Captain Harlock
Démocratie Participative
21 Février 2020
Désolé Isabelle, en islam, ceci est un consentement
Selon tous les standards, cette campagne relève de l’incitation à la haine et à la discrimination contre les musulmans français.
« Ceci n’est pas un consentement ». C’est une assertion qui résonne comme un slogan… ou une évidence. Et pourtant, tout n’est pas si limpide pour bien des individus. C’est pour cela qu’il faut relayer sans plus attendre cette campagne de sensibilisation de l’association HandsAway.
Des images de lèvres recouvertes de stick ronge, de jambes nues, de poitrines ou de fesses féminines. Des gros plans sur des talons, des jeans et des décolletés… La campagne d’affichage initiée par l’association HandsAway est traversée de photographies qui interloquent le regard de celui qui les scrutent. Et sur ces affiches, un slogan, franc du collier : « Ceci n’est pas un consentement ». Clair, net, sans bavure.
Je crois qu’Abdelkader et ses frères ne voient pas les choses aussi clairement et nettement.
Durant la brève période où le matriarcat a prévalu en France, c’est-à-dire entre 1970 et 2020, les gonzesses pouvaient effectivement achalander le client tout en se réservant le droit d’envoyer paître les mecs trop banals ou trop désargentés pour négocier une relation sexuelle plus ou moins durable.
Les hommes blancs, devenus passifs, n’en prenaient pas trop ombrage.
Mais maintenant que la patriarcat islamique s’annonce à coups d’insultes, de menaces et de viols quotidiens, les traînées espèrent pouvoir négocier une sorte de zone de confort avec les métèques.
La même zone qu’elle avait extorqué aux mecs blancs, c’est-à-dire le droit de baiser après avoir discuté du prix.
Cela n’a bien évidemment aucune chance de fonctionner car les arabes et les nègres n’ont pas pour habitude de payer ce qu’ils consomment.
Surtout que dans le monde négro-musulman, ce sont les mâles qui disposent et les femelles qui subissent.
Cela fait des années déjà que HandsAway lutte contre les violences sexistes et sexuelles, et notamment contre le harcèlement (qu’il se déroule dans la rue ou les transports) à travers l’application du même nom. En mettant en avant des images de tenues moulantes, l’association désire sensibiliser son public au sujet du consentement. Mais également épingler les trop nombreux préjugés et stigmates qui alimentent la culture du viol.
Oui, il existe bien une culture du viol.
Elle est marron.
Parmi ces croyances tenaces, l’on trouve cette opinion selon laquelle les choix vestimentaires de la victime seraient trop « provocantes ». En gros, qu’elle « l’aurait bien cherché ». Malheureusement, cette pensée bien réac est encore trop prégnante aujourd’hui.
Selon une récente enquête de l’institut de sondage Ipsos, 42% des Français pensent effectivement qu’une victime de viol peut l’avoir « bien cherché ». Et que la gravité d’une agression est à nuancer selon le contexte. Ainsi, 31 % des personnes sondées par Ipsos pensent que cette gravité est atténuée si la victime a déjà entretenu un rapport sexuel avec son agresseur. Ce « elle l’a bien cherché » n’est donc que trop connu. Bien souvent, on l’associe à la tenue que portait la victime lors de son agression. Ces mêmes tenues que mettent aujourd’hui en scène l’association HandsAway et la photographe américaine Shelby Duncan, histoire de démonter le sexisme ordinaire.
Comme une manière de nous rappeler, par le choc des images, qu’il est (grand) temps de remettre les pendules à l’heure en relayant (massivement) quelques vérités. « La tenue d’une femme, quelle qu’elle soit, ne doit jamais être considérée comme un consentement. L’envie de porter une tenue moulante, une jupe courte, un décolleté plongeant, ou de dévoiler une parcelle de nudité ne doit pas être vue comme une invitation », détaille l’association dans un communiqué.
Et l’association de conclure : « Plus grave encore, la tenue d’une femme ne doit pas être vue comme un élément légitimant une agression verbale ou physique, comme c’est encore trop souvent le cas aujourd’hui ». Bien dit.
Et ce sera de plus en plus trop souvent le cas aujourd’hui grâce à la démographie diversitaire.