La rédaction
Démocratie Participative
14 août 2023
C’est un peu l’histoire de toutes les femmes blanches.
Elle est même admise par Wikipédia, un site contrôlé par la CIA qui est chargé de proclamer la vérité officielle du système sur tous les sujets.
Il s’agit de l’histoire de Zamor, un immigré noir protégé par une bobo du 18ème siècle comme la France en comptait beaucoup dans l’aristocratie, la comtesse du Barry :
Zamor est né en 1762 à Chittagong au Bengale. Il pourrait être un Siddi, peuple bengalais descendant des Bantous, ce qui expliquerait que Madame du Barry reste persuadée qu’il est africain. En 1773, âgé de 11 ans, il est capturé par des esclavagistes anglais qui trafiquent vers la France via Madagascar, qui le vendent à Louis XV. Celui-ci l’offre, accompagné de quelques couples d’animaux, à sa maîtresse la comtesse du Barry, qui espère ainsi faire de Zamor un instrument de séduction auprès du roi.
Regardez-le, c’est stupéfiant : on dirait une photographie prise ce matin à Bobigny.
Les siddis d’Inde sont en effet des nègres d’Afrique.
Sa protectrice fit même de lui un Catholique, les Catholiques croyant aujourd’hui comme hier à cette théorie absurde de l’égalité spirituelle entre les races.
Il est baptisé à l’église Notre-Dame de Versailles, sa marraine est Madame du Barry, et son parrain Louis-François-Joseph de Bourbon-Conti. Il reçoit le prénom de Louis-Benoît.
La comtesse prend en charge son éducation. Zamor développe un gout pour la littérature, particulièrement pour Jean-Jacques Rousseau. Lors de l’avènement de Louis XVI, Zamor partagea la disgrâce de la Du Barry, exilée à Meaux, puis à Louveciennes.
L’aristocratie finissante n’avait rien à envier aux bobos de notre époque.
Riches et indolents, ils en étaient devenus superficiels et cyniques; traversés par la même pulsion de mort au point de scier la branche sur laquelle ils étaient assis en diffusant les théories démocratiques de Rousseau, précurseur du gauchisme.
L’ennui pour les aristocrates, c’est que la populace finit par y croire.
La Du Barry avec son cafre
Même leurs nègres de compagnie recevaient de telles leçons, mais ils ne tardèrent pas à y ajouter la dimension de leur vengeance raciale.
Les archives de l’époque suggèrent que Zamor était espiègle : « Le deuxième objet de mon regard était Zamor, un jeune garçon africain, plein d’intelligence et de malice : simple et indépendant dans sa nature, pourtant sauvage comme son pays. Zamor se croyait l’égal de tous ceux qu’il rencontrait, à peine daignant reconnaître le roi lui-même comme son supérieur. »
Tiens, voilà qui nous rappelle les noirs de compagnie insolents de notre époque grassement nourris par les Blancs pour les insulter.
Vous connaissez l’adage : « Oignez vilain, il vous poindra ; poignez vilain, il vous oindra ».
Mal en a pris à la Barry.
Si la comtesse se passionne pour son page, devenu « effronté et insolent » dans le milieu libertin de la comtesse, celui-ci en garde un autre souvenir. Bien plus tard, en 1792, lorsqu’il témoigna contre elle devant les tribunaux révolutionnaires, il évoque ses années d’adolescence en termes amers, disant que, si la comtesse l’avait recueilli et élevé, c’était pour faire de lui son jouet ; elle permettait qu’on l’humiliât chez elle ; il y était sans cesse en butte aux railleries et aux insultes des familiers du château.
Lorsque la Révolution française éclate, Zamor prend le parti des révolutionnaires, avec un autre des domestiques de la maison, et fut assidu aux réunions du Club des Jacobins. Zamor devient par la suite membre du bureau du Comité de la sécurité publique.
Alors qu’il est membre du Club des jacobins, il se lie d’amitié avec Grieve, qui a voyagé à Londres, où il a connu la comtesse. En revenant en France, celui-ci se lie avec Zamor et un autre domestique de Du Barry. Zamor lui écrit des pamphlets sur sa maîtresse et presse son confrère de les publier. Il déplorait son style de vie somptueux et son esclavage cruel. Protestant contre ses visites répétées en Angleterre dans le but de récupérer ses bijoux perdus, il la met en garde contre les aristocrates, auxquels elle apporterait un soutien financier. Les révolutionnaires soupçonnent des motivations politiques à ces voyages. La police arrête la comtesse en 1792 à son retour d’une de ses visites en Angleterre. La comtesse, cependant, obtint sa libération de prison grâce au soutien des villageois de Louveciennes. Elle, reconnaissant la main de son domestique dans des écrits, le chasse de son emploi en raison de ses activités révolutionnaires.
Libéré de ses obligations, Zamor exprime plus fort son soutien à la Révolution. Il a porté de nouvelles accusations contre la comtesse au Comité de salut public, l’accusant de complot contre-révolutionnaire et d’influence sur l’aristocratie anglaise : la comtesse est emprisonnée, condamnée à mort et guillotinée. Zamor est alors emprisonné par les Girondins, qui l’accusent d’être un complice de la comtesse et un Jacobin.
Morte pour avoir fait du bien à un nègre : le Comité de Salut Public n’a rien fait de mal !
Il fut libéré et quitte le pays, où il ne reviendra qu’après la chute de Napoléon en 1815. L’ancien page de Mme du Barry achète alors une maison au 13 rue Maître-Albert, près du Quartier latin de Paris, dans l’actuel 5e arrondissement. Il est instituteur. Cependant, selon Francois Louis Poumies De La Siboutie en 1811, il donne des leçons d’écriture et joue du violon pour des soirées dansantes.
Il meurt en 1820, au 13 de la rue Maître-Albert, où il vivait, âgé d’environ 58 ans. S’appuyant sur G. Lenotre, Jacques Levron écrira : « Il vivait dans une petite chambre sordide, réprouvé et haï de tout le voisinage. Il mourut en 1820. On jeta son corps à la fosse commune. Personne ne suivit son enterrement. »
Après sa mort, des portraits des révolutionnaires Marat et Robespierre ont été retrouvés dans sa chambre.
Méditez bien cet exemple.
Si le nègre le plus choyé de cette époque s’est empressé d’envoyer la Blanche qui le protégeait à l’échafaud, que dire de tous ceux qui affichent leur haine ouverte des Blancs du soir au matin sous l’effet de la démagogie de la gauche blanche ?
Vous êtes donc prévenu.
Lorsque les troubles seront généralisés, ces nègres consacreront toute leur énergie à vous faire subir mille tourments, à vous et vos enfants.
De quoi résulte qu’un bon nègre est un nègre qui rampe sous le fouet de l’homme blanc, solidement chicoté au moindre mot de travers.
L’homme blanc ne sera jamais aimé des races de boue.
En revanche, il peut s’en faire craindre.