Clichy-la-Garenne : Le maire demande courageusement que cessent les prières de rue responsables de la montée de l’islamophobie

Capitaine Harlock
Démocratie Participative
12 novembre 2017

 

Au moment où je vous parle, chers lecteurs, vous devez savoir que je suis d’un scepticisme extrême dès lors que l’on évoque la France.

Quand on évoque des politiciens français, mon scepticisme mute en présomption de culpabilité aggravé.

Alors, comme moi, vous avez eu vent d’une manifestation contre les habituelles prières du vendredi, à Clichy-la-Garenne, noble terre de l’émirat du même nom, coincé entre l’ancienne commune de « Saint-Ouen » (rebaptisée en « الشماعية » dans le cadre du projet Ville Nouvelle Interculturelle Paris 2028, ndlr) et Courbevoie. Une manifestation menée par Valérie Pécresse.

Valérie Pécresse.

Je répète : Valérie Pécresse.

Très évidemment, cela devait forcément finir en pornographie centriste. Le maire a donc égrené les raisons de la mobilisation : « ces prières de rue entraînent la stigmatisation de certaines populations » et, pire, exhale des relents antitémites.

« Vous comprenez, Monsieur Durant, ces prières de rue qui font monter l’islamophobie sont intolérables. Surtout si elles font également monter l’antitémitisme. Dirais-je même, SURTOUT si elles font monter l’antitémitisme.

C’est pourquoi, au moment où nous nous souvenons du sacrifice héroïque des Poilus de 14-18 pour que nous puissions vivre ensemble, avec des nègres et des crouilles minus les Blancs, je m’insurge solennellement, sur votre antenne.

Oserais-je rappeler ces innombrables tirailleurs marocains, algériens, tunisiens qui ont sauvé la France du péril blond et qui se sentiraient trahis par ces agissements par ailleurs non islamiques, comme me l’a encore rappelé l’oulémah Bernard dupeux en sa qualité de préfet de police de la place de Paris ? Non, bien sûr.

D’où ma requête, aux côtés de Madame Valérie Pécresse, pour qu’un terme soit mis à ces prières de rue et qu’une mosquée grand standing soit ouverte le plus rapidement possible. J’ai d’ailleurs largement défendu un tel projet avec mon adjoint à l’urbanisme, Henri Youssouf Kabila, et sollicité la générosité des fidèles et de nos amis du Qatar qui ne restent pas indifférents au sort de la Oumma.

Bref, en un mot comme en cent, trop c’est trop. L’honneur de la France, c’est la liberté de croire et de ne pas croire, liberté que d’obscures menaces de mort du Front Islamique de Libération d’Asnières et de ses Abords (FILAA, ndlr) ne sauraient remettre en cause impunément. J’en profite d’ailleurs pour lui tendre une main fraternelle et républicaine : cessons les divisions et oeuvrons, ensemble, à rapprocher les Clichois, de toutes les origines et de toutes les confessions, derrière ce beau projet humaniste de la mosquée Abu Bakr al Bagdadi, que la félicité d’ALLAH guide ses pas.

Plus que le maire qui parle, c’est le républicain et je veux croire que cet appel sera entendu. »

La réponse est venue plus tard dans la soirée.