Leutnant
Démocratie Participative
28 décembre 2021
L’amour à la française est tellement fort que même les irakiennes trouvent que ça va trop loin.
N. en est à sa énième cigarette de la journée. Fatiguée, choquée, elle ne se remet pas de ce qu’elle a vécu ce dimanche : « Son visage me hante encore. » Alors que son fils venait d’arriver chez elle, elle a entendu, de l’extérieur de sa maison, les appels au secours d’une jeune fille venant d’un appartement, situé de l’autre côté de la rue.
« Je me suis approchée. L’adolescente me pressait de venir, elle me disait qu’elle avait été violée, qu’elle allait mourir, que l’homme l’avait enfermée, mais venait de partir faire des courses. » La voix s’échappe de la porte d’une baie vitrée ouverte, obstruée par une persienne bloquée. « J’ai réussi à relever le volet sur plusieurs décimètres. La fille était nue, je lui ai dit de prendre une serviette et ses affaires. Elle s’est ensuite glissée sous de la persienne. »
La peau sur les os, des bleus sur tout le corps, des marques de strangulation au niveau du cou… C’est dans un état catastrophique que N. dit avoir récupéré l’adolescente, âgée d’une quinzaine d’années.
La police est appelée par une voisine que N. a interpellée avant de mettre en sécurité la jeune fille traumatisée chez elle. « Elle était terrorisée, elle ne me lâchait plus, elle tremblait de partout. Elle est restée agrippée à moi jusqu’à l’arrivée des secours. Elle m’a dit venir de Douai, avoir été enlevée par cet homme et être enfermée dans cet appartement depuis lundi dernier. Elle m’a dit avoir appelé au secours à plusieurs reprises sans que personne ne lui réponde. »
Alors que les pompiers prennent en charge l’adolescente qui serait d’origine irakienne, la police réussit à interpeller l’homme avant qu’il n’atteigne la porte de son domicile dans lequel il aurait séquestré la jeune fille.
Placé en garde à vue, le Leersois était toujours en train d’être auditionné ce lundi soir selon une source proche de l’enquête. Interrogé, le parquet de Douai dit ne pas avoir reçu de signalement pour enlèvement ou pour disparition. L’adolescente a-t-elle fugué ? Est-elle montée délibérément dans la voiture ou a-t-elle été enlevée ? L’enquête en cours devrait permettre d’en savoir plus. Interrogé, le parquet de Lille n’a, pour le moment, pas répondu à nos sollicitations.
En désaccord avec sa famille, célibataire, misogyne, sans amis connus : les descriptions données par les voisins de l’homme interpellé ce dimanche vont toutes dans le sens d’une personnalité très solitaire. « C’est une gueule d’ange, il a une belle élocution, il est très intelligent, il peut être doux, mais d’un coup se transformer en démon », témoigne un des voisins. Un ancien camarade de classe se souvient d’un adolescent cultivé, « le genre de personnes à faire mieux que des grandes études ! »
« C’est quelqu’un de très poli, on ne comprend pas. » Un voisin.
Pourtant, les années passent, l’homme décrit comme un musulman radical reste sur le secteur et passe ses journées à retaper des voitures ou à terroriser le voisinage. « Il y a deux ans, il a crié « Allah akbar » en pleine nuit. J’ai cru voir des bonbonnes de gaz, j’ai eu peur qu’il fasse sauter l’immeuble, j’ai appelé la police », explique une autre voisine. Le GIGN se serait alors rendu sur place et aurait interpellé l’homme avant qu’il ne soit relâché. « Il souffre de troubles psychiatriques, donc à chaque fois, il repart libre. Il le sait et il en joue », ajoute-t-elle. Plusieurs voisins disent notamment l’avoir déjà vu courir nu dans les parages ou lancer des flèches avec un arc. Malgré tous ces éléments et face aux faits qui pourraient lui être reprochés, reste la consternation pour les voisins : « Je savais que ce gars était fou, mais à ce point-là, non. »
La piste de l’islamophobie systémique n’est toutefois pas écartée par les enquêteurs. cc @Licra @SOSRacisme @LDH @MRAP @JAccuse @StopHateMoney #NoPlace4Hate #IslamIsPeace #DestroyFascism #GaysUnitedFrontForRadicalIslam #StopTheUyghurGenocide