Quand vous prétendez utiliser la violence contre une démocratie, vous lui facilitez extraordinairement le travail. Elle n’a plus à s’embarrasser d’un complexe mécanisme politique pour contenir l’opposition. Elle n’a plus qu’à transmettre le dossier au bras séculier.
En outre, une guerre est toujours préférablement gagnée sans avoir à la mener.
Une démocratie se détruit par la subversion, en polarisant ses contradictions internes, en lui appliquant ses propres règles pour systématiquement l’affaiblir, en l’infiltrant, en démoralisant ses partisans et, plus que tout, en faisant s’effondrer la confiance de la population dans l’Etat.
Si vous voulez détruire cette démocratie impossible, ce n’est pas avec une 22 LR que vous avancerez d’un seul centimètre. C’est en utilisant la véritable arme en votre possession : votre tête.
Il faut méditer le mot de Napoléon :
Ensuite, ce n’est pas comprendre comment naissent vraiment les guerres civiles. Les guerres civiles naissent quand une partie de la classe dirigeante s’oppose à une autre partie de cette classe dirigeante et que les désaccords ne peuvent plus se régler autrement que par la violence. La plèbe peut s’entretuer quotidiennement sans qu’une guerre civile n’éclate car la véritable structure du pouvoir n’est pas affectée.
Il faudrait que des hommes d’affaires, des préfets, des politiciens, des familles connues et influentes en arrivent à cette situation de rupture pour qu’une « guerre civile » se forme.
Là, du jour au lendemain, vous verriez comment la violence organisée est subitement possible avec le plein appui de magistrats, de policiers, d’hommes politiques. Et pour cause : ils l’organiseraient eux-mêmes.
Aujourd’hui, le sommet de la chaîne alimentaire se sent gravement menacée par l’instabilité grandissante qui prévaut dans la base. Les données dures de l’économie et des finances du système indiquent que cette instabilité va s’accroître considérablement.
D’où la paranoïa ambiante qui transpire dans les médias, le sentiment de l’élite d’être assiégée par une populace violente et stupide.
La seule chose qui puisse s’approcher d’une guerre civile aujourd’hui est la situation autour des mesures coercitives prises par l’oligarchie au prétexte de l’état d’urgence sanitaire. Mais pour l’heure, elle est très largement soutenue par l’intégralité des élites sociales pour lesquelles il est le moyen d’écraser l’agitation populaire, ce qui est le véritable objectif derrière l’imposture du Covid19. Il n’est pas impossible que se détachent de l’élite des pans de celle-ci si cette stratégie échoue ou si l’Etat, en raison de sa faillite financière, s’en prend à leurs propres positions économiques.
Avec la vaccination obligatoire, le but est de purger tous les opposants selon un procédé stalinien bien connu.
Nous allons voir comment les choses évoluent de ce côté-là.
Personnellement, je ne prends plus ceux qui appellent à l’usage des armes que comme des idiots utiles de la police du régime, quand ils ne sont pas des provocateurs envoyés par les flics eux-mêmes.
Mais, encore une fois, la fixation névrotique sur les flingues est telle que je ne me fais aucune illusion : l’Etat trouvera toujours ce qu’il lui faut de déphasés pour les besoins de sa propagande antifa.
D’ailleurs, vous avez vu ? Aucun groupe antifa n’a jamais été dissout en dépit de leur ultra violence ouverte, documentée, vieille de 40 ans.
En fait, aucun groupe d’extrême-gauche n’a été dissout depuis quatre décennies en France.
Qu’en tirez-vous comme conclusion sur ceux qui contrôlent l’appareil d’état ?
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