Captain Harlock
Démocratie Participative
17 Février 2020
Je veux pouvoir vivre assez longtemps pour acquérir mon robot personnel.
Un robot doté du sens du toucher peut un jour « sentir » la douleur, à la fois sa propre douleur physique et l’empathie pour la douleur de ses compagnons humains. De tels robots dotés d’un sens tactile sont encore loin, mais les progrès réalisés dans le domaine de la détection tactile robotique rapprochent cette possibilité de la réalité.
Des capteurs intégrés dans une peau artificielle douce, capables de détecter à la fois un toucher doux et un coup de poing douloureux, ont été reliés à un robot qui peut ensuite signaler des émotions, a rapporté Minoru Asada le 15 février lors de la réunion annuelle de l’Association américaine pour l’avancement de la science. Ce « système nerveux de la douleur » artificiel, comme l’appelle Asada, pourrait être un petit élément de base pour une machine qui pourrait finalement ressentir la douleur (de manière robotisée). Un tel sentiment pourrait également permettre à un robot de « s’identifier » à la souffrance d’un compagnon humain.
Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère.
Une ère où des soubrettes cybernétiques physiquement customisées pour satisfaire leurs propriétaires seront programmées pour comprendre quand elles nous tapent sur les nerfs et savoir se taire instantanément.
Sans parler d’un autre aspect évident : un corps artificiel identique au corps humain.
Voire qualitativement supérieur.
Comme une peau plus douce par exemple et qui ne vieillit jamais.
Le retour de bâton post-féministe de la seconde moitié du XXIème siècle va être d’une violence épique.
Asada, un ingénieur de l’université d’Osaka au Japon, et ses collègues ont conçu des capteurs tactiles qui captent de manière fiable une série de contacts. Dans un système robotique appelé Affetto, une tête d’enfant d’un réalisme troublant, ces signaux de toucher et de douleur peuvent être convertis en expressions faciales émotionnelles (SN : 7/2/19).
Un matériau doux et sensible au toucher, par opposition à une surface métallique rigide, permet des interactions plus riches entre la machine et le monde, explique le neuroscientifique Kingson Man de l’Université de Californie du Sud à Los Angeles. La peau artificielle « permet la possibilité de s’engager de manière polyvalente et vraiment intelligente ».
Un tel système, selon Asada, pourrait à terme conduire à des robots capables de reconnaître la douleur des autres, une compétence précieuse pour les robots conçus pour aider à soigner les personnes âgées, par exemple.
Ce système permettrait aussi à la femme-robot de masser délicatement son propriétaire après une dure journée de travail, tout ça en tenant bière et sandwich à disposition.
Grâce à plusieurs paires de mains connectées par bluetooth.
Mais il existe une distinction importante entre un robot qui répond de manière prévisible à un coup de poing douloureux et un robot capable de se rapprocher d’une sensation interne, explique Antonio Damasio, un neuroscientifique également de l’Université de Californie du Sud. Dans un article récent, lui et Man affirment qu’une telle sensation artificielle pourrait apparaître si les robots étaient programmés pour ressentir quelque chose qui s’apparente à un état mental comme la douleur (SN : 11/10/19).
Un robot doté de capteurs tactiles capables de détecter le toucher et la douleur est « sur le point d’avoir un robot, par exemple, qui sourit quand on lui parle », explique Damasio. « C’est un dispositif de communication de la machine à un humain ». Bien que ce soit un développement intéressant, « ce n’est pas la même chose » qu’un robot conçu pour calculer une sorte d’expérience interne, dit-il.
Coupler la femme cybernétique à la reproduction externe en laboratoire et la valeur des femmes sur le marché approche de zéro.
C’est ce vers quoi nous allons.
Pour résister à cette guerre contre l’obsolescence, les femmes vont devoir réviser leur attitude du tout au tout. Et malgré ça, ce sera très difficile pour elles de démontrer qu’elles servent à quelque chose.
Les seuls paramètres qu’elles pourraient moduler seraient l’affection et le sexe.
Mais la compétition commence très mal pour elles.
Comment pourraient-elles être éternellement jeunes, serviables et aussi douces que des cyber soubrettes conçues pour fonctionner pendant des années, nuit et jour, sans jamais défaillir ?
Tous les hommes savent qu’une fois la valeur sexuelle retirée d’une femme, elle n’a pour ainsi plus d’intérêt pour eux.
Cela vaut aussi pour la valeur marchande des immigrés.
Le jour où nous disposerons d’armées entières de robots multifonctions, le thème de l’immigration deviendra obsolète.
Les nègres et les arabes seront reconnus par tous comme obsolètes.