Sigmar Polaris
Démocratie Participative
14 novembre 2022
Il n’a jamais été question d’égalité.
Une mère de famille âgée de 42 ans a été condamnée en appel, jeudi 10 novembre 2022, par la cour d’assises du Var, à Draguignan. Elle a été reconnue coupable de la mort de son époux, survenu le 4 mai 2016 à Marseille (Bouches-du-Rhône), rapporte Var Matin .
La justice a ainsi confirmé la peine de cinq ans d’emprisonnement prononcée l’an passé pour « violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
Selon les explications de l’accusée et de ses proches, celle-ci aurait souffert de la jalousie maladive de son conjoint qui la harcelait moralement. Le jour du drame, elle lui aurait annoncé son intention de rompre, ce qu’il n’aurait pas accepté, explique le quotidien. De colère, l’homme l’avait enfermé pour qu’elle ne quitte pas l’appartement. D’après l’avocate de la quadragénaire, celle-ci a alors agi dans le but « de s’extraire de l’emprise physique de son mari ».
L’homme avait été poignardé en plein cœur, rappellent nos confrères. Selon les psychologues, la mère de famille a tout oublié de la scène après un choc post-traumatique. Comme en première instance, le caractère prémédité de son geste et l’intention homicide n’ont pas été retenus par les jurés, note Var Matin.
La version des médias est :
- la femme voulait divorcer,
- elle était « enfermée » dans l’appartement,
- elle a poignardé son mari dans le coeur « sans intention de le tuer » pour sortir
- « c’est de sa faute » et « je me rappelle de rien »
Verdict : cinq ans de prison, donc deux en réalité.
Essayez d’inverser les rôles et remplacez la femme par l’homme.
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