Le Libre Panzer
Démocratie Participative
04 octobre 2019
Une manifestation allemande a eu lieu en Allemagne. Les juifs sont scandalisés.
Ynet :
L’antisémitisme se manifeste en Allemagne, alors que des manifestants néonazis ont marché librement dans la ville de Dortmund, tenant des drapeaux à croix gammée, louant le Troisième Reich, et appelant à la destruction d’Israël.
Il n’y avait pas de drapeaux à croix gammée dans le cortège.
Neonazi Demonstration in #Dortmund. Teilnehmer rufen « Palästina hilf uns doch, Isreal gibt immer noch ». #Do3009 #Antisemitismus pic.twitter.com/uQsJAB865T
— infozentrale (@infozentrale) September 30, 2019
Des dizaines de néonazis ont défilé lundi dans la ville allemande de Dortmund, appelant les Palestiniens à soutenir l’éradication d’Israël.
La manifestation, qui faisait suite à une manifestation antifasciste dans la ville d’Allemagne de l’Ouest, impliquait environ soixante-dix militants néonazis marchant dans les rues, tenant les drapeaux du drapeau du IIIe Reich et scandant : « Palestine aide-nous, Israël existe toujours ! » et « Israël assez ! ».
L’ambassadeur d’Israël en Allemagne, Jeremy Issacharoff, a condamné le rassemblement néonazi sur Twitter : « C’est honteux de voir des néo-nazis dans les rues de Dortmund alors que nous célébrons le Nouvel An juif, les arrière-grands-parents de ma femme étaient originaires de Dortmund et ont été assassinés par les Nazis, où il n’y a aucun remords, il ne peut y avoir aucun pardon. »
Les Allemands n’auraient pas le droit de marcher dans les rues de leur pays lors du « nouvel an juif » ?
Dortmund est considérée comme la plus grande ville néonazie d’Allemagne de l’Ouest, avec la majorité d’entre elles vivant dans le quartier de Dorstfeld.
En septembre, des militants antifascistes sont arrivés à Dorstfeld avec l’aide de la police pour couvrir les graffitis haineux de couleurs et de messages appelant à l’unité et à la tolérance.
Le chef de la police de Dortmund, Gregor Lange, a dit : « L’extrême droite a été poussée dans un coin ; elle veut qu’une partie de la ville lui appartienne, sans accès pour certaines populations.
« Ils vivent dans un monde parallèle où ils n’ont pas à obéir aux lois allemandes, et nous agirons contre eux avec toute la force de la loi. »
Comme en France, la police préfère lutter contre « un monde parallèle » composé d’Allemands vivant à l’allemande plutôt que de s’occuper des quartiers turcs.