Captain Harlock
Démocratie Participative
09 Mars 2020
La colère divine s’abat enfin sur les démocraties ainsi que sur leurs alliés mahométans.
Les prix du pétrole et les bourses s’effondrent tandis que les mesures prises pour endiguer le Coronavirus mettent à l’arrêt l’économie mondiale.
La Bourse de Paris dévissait à nouveau ce lundi 9 mars à l’ouverture (-5,71%). A 9h18, après un retard à l’ouverture, l’indice CAC 40 chutait de 293,84 points à 4.845,27 points. Une heure plus tard, il creusait ses pertes à -7,17%. Vendredi, il avait déjà plongé de 4,14%.
Une chute dans le sillage des autres places financières mondiales, à cause des incertitudes liées à l’épidémie mondiale de coronavirus et de l’effondrement du pétrole. Les cours de l’or noir ont chuté de plus de 30% en Asie ce lundi matin, enregistrant la chute la plus sévère depuis la guerre du Golfe de 1991, après que l’Arabie saoudite a lancé une guerre des prix du brut.
Riyad a décidé unilatéralement de baisser ses prix à la livraison, en raison de l’échec de l’Opep et de la Russie, à se mettre d’accord pour soutenir les cours.
Face aux craintes causées par l’épidémie du nouveau coronavirus, les ministres du cartel pétrolier avaient tenté de conclure un accord avec les autres pays producteurs de pétrole pour réduire la production et maintenir les prix du brut.
Mais la Russie, deuxième producteur mondial de pétrole et qui n’est pas membre de l’Opep, s’est opposée à une nouvelle réduction de 1,5 million de barils par jour. En réponse, l’Arabie saoudite s’est lancée dans une vaste braderie en effectuant la plus importante réduction de ses prix pétroliers en 20 ans, a rapporté dimanche Bloomberg News.
“Une chute de 30% des prix du brut est sans précédent et envoie une onde de choc énorme à travers les marchés financiers”, a souligné Margaret Yang, analyste pour CMC Markets. Les marchés d’actions ont dans la foulée plongé en Asie et dans le Golfe.
Le marché du pétrole va probablement rester au tapis durant les prochains mois, les rabais de l’Arabie saoudite se conjuguant avec le coup d’arrêt donné à la croissance économique mondiale par le coronavirus, qui a fait chuter la demande d’or noir, a ajouté cet analyste.
“Quelque chose comme cela pourrait avoir plus de répercussions dans le monde qu’une guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis parce que le pétrole est lié à beaucoup de secteurs dans l’économie mondiale” a souligné de son côté Rohitesh Dhawan, directeur de l’énergie, du climat et des ressources naturelles à la société de conseil Eurasia Group à Londres.
Margaret Yang de CMC Markets a émis l’espoir que l’effondrement pourrait faire revenir la Russie à la table de négociations avec l’Opep pour trouver un accord.
Il se passe beaucoup de choses en Arabie Saoudite.
Ce week-end, le prince héritier a procédé à des arrestations au plus haut niveau de la cour saoudienne.
Trois princes saoudiens, des militaires et des dignitaires soupçonnés de complot pour renverser le prince héritier Mohammed ben Salmane, ont été arrêtés sur fond de rumeurs sur la santé du roi.
Les autorités saoudiennes ont arrêté trois princes accusés d’avoir comploté pour renverser le puissant prince héritier Mohammed ben Salmane (dit «MBS»), dirigeant de facto du pays, selon l’AFP. Ces arrestations interviennent dans un contexte sensible pour ce pays qui dépend du pétrole, confronté à la chute des prix de l’or noir et récemment contraint de limiter l’accès aux lieux saints de l’islam sur fond de crise du COVID-19.
La garde royale a procédé à l’arrestation, le vendredi 6 mars, du prince Ahmed ben Abdelaziz al-Saoud, frère du roi, ainsi que du neveu du monarque, le prince Mohammed ben Nayef, accusés d’avoir préparé un coup d’Etat pour évincer le prince héritier, ont indiqué un responsable arabe et un responsable occidental à l’AFP.
Le frère cadet du prince Nayef, Nawaf ben Nayef, a lui aussi été appréhendé, ont ajouté ces sources sous couvert de l’anonymat. Selon le responsable occidental qui affirme citer des sources au sein du gouvernement saoudien, des militaires et des responsables du ministère de l’Intérieur, accusés de les soutenir, ont eux aussi été arrêtés. «Avec cette purge, aucun rival ne reste pour empêcher le prince héritier d’accéder au trône», a-t-il ajouté.
Je ne sais pas ce qui va se passer mais ce qui est sûr, c’est qu’une crise économique contribuerait grandement à déstabiliser la ploutocratie macroniste.
Et on a l’air de voir ça se former sous nos yeux.
Cette année s’annonce particulièrement agitée.
Macron a gouverné jusqu’ici une France dont l’économie est stable si l’on met de côté l’endettement continu de l’Etat. Avec une économie paralysée, les choses prendraient un tour très différent.
Sans parler de l’assaut migratoire qui a toutes les chances de s’intensifier.