Capitaine Harlock
Démocratie Participative
08 mai 2017
Bon, enfin, tout est terminé. Je ne vous cache pas que de toutes les élections, les élections présidentielles sont celles qui me fatiguent le plus nerveusement. Celles-ci en particulier.
Avant de commencer, un préambule :
Je ne suis pas certain que Adolf Hitler aurait eu pour premier mouvement de se rendre sur une piste de danse après un échec politique aux graves conséquences pour son pays, mais cela n’est qu’une supposition.
En premier lieu, aucune « déception » pour ma part : je ne me suis jamais senti émotionnellement engagé dans cette pornographie démocratique. Et surtout, il faudrait être complètement fou pour accorder une once de considération et de confiance pour quelqu’un comme Marine Le Pen.
Complètement fou.
Je ne vais pas l’accabler intégralement pour un tel résultat. Le blâme doit d’abord être porté sur la démocratie elle-même, avec ses cohortes de millions d’ahuris qui peuvent imposer la tyrannie de leur médiocrité. C’est une démonstration spectaculaire de ce que produit la démocratie.
Voilà 34% pour un Front National totalement dilué, se situant sur le champ des idées de l’ennemi, ayant rallié l’essentiel de ses thèses ou positions, du Vél d’Hiv’ au gaullisme en passant par la négrification de la France et les lois « Fabius-Gayssot » et « Taubira ». C’est à ce prix – celui de la normalisation – que ces 34% ont été atteints.
Je serais un peu plus nuancé si le chef du mouvement qui avait obtenu 34% des voix était quelqu’un dont nous savions qu’il est un véritable chef, un visionnaire, quelqu’un qui sait naviguer jusqu’à bon port malgré les tempêtes. Bref, un chef, authentique, intégral.
Mais le FN est gouverné par une bonne femme entourée de pédés. Nous le savions et le savons.
Il n’y a pas de cadres, pas de vision. Ils ont tous été limogés il y a beau temps.
Je pense, en réalité, que cette défaite – certes relative dans l’absolu – est en fait une chance. Je pense que Marine Le Pen détruirait ce qu’il y a d’aspiration nationaliste en France et en Europe de l’Ouest. Ce serait le triomphe définitif de la dégénérescence et du déclin. Je ne vois absolument rien de salutaire dans une victoire des Gilbert Collard et consorts.
Cette kermesse à la saucisse sent l’échec depuis trop longtemps. Et l’arrogance stupéfiante de Marine Le Pen depuis le début de ces élections m’a sidéré.
Notez que je n’écarte pas une victoire ultérieure du FN, en 2022. Mais cela ne nous servirait absolument à rien car il ne s’agirait que de celle d’un RPR avec une tenancière de bistrot à sa tête. Elle chercherait à gouverner en récusant toute aspiration révolutionnaire : or, la révolution n’est pas un luxe ou une option, c’est une nécessité existentielle.
Je ne veux pas même entendre parler de « Marion Maréchal Le Pen ». Précisément parce que c’est une bonne femme et que les femmes n’ont aucune profondeur spirituelle, intellectuelle et politique.
L’une des raisons de se réjouir, c’est que l’exercice de normalisation a été poussé à fond et le Front National ne s’est épargné aucun effort pour appliquer cette ligne directrice. C’est-à-dire une victoire sur les idées mortifères du camp ennemi pour sécuriser une masse d’électeurs.
C’est fait, c’est réalisé. Et Marine Le Pen, au moment crucial du débat final, s’est écroulée dans ses spasmes ovariens.
La démocratie est une maladie, l’autre nom du virus socialiste et égalitariste. Si quelqu’un pense que l’on peut réformer ce système en l’utilisant, je lui poserais la question suivante : peut-on guérir de la syphilis en allant dans un bordel pour syphilitiques ?
Le marais puant du démocratisme ronge invariablement tout ce qu’il approche. Et vous me direz : « et le NSDAP ? ».
Mais considérez d’une part les conditions invraisemblables de la formation même de ce parti : un pays ravagé par la défaite, des millions de morts et de blessés, un pays amputé et occupé, saigné à blanc financièrement. Une révolution judéo-communiste, le triomphe de la démocratie, une crise économique colossale. Et enfin, Hitler rassemble 42% des voix. Malgré tout cela, il n’a jamais pu réunir avant 1933 plus de 50% des électeurs.
Et nous parlons d’électeurs dont une grande part était saine : ouvriers, paysans, bourgeoisie forte d’une éthique catholique ou protestante respectable. Ceci en plus du caractère travailleur du Germain. Bref, la matière humaine de l’époque était encore accessible à une forme de bon sens.
Il ne s’agissait pas, comme maintenant, d’une masse colossale de salariés du tertiaire, de RMIstes, de millions et de millions de métèques, dans une société urbanisée où la famille elle-même a implosé sous les assauts des droits des femmes. Avec au surplus ces quantités gigantesques d’anti-dépresseurs et de somnifères – pour ne rien dire de la drogue – qui sont injectées dans les viandes du peuple.
Plus 200 ans de religion démocratique.
Je suis circonspect mais, à la vue des candidatures qui émergent depuis le FN pour les législatives, j’ai bien des raisons de l’être.
Au demeurant, je n’ai jamais acheté le grigri souverainiste, cette version réchauffée de radical-socialisme version 1913.
Nous en revenons au problème central : le monde euro-blanc contre les masses invasives qui entendent nous déposséder complètement. Et la lutte contre la bourgeoisie et la finance qui prospèrent de notre anéantissement.
Je crains que le leadership frontiste ne décide d’aller encore plus loin dans l’insignifiance, compensant sa négrification idéologique par un vague appel populacier au socialisme le plus complet, surtout si cet appel peut être germanophobe. Je crains l’approfondissement de la synthèse entre Maurras et le Grand Orient sur les ruines de la race blanche.
La démocratie est le problème, pas la solution. Si le FN veut participer au cirque démocratique en toute sincérité, il deviendra lui aussi une partie du problème.
Le moment est venu de poser enfin en termes clairs les problèmes que nous affrontons et dont la démocratie est la synthèse politique : comment la détruire et avec elle toutes les forces démoniaques qui la soutiennent ?