Leutnant
Démocratie Participative
06 juin 2018
De belles histoires d’arabes.
Une affaire de viol ouvre ce matin la nouvelle session de la Cour d’assises de Vaucluse, appelée à siéger jusqu’au 3 juillet. Une session au cours de laquelle seront évoqués huit dossiers dont celui dit du « violeur au balcon », audiencé du 25 au 28 juin : il est reproché à Abdelhamid Zouhari d’avoir commis dans le Grand Avignon et à Aix-en-Provence, entre le 10 août 2012 et le 1er janvier 2015, six viols, quatre tentatives de viols, des violations de domicile, un vol avec arme et d’autres avec violence.
Dans le premier dossier qui ouvre la session, nous avons appris la semaine dernière qu’une demande de renvoi pourrait être sollicitée ce matin par Me Stéphane Simonin. Il se trouve qu’Abdelhalim BenAkremi, accusé de viol, serait actuellement hospitalisé en Tunisie.
Il est reproché à Abdelhalim Ben Akremi, un ouvrier agricole âgé de 32 ans, domicilié à Carpentras, d’avoir violé le samedi 4 août 2012, une jeune fille âgée de 16 ans. L’adolescente, domiciliée dans un petit village de l’Hérault, avait ce jour-là accompagné son père qui possédait un appartement en cours de rénovation, à Carpentras.
Sortie vers 22h30 pour se promener dans les rues de la ville, elle a croisé le chemin d’un homme se présentant sous le prénom de Karim. Celui-ci l’aurait amenée de force, en la tirant par le bras, dans une impasse sombre où il l’aurait violée. Parvenant à prendre la fuite elle a regagné le logement familial. Le lendemain elle a révélé les faits à ses parents et a déposé plainte.
Identifié par une empreinte génétique, Abdelhalim Ben Akremi a été arrêté en avril 2013 à l’aéroport de Marseille Marignane alors qu’il revenait de Tunisie.
Après avoir contesté les faits, il a admis avoir « fait l’amour à une fille » qui l’avait abordé. Alors qu’il aurait dans un premier temps refusé la relation, il aurait cédé face à l’insistance de la jeune fille qui était « très excitée ». Ils auraient ensuite bu un café dans un bar et convenu de se revoir le lendemain.
Le père devait avoir plus important à faire que de surveiller sa fille.