Carcassonne : aussitôt sorti de garde-à-vue, Zakaria essaie de forcer une gamine de 14 ans à lui faire une fellation

Leutnant
Démocratie Participative
05 mars 2020

Quel est le problème ? En Islam, c’est halal à partir de 9 ans.

La Dépêche :

Hier matin, un homme de 27 ans a été jugé devant le tribunal pour des faits remontant au 15 mars 2017 à Carcassonne. Il avait fait l’objet d’un mandat d’arrêt…

En détention provisoire depuis le 18 juin 2019, c’est sous escorte des agents de l’administration pénitentiaire de Béziers que Zakaria Selmane est arrivé à la barre du tribunal correctionnel de Carcassonne. À cet Appaméen de 27 ans, il était reproché des faits « d’agression sexuelle imposée à un mineur de 15 ans », le 15 mars 2017 à Carcassonne.

Ce mercredi-là, c’est en soirée que la victime s’est présentée au commissariat avec son père pour déposer plainte, suite à un enlèvement suivi d’attouchements dont elle venait d’être victime. De la procédure, on apprend ainsi que l’adolescente de 14 ans se rendait chez son père chez qui elle réside, lorsque le prévenu l’a forcée à monter dans sa Renault Megane, à hauteur de l’angle de la rue Fédou et du boulevard Jean-Jaurès.

Après avoir tourné dans Carcassonne, tout en passant devant le domicile de la victime, le prévenu s’était ensuite arrêté dans une petite rue, avant d’attraper la jeune fille par l’arrière du cou et de l’embrasser. Son sexe dehors, il a ainsi tenté d’y approcher la tête de l’adolescente avant que celle-ci ne parvienne à ouvrir la porte et à partir en courant… Des prélèvements ADN avaient alors été effectués sur les vêtements et le corps de la victime, ainsi que sur un mégot laissé par le prévenu.

Sans surprise, c’est son profil génétique qui est apparu. Mais le prévenu a également été identifié car, le jour des faits, il avait été placé en garde à vue au commissariat pour une suspicion de vente de vêtements volés, avant d’être laissé libre. C’est juste après qu’il ait quitté le poste, qu’il a commis les faits.

Hier matin, comme depuis son interpellation le 17 juin 2019 après la délivrance d’un mandat d’arrêt, le prévenu a nié cette agression sexuelle : « Cette victime, je ne la connais pas, je suis marié ! Ce jour-là, je n’avais pas de voiture, je suis venu en train… Moi, je suis en prison pour rien ! » Les éléments de la procédure sont pourtant accablants pour le prévenu, dont l’ADN a été retrouvé sur le corps de la victime, ses vêtements et son téléphone.

Aux intérêts de la victime et de son père, Me Sébastien Leguay a dénoncé « le discours affligeant » du prévenu « qui nie l’évidence et la victime elle-même ! Vous l’avez agressé en prédateur qui savait que c’était une fille facile. » Après avoir sollicité l’interdiction pour le prévenu d’entrer en contact avec sa cliente, l’avocat des parties civiles a demandé 10 000 € pour la victime et 1 500 € pour le père et la mère.

Pour le parquet, la substitut placée Esther Paillette a relevé que « la victime avait été considérée comme un objet » par celui qui se présente aujourd’hui « en victime ». Lui dont « le discours empreint de mensonges, avec des dénégations contredites par des éléments objectifs… » Une peine de quatre ans de prison ferme avec un maintien en détention seront ainsi requis, assortis d’un suivi sociojudiciaire de trois ans et d’une inscription au fichier national des délinquants sexuels.

À la défense, Me Manon Crochet n’a pas vraiment été en capacité de faire un miracle, si ce n’est de jouer sur la corde de la personnalité de son client : « C’est quelqu’un qui a des troubles qui ont altéré son discernement, c’est ce qu’a indiqué l’expert dans son rapport. » Et de plaider pour de nécessaires soins, plutôt qu’une peine de prison : « Je refuse de croire qu’il est définitivement perdu, qu’on ne peut rien y faire ! Quatre ans, c’est disproportionné, il faut réduire le quantum de la peine à de plus justes proportions. »

Après en avoir délibéré, le tribunal a suivi les réquisitions du ministère public. Le prévenu devra également verser 3 000 et 500 € à la victime et ses parents.

Toute cette islamophobie, ça rend malade.