Captain Harlock
Démocratie Participative
21 Décembre 2020
Dans un spectaculaire clip de rap, des gouines françaises fortes et indépendantes adressent un ultimatum aux hommes blancs qui les oppriment.
Tout simplement PUISSANT.
On mettra sens dessus-dessous le confort de leur zone
La refaire à notre sauce
Paraît qu’on leur prend la tête
Faire la queue, les sucer dans des secondes zones
Le glas de ce monde klaxonne
Aujourd’hui on prend la tête
On mettra sens dessus-dessous le confort de leur zone
La refaire à notre sauce
Paraît qu’on est pas des bêtes
Si tu erres sur les terres des Amazones
Tu fais partie de la faune
Ici les rois perdent la tête
A la fin de mes concerts, des girls en masse viennent me dire que mon son défonçait
Que des gonzesses, cette exclusivité me déconcerte me retourne le veau-cer (cerveau)
Pourquoi ya que des gows, merde ?
Est-ce que les mecs se concertent ?
Sont pas concernés, pourtant ils cernaient la zone lumineuse de devant la scène.
Mon cerveau vocifère : mais putain qu’est-ce qu’il faut faire
pour voir ma musique leur plaire ?
Parler de biz, de cannabis, ou simplement me faire pousser la bite ?
Toutes ces questions m’habitaient
Ces questions m’abîmaient
Pendant longtemps ça m’a minée
Maintenant c’est terminé.
Pourquoi j’aurais besoin de leur adhésion
J’ai déjà celle de mes reuss
On se passera de leur permission
pour mettre le feu en masse
aujourd’hui le rap intéressant
il est fait par des meufs
Prends de l’espace vas-y passe devant
on va faire de la place
Pourquoi j’aurais besoin de leur adhésion
J’ai déjà celle de mes reuss
Peu de chances de gagner leur admiration
pour autre chose que mes seufs
Si on peut pas faire avec, on fera sans
Épaisse est la cuirasse
On va leur mettre les oreilles en sang,
Honneur à notre race
Assez parlé d’eux, avec eux, par les temps qui courent
Mieux vaut taper dans le tas que parler on est parties pour
abolir les pourparlers,
la relève sur les remparts, les pagnes léopards, griffes au nail-bar, bander de l’arc c’est girly
Élevées comme des chiennes en matière d’amitié, il nous reste tout à apprendre :
Mordre le maître pour retrouver la meute, et le mettre à l’amende.
Hystériques et déchainées nique les thérapeutes, vive les garces,
plus de compassion quand le coup part,
les hommes viennent de mars et les femmes de l’émeute
Il a souffert, c’est pour ça qu’il te cogne ?
Qu’il se paye un psychologue !
C’est offensant quand tu romps le dialogue ?
Qu’il se trouve un pédagogue !
Barbie a quitté le catalogue,
ils auront beau rire et se moquer,
leur ouroboros va se la gober toute seule sa grosse queue,
t’es déjà bookée.
Il t’a trahie ça fait mal, solidarité de mâle, que croyais-tu que tu valais ?
Un srab, un ami quand il t’appelait « ma couillasse, ma poto », mais t’étais qu’une gow
Reste à ta place ou menace son égo.
On vivra d’amitié et d’eau, « bendo na bendo », tout ce qui coule dans nos gorges c’est du flow.
S’ils en réchappent c’est de justesse,
Nos flèches ne sont pas bénignes
Quand les violées se feront justice
Les juges seront en première ligne
Une femme c’est doux c’est facile
pourtant je suis pas si pacifiste
Mon geste ajuste sa cible
Passe pas dans le champ t’es passible
De figurer sur ma liste
Paraît qu’une femme c’est doux c’est fragile
Il paraît, il paraît
Paraît qu’une femme c’est doux c’est fragile
Il paraît, il paraît
Paraît qu’une femme c’est doux c’est fragile
Il paraît, il paraît
Paraît qu’on leur prend la tête !
On mettra sans dessus-dessous le confort de leur zone
La refaire à notre sauce
Paraît qu’on est pas des bêtes
Si tu erres sur les terres des Amazones
Tu fais partie de la faune
Ici les rois perdent la tête
Aujourd’hui j’en place une pour mes Amazones, pour mes jolies mômes pour mes zouz pour mes gonz’, pas pour mes amis hommes
Pour celles qui chialent dans la loose, pour celles qui déraisonnent
Tenez bon ensemble on cramera la camisole !
Il faut très vite donner le pouvoir aux femmes blanches émancipées.
Dans une société à très forte composante musulmane, ça ne peut que fonctionner.
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