Captain Harlock
Démocratie Participative
03 Février 2021
Les démocraties se sont trouvées un nouveau héros en Russie en la personne d’un escroc.
Ce mardi 2 février, la justice russe a transformé la peine de trois ans et demi avec sursis d’Alexeï Navalny en prison ferme. La défense de l’opposant a déjà promis de faire appel de ce verdict prononcé dans le cadre de l’affaire Yves Rocher.
Le tribunal Simonovsky de Moscou a transformé ce mardi 2 février la peine de trois ans et demi avec sursis d’Alexeï Navalny en prison ferme dans le cadre de l’affaire Yves Rocher remontant à 2014.
La juge Natalia Repnikova a annoncé que la demande du Service fédéral russe d’exécution des peines (FSIN) devait être satisfaite.
«Le tribunal juge nécessaire d’imposer une peine à Navalny dans une colonie pénitentiaire à régime général», a-t-elle ajouté.
Toutefois, étant donné que l’opposant a passé un an en résidence surveillée lors de l’enquête préliminaire, il passera deux ans et demi en colonie pénitentiaire.
L’opposant restera détenu au centre de détention Matrosskaïa Tichina jusqu’à ce que la décision du tribunal n’entre en vigueur. Sa défense a 10 jours pour faire appel.
Son avocat Vadim Kobzev a déjà confirmé à Sputnik qu’ils feraient appel de la décision.
Le tribunal a en outre appelé le FSIN de prêter attention au travail de son inspecteur qui devait veiller à ce que Navalny respecte ses contrôles judiciaires dans le cadre de sa peine avec sursis. Selon le parquet, ce responsable a mal rempli ses fonctions.
Londres, Washington et Berlin ont déjà appelé la Russie à libérer sans délais l’opposant.
Sur Twitter, Emmanuel Macron a qualifié la condamnation d’Alexeï Navalny d’«inacceptable» et a appelé la Russie à le libérer immédiatement.
Macron – celui qui a fait jeter l’écrivain Hervé Ryssen en prison – se croit fondé à baver sur le système judiciaire russe.
Dans un message confus, il a évoqué des notions floues comme la « démocratie » ou les « droits humains » pour justifier la libération immédiate de Navalny, condamné pour avoir escroqué l’entreprise Yves Rocher.
La condamnation d’Alexeï @Navalny est inacceptable. Un désaccord politique n’est jamais un crime. Nous appelons à sa libération immédiate. Le respect des droits humains comme celui de la liberté démocratique ne sont pas négociables.
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) February 2, 2021
Nous atteignons des niveaux d’absurdité jamais vus.
Avec le gros Moretti, Macron est celui qui prépare l’abolition des dernières protections offertes par la loi de 1881 en matière de liberté d’expression, opérant un retour de 140 ans en arrière. Tout cela alors que les Français sont placés en résidence surveillée.
Pendant qu’il instaure une véritable dictature en France, Macron se répand soudainement sur la « liberté » d’un type louche, quelque part dans la banlieue de Moscou.
Il faut dire que le premier magistrat de France est connu pour sa sollicitude à l’endroit des escrocs. Surtout s’ils sont juifs.
Si vous disiez de vive voix à Macron qu’il a fait enfermer l’écrivain Hervé Ryssen, il vous répondrait qu’il est normal de jeter des écrivains en prison du moment que c’est en France. Il ne comprendrait même pas où vous voulez en venir.
Le double discours de la clique dirigeante atteint des niveaux similaires à ceux que l’on retrouvait dans l’Union Soviétique agonisante des années 70.
Commentant la réaction de l’Allemagne au verdict de la justice russe, la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a déclaré que Moscou n’avait reçu aucune réponse de Berlin dans le cadre de l’affaire sur le prétendu empoisonnement de l’opposant russe.
Maria Zakharova a également recommandé aux pays qui appellent la Russie à libérer Alexeï Navalny de «s’occuper de leurs problèmes intérieurs».
«Il n’est pas nécessaire de s’ingérer dans les affaires intérieures d’un État souverain», a-t-elle ajouté.
L’opposant Alexeï Navalny a été arrêté le 17 janvier dès son retour d’Allemagne pour avoir violé les conditions d’un contrôle judiciaire.
En 2014, il est reconnu coupable d’escroquerie dans le cadre de l’affaire Yves Rocher, tout comme son frère Oleg. Alexeï écope d’une peine de trois ans et demi de prison avec sursis.
Si le gouvernement russe avait voulu boucler ce type, il l’aurait fait depuis longtemps. Il n’a même pas écopé de prison ferme en dépit de ces détournements.
En outre, son emprisonnement n’a rien d’exceptionnel en soi. En France aussi, si vous refusez de vous soumettre aux conditions d’un contrôle judiciaire, vous finissez en prison. C’est le principe même du contrôle judiciaire.
Bizarrement, il suffit d’invoquer la démocratie pour qu’un escroc visiblement dans la poche des Occidentaux soit dispensé d’obéir aux lois.
En 2012, une plainte est déposée par Yves Rocher contre l’opposant pour abus de confiance.
La compagnie des frères Navalny a fourni des services logistiques à la société Yves Rocher à un prix gonflé entre 2008 et 2012, fait savoir l’enquête. L’opposant a reçu 55 millions de roubles (600.000 euros), alors que le coût réel des services était de 31 millions de roubles (340.000 euros).
En novembre 2014, la société déclare pourtant n’avoir subi «aucun dommage».
Jusqu’au 30 décembre 2020, Alexeï Navalny devait pointer de manière régulière à l’administration pénitentiaire dans le cadre de sa peine avec sursis. Mais il lui est reproché d’avoir manqué ses rendez-vous à de multiples reprises.
Contrairement à ce qui peut être dit par les médias occidentaux, aucune violation concernant son hospitalisation en Allemagne n’a fait l’objet de plaintes entre mars 2017 et le 17 août 2020.
Yves Rocher est une entreprise française, pas une entreprise russe.
S’il s’agissait de monter une affaire bidon pour jeter Navalny en prison, n’importe quelle entreprise russe aurait suffi.
Cela n’a rien d’un coup monté. Navalny est simplement un petit escroc qui s’est mis à faire de la politique pour couvrir ses escroqueries, notamment en négociant une impunité avec les démocraties occidentales.
Les magistrats russes ne peuvent pas accepter de se faire humilier de la sorte par une diva fabriquée par la presse juive occidentale. Aucun juge n’accepterait ça, sauf à être lui-même payé par les juifs.
En tout cas, Vladimir Poutine devrait réagir en demandant la libération de l’écrivain Hervé Ryssen. C’est ce qu’il devrait faire : téléphoner à Macron et lui demander des nouvelles d’Hervé Ryssen.