La rédaction
Démocratie Participative
14 février 2024
J’aurais mis moins de courtoisie dans la critique, mais en effet cette négresse obèse, avec un nom d’emprunt japonais qui fait du bruit primitif, incarne bel et bien la déchéance des arts sous l’effet du remplacement démographique.
Il faut tout de même écouter un truc au hasard pour mesurer l’ampleur du naufrage.
On se croirait dans un bar en palettes de Bamako.
La chanson est un art mineur et, en général, un truc de femmes. Les femmes ont besoin de s’identifier à une femme qui met des mots simples sur ce qu’elles ressentent à propos de leur quotidien.
Par exemple, l’autre « révélation » de ces Victoires de la Musique est une Zaho de Sagazan. Elle a fait une chanson sur les femmes qui essayent d’arrêter de fumer.
Quelques aspirations et la spirale commence Pour de l’inspiration madame caresse la démence Mais jamais ne s’arrête et jamais ne s’arrêtera Cette voix dans la tête qui toujours la ramènera À sa jolie cigarette Sa jolie cigarette C’est sa dernière cigarette De celles qui font tourner la tête Quelques aspirations et la spirale recommence Pour de l’inspiration je deviens bête tout devient dense Mais jamais ne s’arrête et jamais ne s’arrêtera Cette voix dans la tête qui toujours me ramènera À ma jolie cigarette Ma jolie cigarette C’est ma dernière cigarette De celles qui font tourner ma tête Tourner la tête, tourner la tête, Tourner la tête, tourner ma tête Dernière cigarette, dernière cigarette, dernière cigarette Ce sera ma dernière cigarette Je veux une dernière cigarette Dernière cigarette Dernière cigarette Ce sera ma dernière cigarette Je veux une dernière cigarette Dernière cigarette Dernière cigarette Ce sera ma dernière cigarette Je veux une dernière cigarette Dernière cigarette Dernière cigarette Ce sera ma dernière cigarette Je veux une dernière cigarette Dernière cigarette Dernière cigarette Ce sera ma dernière cigarette Je veux une dernière cigarette Dernière cigarette Dernière cigarette Ce sera ma dernière, dernière, dernière cigarette
Sur la forme, c’est à peu près tout ce qui ne va pas chez les Françaises de race blanche en 2024. Voix masculine et monocorde de tabagique, énergie vitale à zéro, dépressive narcissique. C’est justement ce qui remporte les suffrages des Françaises tabagiques, dépressives et égoïstes, forcément.
Ces voix d’hommasse accroc à la clope sont une nouveauté du 21e siècle. Il y a 50 ans, les femmes françaises étaient encore féminines, réservées, et savaient se tenir.
Du coup, Aya Nakamura, contrairement à l’autre, a au moins pour elle de renvoyer de l’énergie positive, même si cette énergie provient de l’âge de pierre.
Et, dans le registre de la chansonnette, les Américains ont la princesse aryenne Taylor Swift sur le marché.
Les Sud-Coréens, eux, ont des traînées en bonne condition physique qui suivent un entraînement militaire et une sélection impitoyable pour ressembler à quelque chose sur scène.
Nous, nous avons des chanteuses qui font des textes.
C’est atroce.
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