Leutnant
Démocratie Participative
29 avril 2023
Il n’y a pas que les Arabes et les Noirs qui enrichissent la France, il y a aussi les Indiens.
Une agression sexuelle sur une employée de l’hôtel où il résidait, voilà ce que reprochent les magistrats à Jineesh Manappillithara Gopi. En France pour le travail, cet homme d’origine indienne écope de quatre mois de prison ferme pour ces faits. Il a été maintenu en détention à l’issue de l’audience de comparution immédiate de ce jeudi 27 avril.
Les faits remontent à la nuit du 1er au 2 avril. Jineesh Manappillithara Gopi séjourne à l’hôtel Kyriad de Compiègne. Deux membres du personnel de l’établissement appellent la police. Ils font partie de l’équipe qui travaille de jour. Et en prenant leur service, les confidences d’une collègue de l’équipe de nuit les poussent à faire intervenir les forces de l’ordre, lesquelles arrivent vers 8 heures.
Dans la nuit, le prévenu se fait particulièrement remarquer au bar de l’hôtel. Téléphone à la main, il veut absolument prendre une photo avec une autre cliente qu’il trouve attirante. Il crée le malaise mais la cliente pose pour une photo et raconte l’histoire au personnel de l’hôtel.
Un peu plus tard, il regagne sa chambre. De là, il commande une pizza et exige qu’une personne de l’hôtel la lui apporte jusqu’à sa chambre. Une femme finit par s’y plier. Elle embarque la pizza, monte dans la chambre, entre et la dépose sur la table. C’est là que Jineesh Manappillithara Gopi se place devant la porte, l’empêchant de sortir.
L’employée de l’hôtel rapporte qu’il se serait frotté à elle. Il l’aurait retenue, en l’attrapant par le bras puis la taille. La victime explique alors qu’il lui a «peloté» les fesses, avant de la plaquer contre un mur. Elle l’aurait senti se masturber derrière elle et senti son sexe en érection contre elle.
Prenant son courage à deux mains, elle le repousse alors violemment. Son téléphone tombe. Il se penche pour le ramasser. C’est le moment qu’elle choisit pour quitter la chambre du client indélicat.
A l’audience, le prévenu semble atteint d’amnésie lorsque l’on évoque les faits. «Je me souviens avoir commandé cette pizza, être remonté dans ma chambre. Mais c’est tout ce dont je me souviens. J’avais bu beaucoup de vodka. »
Cette amnésie ne convainc pas Me Florence Danne-Thiéfine, l’avocate de l’employée de l’hôtel. «Ce black-out du prévenu au moment le plus gênant des faits qui lui sont reprochés… C’est un peu facile…»
Même réaction du côté du parquet. «Il se retranche derrière l’alcool. Mais toutes les personnes qui en abusent n’ont pas ce comportement», s’agace la procureure de la République. Elle requiert un an de prison dont huit mois avec sursis simple.
Des réquisitions que le tribunal suivra. En outre, il lui sera interdit de paraître sur le territoire national pendant 5 ans. Il aura interdiction d’entrer en contact avec sa victime durant deux ans. Le tribunal prononce également son inscription au Fijais, le fichier des délinquants sexuels.
A l’issue de l’audience, il est maintenu en détention.
C’est un problème de code culturel.