Leutnant
Démocratie Participative
26 mars 2020
Le confinement de l’amour.
C’est un drame conjugal qui n’a rien à voir avec le confinement qui s’est noué lundi soir, au lieu-dit le Maine Allain, sur la commune de Chaniers, entre Cognac et Saintes. « C’est un drame absolu et abominable », confie Nicolas Septe, le procureur de la République de Saintes.
Lundi soir, entre 19h30 et 20h30 un homme a abattu son épouse de trois coups de fusil avant de mettre fin à ses jours. La victime, Vanessa, était selon nos informations boulangère à Saintes. Son concubin, Rachid, ne supportait visiblement pas leur rupture prochaine. « C’était une famille sans histoire même si le couple semblait battre de l’aile. Ce drame est imprévisible. Il n’y avait eu ni plainte, ni main courante par le passé », indique le procureur.
En couple depuis de nombreuses années, parents de deux petites filles de 10 et 13 ans, ils avaient, selon certains de leurs proches, des problèmes de couple depuis de nombreux mois. Au point que depuis 15 jours, Vanessa, 43 ans comme son concubin, avait trouvé refuge chez sa mère.
Lundi soir, pour une raison pour l’heure inconnue, elle est revenue au domicile conjugal, où vivait son conjoint et leurs deux filles.
Venait-elle chercher des effets personnels? Mystère. Mais les retrouvailles ont dégénéré. Rachid a décidé d’en finir. S’est emporté. Vanessa a trouvé refuge dans la salle de bain. L’homme a saisi un fusil, a tiré un coup dans la porte avant de tirer trois fois sur sa conjointe. Il a ensuite retourné l’arme contre lui et s’est donné la mort. Les deux petites filles du couple, présentes, terrorisées, ont trouvé refuge chez un voisin pour donner l’alerte. Elles ont été prises en charge par le service pédiatrique de l’hôpital de Saintes avant d’être confiée à une tante.
« Ce drame n’est pas lié au confinement car le couple ne vivait plus ensemble depuis 15 jours. Mais sur le ressort de la juridiction de Saintes, nous observons une hausse inquiétante des violences conjugales depuis le début du confinement. C’est une priorité. Cette nuit encore, nous avons placé trois hommes en garde-à-vue pour des faits de cet ordre », précise Nicolas Septe.
Les deux bâtardes du désert seront désormais à la charge des contribuables français pour une France multiculturelle, ouverte et tolérante.