Captain Harlock
Démocratie Participative
15 Février 2021
Il y avait des élections stratégiques en Catalogne.
Les indépendantistes sont arrivés nettement en tête.
L’extrême-droite espagnole avait mobilisé ses meilleures troupes pour tenir tête aux Catalans sous la direction d’un général maure.
Equinox :
Ignacio Garriga, 34 ans, était le candidat le plus jeune de l’élection et il se convertit ce soir en un des grands gagnants du scrutin. Pour la première fois depuis 1981, l’extrême droite siégera au parlement catalan. La liste de Vox conduite par Ignacio Garriga remporte 11 sièges avec 7,68% % des voix. Et c’est également une première : le représentant de la droite classique (Partido Popular, équivalent des Républicains) Alejandro Fernández est derrière avec 3 sièges remportés et 3,84% des voix.
Pour être tout à fait honnête, le leader de l’extrême-droite espagnole en Catalogne pourrait tout aussi bien passer pour un pakistanais.
Mais il s’agit bien d’un maure.
Marine Le Pen doit être admirative.
Des troupes négroïdes cherchant à mater un peuple du nord de l’Ibérie ne peuvent que lui plaire, surtout à quelques kilomètres de Perpignan, la ville gitane sur laquelle règne le séfarade Louis Aliot.
La première grande victoire de Vox a eu lieu en décembre 2019 avec l’élection d’une dizaine de conseillers régionaux en Andalousie. Puis, le parti d’extrême droite a réalisé au printemps 2020 d’excellents scores à Madrid et à Murcia. Dans ces trois régions, Vox soutient les exécutifs composés du Partido Popular et de Ciudadanos. En janvier 2020, Vox devenait le troisième groupe au parlement espagnol avec une soixantaine de parlementaires. Si Vox, scrutin après scrutin, enchaîne les percées électorales, c’est la première fois qu’il se hisse devant la droite classique.
Ignacio Garriga est le seul candidat à faire partie d’une minorité dans une classe politique catalane blanche à 99,99 %. Cet orthodontiste a réussi à faire un bon score avec un programme assez simpliste : mettre un terme au processus indépendantiste catalan. Vox veut livrer bataille pour récupérer la Catalogne et l’Espagne. Pour ce faire il propose, au besoin, d’incarcérer les dirigeants indépendantistes et d’interdire les partis politiques de cette idéologie. Par ailleurs, Garriga surfe avec le révisionnisme concernant la pandémie du Covid.
Donc, répétons : l’extrême-droite espagnole a réussi l’exploit de faire élire le premier nègre d’un parlement catalan qui était jusque là à 100% homogène ethniquement.
Apparemment pour empêcher la Catalogne de devenir indépendante.
J’entends parfois des gens parler de la Catalogne en se focalisant sur Barcelone, assimilant cette ville à l’indépendantisme catalan. Mais l’indépendantisme catalan est un phénomène politique essentiellement rural.
Barcelone est un concentré de cosmopolitisme hostile aux indépendantistes. Il y a des quartiers entiers de rouges espagnols férocement unionistes.
Et des tonnes de métèques.
L’anti-indépendantiste Valls y était d’ailleurs l’allié d’Ada Colau, l’actuelle maire de la ville.
Colau n’est pas une indépendantiste, c’est une simple gauchiste.
Quand je fais le bilan des indépendantistes catalans, ils ont à peu près toutes les forces du système contre eux : l’UE, l’Otan, la démocratie judéo-espagnole entière et même Manuel Valls.
Et désormais l’extrême-droite avec ses chefs maures.
Cela donne à réfléchir.
Commentez l’article sur EELB.su