Patrick Chirac
Démocratie participative
27 juillet 2018
Paru fin avril sur l’Express, cet article est passé relativement inaperçu dans le milieu nationaliste. Pourtant, il y avait de quoi voir. Car sous un propos apparemment mesuré et nuancé, qui colle plutôt bien à son personnage public et flatte son audience de bobos-hipsters-techy, se cache rien moins qu’une explication du plan de bataille des (((élites mondialistes))) pour détruire les Européens.
Extrait :
Pierre Bourdieu affirmait en 1964 avec Jean-Claude Passeron, dans Les Héritiers (éd. Minuit), que les inégalités d’accès à l’enseignement supérieur sont dues essentiellement à des facteurs culturels : l’environnement familial serait la source des différences de performances liées à la capacité à manipuler les codes de la bourgeoisie.
Cette conception part du postulat qu’il n’y a pas de différence innée de capacités. En réalité, on sait aujourd’hui que l’ADN détermine plus de 50 % de notre intelligence. L’école et la culture familiale ne pèsent pas beaucoup face au poids décisif de la génétique, selon les travaux conduits par plusieurs équipes, dont celle de Robert Plomin, du King’s College de Londres.
A priori, cela commence bien. Laurent Alexandre redécouvre innocemment l’eau chaude après des années où on nous a dit que seule l’eau froide existait : oui, la génétique est le soubassement de l’intelligence, quand on vient d’une lignée de bonobos avec un QI de 70 on a peu de chances de devenir comme par miracle le prochain Beethoven. Il y a quelques années, j’aurais vu ici une lueur d’espoir – un dynamitage en règle de la théorie gauchiste de la « feuille blanche », une reconnaissance des différences génétiques.
Mais ce n’est pas exactement ce que dit L.A. Car nulle part ce famoso chirurgien-entrepreneur-énarque-essayiste-frère la truelle ne dit que les races existent. Il prend l’icône Bourdieu comme tête de Turc pour ne pas dire qu’il passe outre, tranquillement, des décennies de matraquage « on est tous égaux, bande de sales racistes ! », ni qu’on connaît la génétique depuis des décennies, voire des siècles, et que l’étude citée ne fait que redire ce qu’on sait déjà quand on n’est pas trop gauchisé.
Non : la reconnaissance des différences génétiques par L.A. ne conduit pas à la reconnaissance des races. À la place, on a droit à un exercice de pilpoul que ne renieraient pas les banquiers sataniques du CRIF.
Extrait :
A l’ère de l’économie de la connaissance, où les gens les plus intelligents seront avantagés par rapport aux citoyens moins doués…
Que faire ? Se battre, et dynamiter le déterminisme génétique ! En 1900, les enfants atteints de mucoviscidose – maladie 100 % génétique – mouraient en quelques mois… Aujourd’hui, leur espérance de vie dépasse cinquante ans. La dictature du gène, le CFTR en l’occurrence, a été cassée par les médecins et les chercheurs. Pour obtenir la même chose en matière d’éducation, il va falloir investir massivement…
Il faut maintenant développer les efforts pour les enfants ayant le moins bon patrimoine neurogénétique.
Nous avons fait reculer le cancer en investissant plusieurs centaines de milliards de dollars dans la recherche depuis 1960 : il faut un effort international du même ordre pour trouver des méthodes éducatives qui contrebalancent les inégalités neurogénétiques. Rééquilibrer les chances à travers l’enseignement ne sera pas facile.
Aux Etats-Unis, le Perry Preschool Project a testé un programme intensif d’aide aux enfants issus de milieux pauvres et avec un modeste QI. Les résultats ont été encourageants pour l’insertion sociale, mais très décevants sur le QI, qui n’a quasiment pas augmenté. Il ne faut pas nier le déterminisme neurogénétique de 2018, mais le casser d’ici à 2050 !
Une fois encore, c’est dit en peu de mots et sur un ton apparemment normal et nuancé, mais c’est du pilpoul en diable.
D’abord, Laurent Alexandre n’attaque pas Bourdieu par hasard. Ce sociologue était le champion de la lutte contre la « reproduction de classe » : il prenait une grille de lecture pour défendre, pas nécessairement l’égalitarisme bête, mais la méritocratie. Bourdieu montrait comment des fils de bourge héritaient des codes de leur milieu social de naissance et comment, à QI égal, ils étaient systématiquement avantagés face à des fils de prolétaires ou de classe moyenne au moins aussi travailleurs (voire souvent plus travailleurs) qu’eux. La gauche s’est servie de Bourdieu sur le mode de la pleurniche de classe, « ouin ouin c’est pas juste que certains soient meilleurs que d’autres », mais on pouvait voir en lui un héraut de la méritocratie pour qui les petits Blancs méritants devaient grimper au lieu de se voir bloquer par des fins de race parasitaires.
