Capitaine Harlock
Démocratie Participative
02 décembre 2017
Le journal juif Le Monde s’inquiète : les bougnoules du califat et la vermine qu’ils ont engendré ne rentrent pas assez vite.
Le Monde :
On l’appellera Amandine. Elle a 28 ans, trois enfants âgés de 7, 5, et 1 an. A l’été 2014, avec son mari tunisien, cette jeune convertie a prétexté, comme d’autres, des vacances en Turquie, en quittant l’Ile-de-France par la route. En réalité, c’était pour rejoindre les rangs de l’organisation Etat islamique (EI).
Trois ans plus tard, Amandine est détenue en Syrie dans un camp géré par les forces kurdes. Les conditions sont précaires avec les nuits sous la tente et l’hiver bientôt là. Aussi la jeune femme, qui se dit repentie, appelle-t-elle à l’aide par l’intermédiaire de ses parents et de ses avocats. « Il faut au moins exfiltrer les enfants, ils ont assez souffert », s’alarme sa mère, qui a des contacts épisodiques avec elle depuis la France.
Selon cette femme de 54 ans, ouvrière de métier, sa fille serait « détenue dans un camp avec de nombreuses femmes de Daech [acronyme arabe de l’EI] et une Européenne ». « Elle dort sous une tente, il fait humide, les enfants ont la gastro à cause de l’eau, les grands font pipi sur eux, il leur faut des couches, le petit dernier ne s’alimente plus correctement. Dès leur première année, ma fille et son mari ont voulu rentrer, mais ils n’ont pas pu se payer un passeur. Il faut faire quelque chose », s’alarme-t-elle, persuadée qu’Amandine et son gendre n’ont jamais combattu même si elle connaît la méfiance des services de renseignement à l’égard de ce type de témoignage.
« Ramener ma pute à crouille de fille pour que la CAF prenne le relais ».
Bien sûr, évidemment.
D’ailleurs, on se demande pourquoi la mère de cette traînée n’a même pas encore porté plainte contre l’Etat qui a si longtemps tardé à ramener sa charmante progéniture.
D’ici peu, cette noble famille de rats sera de retour et, après un semblant de procès, fera de ses quatre métèques de futurs soldats d’allah.
Cependant, il y a des priorités et le journal Le Monde se fait fort de les rappeler : les droits de l’homme.
Si les Irakiens ne retenaient ainsi aucune charge contre Mélina, cette situation pourrait opportunément arranger toutes les parties. Cela offrirait à l’Irak une porte de sortie légale sans risque de controverse politique – le cas de Mélina a été peu médiatisé sur place. Dans le même temps, il épargnerait aux Français les éventuels reproches d’avoir laissé une de leurs ressortissantes souffrir d’un procès inéquitable dans un pays dont le système carcéral et judiciaire est régulièrement critiqué par les organisations de défense des droits de l’homme.
Cela arrangerait en effet les Français d’éviter cette expérience insoutenable : des communiqués scandalisés de la Ligue des Droits de l’Homme et d’Amnesty International en plus, bien sûr, de l’indignation du Collectif Contre l’Islamophobie en France.
Tout vaut mieux que cela. Il faut donc se montrer raisonnable.
D’ailleurs, qu’on puisse même suspecter ces femmes d’être des terroristes en dit long sur le degré d’islamophobie qui règne au plus niveau du gouvernement. Ce qui en soit constitue un autre motif de poursuite judiciaire.