Captain Harlock
Démocratie Participative
31 octobre 2020
C’est dans les moments difficiles que l’on peut juger de la loyauté de ses alliés. Le Canada, par la voix de son premier ministre communiste Justin Trudeau, a offert à Macron un précieux conseil face à la colère du monde musulman au sujet des caricatures du prophète de l’islam.
C’est ainsi que le premier ministre du Canada a précisé sa pensée sur ces caricatures qui ont servi de prétexte à deux attaques sur le territoire français depuis deux semaines.
M. Trudeau ne partage donc manifestement pas l’opinion du président français, Emmanuel Macron, qui, lui, réclame le droit de se moquer des religions.
Le 16 octobre, l’enseignant Samuel Paty a été décapité en pleine rue. Jeudi, ce sont deux femmes et un homme qui ont été égorgés dans une église de Nice.
Après la première attaque, le président Macron a défendu le droit à la caricature. Jeudi, arrivé sur les lieux de l’attaque terroriste, il persistait, déclarant que les Français étaient attaqués pour leurs « valeurs », leur « goût de la liberté » et leur choix de « ne céder à aucun esprit de terreur ».
« Je le dis avec beaucoup de clarté une fois encore aujourd’hui : nous n’y céderons rien », a-t-il lancé, jeudi soir à Nice.
Pendant ce temps, à Ottawa, M. Trudeau condamnait cette attaque « injustifiable » de Nice, mais évitait de dire s’il partageait l’opinion de M. Macron sur la caricature du prophète musulman.
Vendredi, le premier ministre a été obligé de revenir sur la même question en conférence de presse.
« La liberté d’expression n’est pas sans limites. On n’a pas le droit, par exemple, de crier au feu dans un cinéma bondé de monde », a-t-il dit après avoir assuré qu’il est un défenseur de la liberté d’expression.
C’est une excellente comparaison.
Justin rappelle à raison que les musulmans sont de véritables mines antipersonnel qui peuvent exploser à tout instant, tuant des tas d’innocents autour d’eux. Un rien suffit.
Seuls des irresponsables peuvent vouloir les manipuler à la légère.
« Dans une société pluraliste, diverse et respectueuse comme la nôtre, nous nous devons d’être conscients de l’impact de nos mots, de nos gestes, sur d’autres, particulièrement ces communautés, ces populations qui vivent énormément de discrimination encore », a-t-il poursuivi.
Oui, les musulmans sont encore très peu aimés, bizarrement.
Les gens ont des préjugés à leur propos. Par exemple, que les musulmans tuent des gens en criant « Allah Akbar » dans vos églises avant de manifester le lendemain devant votre ambassade à Londres en criant « Allah Akbar ».
Alhamdulillah, the #FrenchEmbassy in London has been converted into a Mosque! 😄🤲❤☪️
British Muslims protested today against French anti-Islam stance and Macron’s defence of #ProphetMuhammad insults.#London #France #CharlieHebdo #boycottfrenchproduct #Islam pic.twitter.com/saQMO0CACX
— Robert Carter (@Bob_cart124) October 30, 2020
Cette méfiance est très étrange.
Selon lui, il ne faut pas chercher à « blesser, de façon arbitraire ou inutile, ceux avec qui on est en train de partager une société et une planète ».
Il s’est défendu de céder ainsi à la terreur.
« C’est une question de respect », a-t-il répondu.
« C’est une question de ne pas chercher à déshumaniser ou à blesser délibérément. Je pense qu’il y a toujours un débat extrêmement important, extrêmement sensible, à avoir sur de possibles exceptions (à la liberté d’expression) », a-t-il argué.
Justin rappelle l’évidence à Macron : si les démocraties occidentales importent des millions de musulmans, c’est pour que ces sociétés partagent l’islam. Si un pays ne veut pas être régi par la loi coranique, il n’importe pas de migrants musulmans pour remplacer sa population autochtone.
C’est très simple à saisir.
Justin est visiblement troublé par l’attitude de Macron qui a soudainement l’air de ne pas comprendre le lien entre immigration musulmane et musulmans.
C’est ce qu’il a dû lui dire au téléphone. « Emmanuel, il y a un lien entre immigration musulmane et musulmans. Ces deux choses sont liées, je t’assure. Avec dix millions de musulmans chez toi, tu dois agir comme tu agis avec les 500,000 juifs qui sont chez toi. Tu ne dois rien dire qui les indispose et obéir à toutes leurs exigences. C’est vraiment le même principe qu’avec les juifs. C’est ce que je fais et je n’ai aucun problème. »
C’est ce qu’Erdogan a expliqué à Macron, sans succès.
Je pense que Justin contribue positivement à sortir Macron de sa confusion actuelle.
Il a tout de même tenu à conclure en répétant que les deux crimes des deux dernières semaines, en France, sont « injustifiables » et que les terroristes qui les ont commis « ne représentent aucunement une religion, ne représentent pas du tout les musulmans ici au Canada ou partout dans le monde ».
Ces terroristes musulmans me semblent quant à moi très représentatifs.
Beaucoup plus représentatifs que Justin Trudeau qui reste un mécréant, même de bonne volonté.
Enfin bref, voilà.
Il faut que quelqu’un explique à Macron qu’il dirige un pays musulman et que gouverner un pays musulman en insultant le prophète des musulmans n’est pas réaliste.
Je suppose qu’il faudra encore que quelques têtes roulent dans le caniveau avant qu’Emmanuel n’établisse le lien entre son peuple de confession musulmane et son rôle de chef de l’état d’un pays musulman.