Bretagne : d’après les experts, le soudanais a violé en pleine rue en raison de « troubles liés à sa culture »

Leutnant
Démocratie Participative
07 mars 2020

La culture du viol existe officiellement pour les tribunaux français.

Le Télégramme :

Un Soudanais âgé de 34 ans, accusé d’un viol sur une jeune femme de 18 ans, à Lannion, en décembre 2017, est renvoyé devant la cour d’assises des Côtes-d’Armor. La chambre de l’instruction a décidé son maintien en détention provisoire.

La chambre de l’instruction de Rennes a décidé, ce vendredi, de maintenir en détention provisoire un ressortissant soudanais de 34 ans, soupçonné du viol d’une jeune lannionnaise en décembre 2017.

L’homme vient d’être renvoyé devant la cour d’assises des Côtes-d’Armor mais aucune date d’audience n’a encore été fixée. Il devrait être jugé avant la fin de l’année et conteste formellement les faits depuis son interpellation, le 15 décembre 2017, pour un viol sur une jeune fille de 18 ans.

La veille, il avait rencontré la jeune femme dans les rues de Lannion, alors qu’elle sortait d’un bar après avoir « trop bu ». Ils se connaissent puisqu’ils résident tous les deux dans le foyer des jeunes travailleurs de Lannion. Il la suit « pour la raccompagner ». Selon ses dires à lui, elle aurait alors été agressée par trois individus et il se serait interposé. « L’un d’eux a pris ma main pour la griffer », aurait-il déclaré aux enquêteurs.

Selon elle, en revanche, c’est bien cet homme qui l’aurait violée. « Il m’importunait déjà au foyer », avait-elle dit aux policiers, s’étant plainte à une amie du comportement de son voisin. La jeune femme aurait été brutalement agressée et violée en pleine rue.

Les médecins n’ont pas noté d’anomalies psychiatriques chez le suspect mais « des troubles du raisonnement lié à sa personnalité et à sa culture ». Marié depuis 2014, il est sans nouvelles de sa femme et de sa famille restées au Soudan. « Je ne sais même pas s’ils sont vivants », dit-il dans un français très clair qu’il a appris en prison.

« J’ai trouvé un logement sur Saint-Brieuc, je vais trouver un travail, déclare-t-il devant la cour. Je ne suis pas un mauvais garçon mais malheureusement, je n’ai pas ma famille en France pour m’aider ». La chambre de l’instruction a décidé de prolonger sa détention provisoire au vu « des lourdes charges » retenues contre lui.

La définition de l’enrichissement culturel est plus claire maintenant.