En attaquant Bourdieu, ce n’est pas le côté antiraciste de la gauche que L.A. attaque, mais le peu d’espoir méritocrate qu’elle pouvait encore porter. L.A. ne dit pas que les races existent, surtout pas, mais suggère que les bobos et autres fils de pute cooptés par le Système sont intrinsèquement meilleurs que les millions de Blancs volés et appauvris par les (((mondialistes))).
De nos jours, la reproduction sociale – que Bourdieu dénonçait – signifie la domination des laquais du (((mondialisme))) sur des masses de Blancs déshérités. C’est cela que L.A. défend. C’est une apologie des bourges, des gavés de fric soumis au mondialisme, comme détenteurs du pouvoir officiel. Et cela au nom du différentialisme génétique. Il fallait y penser.
Ensuite, au-delà de la défense des bobos comme « meilleurs QI » et « élite » légitime, L.A. reproduit aussi un pilier du gauchisme : l’égalitarisme vers le bas, l’attention disproportionnée donnée aux bas QI, avec son cortège d’interventionnisme étatique. En 1994, dans le célébrissime The Bell Curve, les sociologues américains Herrnstein et Murray défonçaient les efforts ultra-coûteux des politiques gauchistes pour augmenter artificiellement le QI des macaques et des chicanos.
Des milliards et des milliards de dollars ont été volés aux travailleurs blancs via les impôts pour entraîner la négraille aux tests de QI, ce qui n’a servi strictement à rien. Perry Preschool Project, Head Start et autres programmes de ce style n’ont fait gagner que 3 ou 4 points de QI par nègre pour le passage du test, gains évaporés en quelques mois et dont on peut douter qu’ils aient portés sur l’intelligence réelle – pour autant que l’on puisse parler d’intelligence – de ces êtres. C’est cela que L.A. vante ici. Pas un mot sur les échecs retentissants de ce maternage de nègres.
Si on réunit ces deux aspects, on obtient la stratégie des Juifs pour détruire les Blancs. Déjà au XXe siècle les crochus haïssaient la classe moyenne blanche et ne rêvaient que de la détruire. Pour cela, ils tentaient de nous prendre en tenaille : d’un côté le communisme, pour voler la propriété privée au nom d’un « prolétariat » manipulé par des (((commissaires politiques))), de l’autre le Grand Capital pour racheter toutes les entreprises, détruire la concurrence, et réduire tout le monde au statut d’esclave sous-payé entièrement soumis aux (((actionnaires))).
Aujourd’hui les juifs retentent la même stratégie. On commence à les connaître. Après avoir fait la tenaille entre bolchéviques et Rothschild, ils le refont entre les bobos et les masses négrifiées du tiers-monde. Ils affirment haut et fort la domination des bourgeois officiels, bien protégés des effets de leur chère diversité, et en même temps veulent reproduire le maternage de la misère du monde et autres pauvres petits déshérités. Les bobos ET les migrants-racailles ensemble. Contre nous.
Car entre les laquais des (((mondialistes))) et les masses de merde, il y a nous. Nous, les peuples blancs, les déshérités, les cis-hétéro-racistes-blantriarcaux-populistes. Nous ne sommes pas mentionnés dans l’article de L.A. car nous n’avons aucun droit, ni même de place sur l’échiquier social. On nous met au-dessus de la tête le plafond de verre des putes, façon si tu veux monter socialement tu dois te soumettre au mondialiste, et là on te reconnaîtra ton bon QI, et en-dessous la négraille qui a droit à tous les soins, toutes les excuses et toutes les attentions charitables du monde.
Et toute cette merde justifiée par la reconnaissance des différences génétiques. Un pilpoul de fou. L’alliance satanique du conservatisme bourgeois, prêt à sacrifier la majorité des Blancs pour maintenir ses petits privilèges, et du culte de l’égalité pour sucer notre sang et le donner à boire aux envahisseurs et aux déchets.
Il ne faut pas que les acteurs de l’IA soient tous des mâles blancs quadragénaires formés dans les universités européennes ou américaines. #AIforhumanity pic.twitter.com/r8rOQMzVat
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 29 mars 2018
Les déchets garantissent le pouvoir des bourgeois, car ce lumpenprolétariat importé a vocation à absorber toute la classe moyenne blanche et à amener le monde rêvé par Coudenhove-Kalergi et (((Jacques Attali))) : un monde de métèques métissés, sans racine, sans mémoire, sans guère d’humanité, éternellement hypnotisé par une oligarchie juive-asiatique-bobo.
Les Laurent Alexandre existent simplement pour vendre ce futur au public, pour que notre grand remplacement ait l’air cool et que les hipsters continuent à s’enfermer dans leur Oculus Rift tandis que leurs sœurs se font déchirer le cul par Mokhtar le baiseur de chèvres.