Captain Harlock
Démocratie Participative
27 août 2020
Entre les femmes fortes et indépendantes et les réfugiés soudanais de l’amour, les juges rouges ont choisi.
Déjà mis en examen pour une agression sexuelle commise en mars, près du CHU Estaing, à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), un jeune homme de 19 ans est à nouveau visé par une information judiciaire, pour des faits similaires, qu’il est suspecté d’avoir commis les 14 et 18 août, dans le centre-ville clermontois.
Le 14 août dernier, vers 4 heures du matin, alors qu’elle rentre d’une soirée passée dans le centre-ville de Clermont-Ferrand et se dirige vers le quartier des Salins, via la place de Jaude, une jeune femme âgée de 20 ans s’aperçoit qu’un homme semble avoir décidé de la suivre.
Il finit par la héler et, alors qu’elle lui demande de la laisser tranquille, il se serait énervé, avant de l’insulter, puis de menacer de la violer et, enfin, de la saisir par ses vêtements.
La jeune femme ne se laisse pourtant pas faire. Elle lui assène un coup de poing, avant de tomber au sol. Tandis qu’elle se retrouve allongée sur le dos après sa chute, l’inconnu aurait essayé de l’étrangler, mais la victime résiste à nouveau, jusqu’à ce que des riverains, alertés par ses cris, ne parviennent à mettre l’homme en fuite.
La jeune femme n’en a pourtant pas fini avec ce mystérieux agresseur du petit matin… Quatre jours plus tard, quasiment à la même heure et dans le même secteur, elle retombe sur le même individu qui, à nouveau, se met à la suivre de façon très insistante et l’interpelle. Elle part en courant et parvient cette fois à le semer (*).
Munis d’un descriptif précis du jeune homme, tant physique que vestimentaire, des policiers de la Bac se mettent en planque, les jours suivants, dans les environs de la place de Jaude, où l’agresseur semble avoir ses habitudes.
Leur flair et leur patience sont récompensés, dans la soirée du 21 août. Un homme correspondant en tout point au signalement dont ils disposent se met, au moins à quatre reprises, à repérer, puis à suivre des jeunes femmes traversant la place principale de la capitale auvergnate. Mais ses tentatives échouent, pour des raisons indépendantes de sa volonté. Il n’en faut pas plus aux policiers pour l’interpeller et le placer en garde à vue.
Bien que formellement identifié par la victime des faits des 14 et 18 août, le jeune homme nie les faits. Et il s’avère qu’il n’est pas inconnu des policiers de la sûreté départementale : ce ressortissant soudanais de 19 ans est en effet suspecté d’avoir déjà commis une agression sexuelle sur une aide-soignante du CHU Estaing, à Clermont-Ferrand, le 8 mars dernier. Mis en examen pour ces faits, le 12 mars, puis placé en détention provisoire, il avait été libéré en juillet, à l’expiration du mandat de dépôt correctionnel de quatre mois dont il faisait l’objet, puis placé sous contrôle judiciaire (lire par ailleurs).
A l’issue de sa garde à vue, Adam Y. a été déféré, ce dimanche matin, devant le parquet clermontois, qui a ouvert une nouvelle information judiciaire, cette fois pour agression sexuelle aggravée. Il a ensuite été (re)mis en examen par un magistrat instructeur, puis (re)placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet, à l’issue du débat devant le juge des libertés et de la détention.
Le plus important, c’est que les Blanches continuent de sortir seules le soir pour niquer le patriarcat.