Leutnant
Démocratie Participative
26 mars 2024
Bastia, le terrain de chasse d’Abdelkarim Zerouali
Tout ça, c’est en raison de l’islamophobie.
Les jurés ont condamné Abdelkarim Zerouali, à 20 ans de réclusion criminelle, dont deux tiers de sûreté, ce mardi 26 mars 2024, pour trois viols et une tentative de viol. Il a été acquitté pour un viol. Les victimes étaient mineures.
Après plus d’une semaine de procès à huis clos, les jurés ont condamné Abdelkarim Zerouali, à 20 ans de réclusion criminelle dont deux tiers de sûreté, ce mardi 26 mars 2024. L’homme était accusé de quatre viols et une tentative de viol commis en région bastiaise. Il a été acquitté pour un viol. Toutes les victimes étaient mineures. Il écope d’une interdiction de séjour en Corse pendant 10 ans, un suivi sociojudiciaire pendant cinq ans, l’interdiction d’entrer en contact avec les victimes, l’inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS) et l’interdiction d’occuper un emploi avec des mineurs. Il encourt cinq ans de prison supplémentaire en cas de non-respect du suivi socio-judiciaire.
L’avocat général avait requis 30 ans de réclusion criminelle, dont deux tiers de sûreté.
« Les jurés ont refusé de sacraliser la parole d’une plaignante, soulignent Mes Anna-Livia Guerrini et Antoine Giudici. De l’autre côté, les éléments à décharge n’ont pas été retenus en ce qui concerne les autres victimes. »
L’homme qui nie les faits est en état de récidive légale. Il avait été condamné, en octobre 2011, par le tribunal pour enfants de Bastia, pour viol. Il est en détention provisoire depuis le 29 octobre 2020 dans ce dossier. Les faits auraient eu lieu entre mars 2017 et septembre 2019 à Furiani, Lucciana, Borgo, Barbaggio et Bastia.
L’accusation retient « la pluralité de plaignantes, dénonçant le même type de faits, avec le même type de pratiques », plus spécifiquement des fellations forcées. De quoi retenir « un même mode opératoire dans le passage à l’acte. »
Selon les éléments de l’enquête, le mis en cause prenait contact avec ses victimes via les réseaux sociaux en usant de demandes insistantes pour rencontrer les jeunes femmes.
La quasi-totalité des plaignantes disent avoir été piégées dans la voiture de l’accusé après avoir accepté de le rencontrer. Selon les investigations, à chaque fois, l’homme verrouille son véhicule, dans des endroits isolés, pour empêcher la fuite des victimes. Avant d’user de l’intimidation et de la violence pour obtenir des actes sexuels.
Au cours de ce mode opératoire, Abdelkarim Zerouali finit toujours par menacer les victimes bien après les faits, selon l’enquête. Les investigations auraient également permis d’identifier d’autres victimes potentielles, restées en dehors de la procédure et dénonçant le même type de faits.
Les parties civiles étaient représentées à l’audience par Mes Sara Lorre, Stella Canava et Jean-Aurélien Santoni. L’accusé était défendu par Mes Anna-Livia Guerrini et Antoine Giudici.
Peut-être qu’il ne fallait pas accepter de discuter avec un arabe ?
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