Capitaine Harlock
Démocratie Participative
18 avril 2017
La mairie socialiste d’Alfortville a été prise d’assaut par des bandes de nègres clandestins. Le récit vaut le détour.
Vers 8 h 30, les sans-papiers investissent au goutte-à-goutte le hall. « On ne se doutait de rien, souffle un employé. On voyait bien qu’il y avait de plus en plus de monde mais le temps qu’on comprenne il était trop tard ». Venus de Vitry mais aussi de Montreuil (Seine-Saint-Denis), de Courbevoie (Hauts-de-Seine) ou d’autres foyers, les manifestants entendent obtenir un rendez-vous avec la préfecture pour « dénoncer les reculs opérés par l’autre loi Cazeneuve sur le droit des étrangers ». « Notre collectif ne peut plus faire de dossiers groupés pour les demandes de régularisation, pointe Mamadou Diallo, le délégué. Sur Internet, il faut des mois et des mois pour obtenir un rendez-vous. » Quel rapport avec Alfortville ? « Le locataire de la mairie [le sénateur-maire (PS) Luc Carvounas, NDLR] assume le bilan du quinquennat de François Hollande, ayant voté en tant que sénateur un certain nombre de lois scélérates que nous combattons », expliquent les organisateurs.
L’occupation de la mairie dure une heure. « Nous avons confiné les employés dans leurs bureaux, souligne la municipalité, qui a annoncé que deux plaintes allaient être déposées contre les organisateurs. Certains habitants qui étaient bloqués à l’intérieur les ont rejoints. » Vers 10 heures, une quarantaine de sans-papiers bloquent les accès du bâtiment. Dehors, une centaine de leurs camarades se trouvent sur le parvis. C’est le moment que les policiers choisissent pour investir la mairie. Les manifestants, qui tentent de former une chaîne pour empêcher l’évacuation, sont sortis les uns après les autres sous les effluves de gaz lacrymogène. Les autres sans-papiers et les badauds sont tenus à distance. Des heurts éclatent. « Je me suis pris des coups de matraque », raconte un riverain. Bilan : 14 sans-papiers pris en charge par les pompiers principalement pour des intoxications.
Pour la municipalité, qui « s’interroge sur les liens existants entre ce collectif et des organisations d’extrême-gauche », cette « instrumentalisation » est d’autant plus injuste « qu’Alfortville a été dès octobre 2015 une des premières villes de France à se déclarer favorable à l’accueil de migrants ». L’ancien monsieur sécurité de la ville, récemment exclu de la majorité, Jean-François Coquet s’est « étonné de la facilité avec laquelle l’Hôtel- de-Ville a pu être occupé » et a demandé « que le filtrage et la sécurité à l’entrée des services publics soient expressément renforcés ».
Il faut avouer qu’il y a de quoi avoir quelques regrets : il aurait bien plus satisfaisant de voir cette vermine socialiste se faire véritablement lyncher par la nuée de subsahariens présents.
Ce n’est probablement que partie remise.