Capitaine Harlock
Démocratie Participative
30 novembre 2017
En préambule, rappelons que Dupont-Aignan avait posé comme préalable à une alliance avec le FN au second tour des présidentielles le renoncement à faire payer la scolarisation des métèques. Exigence à laquelle s’était pliée, probablement avec soulagement, la night-clubeuse de Montretout.
Sur sa lancée, cette tête-à-claque estime que Macron a été trop dur avec le roi nègre du Burkina Faso. Il y a vu « du racisme » et même un manque de respect.
Europe 1 :
En visite à Ouagadougou, Emmanuel Macron a tenté de rompre mardi avec le discours traditionnel de la « Françafrique ». Il a notamment appelé un parterre d’étudiants à prendre en main leur destin, et à rompre avec « une approche bêtement post-coloniale ou post-impérialiste ». Mais pour Nicolas Dupont-Aignan, l’un de ses adversair
es à la présidentielle, le comportement du chef de l’Etat était « à la limite du racisme » à l’égard des Burkinabé et en particulier de leur président, Roch Marc Christian Kaboré.
Il a été d’une arrogance, d’une violence à l’égard des autorités du Burkina Faso à la limite du racisme », estime au micro de Patrick Cohen le fondateur de Debout la France.
Depuis quand le patron d’une entreprise doit montrer de la déférence à l’égard de celui qui fait le ménage ?
Quand Macron ne fait pas du Trudeau, la droite antiraciste se charge de le ramener dans le droit chemin. Le gauchisme mental est si pervasif, que la norme est au massage de la voûte plantaire des nègres.
Les analyses autorisées ne le diront pas mais clairement hier Macron ne s’est pas comporté en chef d’Etat à #Ouagadougou. On a eu honte.
— Florian P
hilippot (@f_philippot) 29 novembre 2017
On a eu « honte ».
Naturellement, avec de tels serpillières à bamboulas, inutile de dire que Macron peut capitaliser sans difficulté auprès de l’opinion publique.
En même temps, on peut dire qu’à ce stade les souverainistes courtisent exclusivement leur nouveau peuple.