Capitaine Harlock
Démocratie Participative
30 juin 2017
Subhanallah !
Une nouvelle loi allemande prévoit désormais des amendes records de 50 millions d’euros à l’encontre des opérateurs des réseaux sociaux qui tarderaient à supprimer des publications signalées comme outrancières par les usagers.
Le parlement allemand a approuvé le 30 juin un projet de loi permettant de sanctionner lourdement les opérateurs des réseaux sociaux si ces dernier échouent à retirer rapidement les contenus incitant à la haine. Une amende de 50 millions d’euros est prévue pour les opérateurs, et les dirigeants de ces sociétés risquent individuellement une amende de jusqu’à 5 millions d’euros s’ils n’obtempèrent pas en cas de demande de retrait.
Désormais, lorsque des publications racistes, antisémites et incitant à la violence – et qui sont illégales au regard de la Constitution allemande – seront signalées par les usagers des réseaux sociaux comme outrancières, les opérateurs auront 24 heures pour les retirer de leurs plateformes en ligne. Un autre délai a été fixé à sept jours pour une catégorie moins outrancière de commentaires, mais jugée quand même inacceptable.
Cette initiative a été décidée après une envolée des commentaires haineux sur internet en Allemagne suite à l’arrivée de plus d’un million de migrants en 2015 et 2016. Cette nouvelle loi suscite néanmoins des craintes au sujet de la liberté d’expression.
Les lois allemandes comptent parmi les plus sévères au monde en ce qui concerne la diffamation, l’incitation publique à commettre des crimes, la négation de l’Holocauste et l’incitation à la haine contre les minorités.
Résumons :
- Votre gouvernement commet une erreur si colossale que la planète entière en vient à se foutre de votre pays.
- Cette erreur consiste à appeler des millions de musulmans consanguins à venir coloniser votre terre et à violer vos filles les veilles de Nouvel An et à écraser les passants sur les marchés de Noël.
- Le gouvernement réagit en mettant en place une police politique dont le travail va consister à traquer le dernier autochtone qui ose remettre en cause l’erreur colossale susmentionnée.
- La presse démocratique occidentale applaudit.
Normalement, la prochaine étape consiste à donner le Prix Nobel de la Paix à Angela Merkel pour avoir permis à des Afghans d’avoir aussi le droit de violer des blondes.